... c'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable ; c'est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté, pour tout honneur, dans une voirie ; tandis que tous les honneurs qu'un... Œuvres: Les confessions - Page 431by Jean-Jacques Rousseau - 1817Full view - About this book
| Georges François Renard - 1883 - 268 pages
...que vous y avez reçu ; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux ; c'est vous qui...attendre vous accompagneront dans mon pays. Je Vous hais enfin, puisque vous l'avez voulu ; mais je vous hais en homme encore plus digne de vous aimer, si vous... | |
| Académie des sciences morales et politiques (France) - 1884 - 936 pages
...que vous y avez reçu; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux ; c'est vous qui...homme peut attendre vous accompagneront dans mon .pays (1). » En définitive, ce qui décida les rigueurs du gouvernement genevois, cefut la crainte naturelleque... | |
| Gaston Maugras - 1886 - 624 pages
...la protection de la reine. « (19 mars 1761.) moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux : c'est vous qui...des mourants, et jeté, pour tout honneur, dans une voierie, tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays.... | |
| Henri Beaudouin - 1891 - 614 pages
...que vous y avez reçu ; vous avez aliéné de moi mes concitoyens , pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux. C'est vous qui...attendre vous accompagneront dans mon pays. Je vous hais enfin, puisque vous l'avez voulu ; mais je vous hais en homme encore plus digne de vous aimer, si vous... | |
| Arthur Chuquet - 1893 - 220 pages
...Genève pense à moi ». Vint la lettre du 17 juin 1760 où Rousseau exhalait derechef son envie : « C'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable;...attendre, vous accompagneront dans mon pays; je vous hais, puisque vous l'avez voulu. » Voltaire fut outré; il nomma Rousseau fou et archifou, coquin, fanatique,... | |
| Albert Cahen - France - 1894 - 568 pages
...que vous y avez reçu : vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux ; c'est vous qui...attendre vous accompagneront dans mon pays. Je vous hais enfin, puisque vous l'avez i. Voir page 3g3, note i. • . • • voulu; mais je vous hais en homme... | |
| Ernesto Masi - Biography - 1894 - 384 pages
...C' est vous, qui me rendez le sejour de mon pàys insupportable \ c' est vous qui me ferez rnourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté, pour tout honneur, (1). Voltaire. Correspondance Generale, cit. Leu. 21 septembres 1756. dans une voirie, tandis que tous... | |
| Ferdinand Brunetière - French literature - 1894 - 340 pages
...« Vous avez aliéné de moi mes concitoyens, écrit-il, vous me ferez mourir en terre étrangère, tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays. » Voilà le trait et voilà la blessure. Réciproquement, l'influence que Rousseau continue d'exercer... | |
| Jean-Jacques Rousseau - Theater - 1896 - 278 pages
...avez aliéné de moi mes concitoyens, écrira-t-il à Voltaire • au jour de la rupture ouverte.... C'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable;...c'est vous qui me ferez mourir en terre étrangère. » Or une des séductions de Voltaire pour la partie de la population genevoise qui lui sourit, et... | |
| Martin Jacobi - Aesthetics - 1907 - 66 pages
...„Vous avez aliene de moi mes concitoyens", rief er ihm zu. „C'est vous qui me rendez le sejour de mon pays insupportable, c'est vous qui me ferez mourir en terre etrangere" (Maugras). Durch Rousseaus Schrift gegen das Theater war nun der Einfluß Voltaires zunächst... | |
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