Essais sur la litterature française: écrits pour l'usage d'une dame étrangère, compatriote de l'auteur, Volume 2 |
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... siècle où nous sommes , Aux règles du bon goût assujettir les hommes ? Qui connoît mieux que toi le cœur et ses travers ? Le bon sens est toujours à son aise en tes vers ; Et , sous un art heureux , découvrant la nature , La vérité par ...
... siècle où nous sommes , Aux règles du bon goût assujettir les hommes ? Qui connoît mieux que toi le cœur et ses travers ? Le bon sens est toujours à son aise en tes vers ; Et , sous un art heureux , découvrant la nature , La vérité par ...
Page 105
... siècle où tant de choses ont été singulières . Né dans une condition privée , et n'en étant jamais sorti , il parvint à une grande fortune sans posséder aucune place ; fit de grandes entreprises de commerce , sans être , à Paris , autre ...
... siècle où tant de choses ont été singulières . Né dans une condition privée , et n'en étant jamais sorti , il parvint à une grande fortune sans posséder aucune place ; fit de grandes entreprises de commerce , sans être , à Paris , autre ...
Page 109
... siècle , qui n'a pas fait autre chose . Le prince de Conti fit une belle action , en appuyant de toute l'autorité de son rang l'opinion publique qui s'élevoit contre la puissance injuste ; et Paris , qui , dans le bien comme dans le mal ...
... siècle , qui n'a pas fait autre chose . Le prince de Conti fit une belle action , en appuyant de toute l'autorité de son rang l'opinion publique qui s'élevoit contre la puissance injuste ; et Paris , qui , dans le bien comme dans le mal ...
Page 112
... siècle et de tous les siècles , puisqu'il n'alloit à rien moins qu'à changer la face du monde entier . On voit déjà qu'il s'agit de la révolution française et de Mirabeau , et je n'ai pas besoin d'ajouter que ce n'est pas ici qu'il faut ...
... siècle et de tous les siècles , puisqu'il n'alloit à rien moins qu'à changer la face du monde entier . On voit déjà qu'il s'agit de la révolution française et de Mirabeau , et je n'ai pas besoin d'ajouter que ce n'est pas ici qu'il faut ...
Page 120
... les Italiens aient à - peu - près épuisé le genre de l'intrigue , qui , pendant deux siècles , a été le seul de leurs comédies . Ce qui est à Beaumarchais , : Beaumarchais , c'est d'avoir substitué aux fa- deurs et aux 120 ESSAIS SUR LA.
... les Italiens aient à - peu - près épuisé le genre de l'intrigue , qui , pendant deux siècles , a été le seul de leurs comédies . Ce qui est à Beaumarchais , : Beaumarchais , c'est d'avoir substitué aux fa- deurs et aux 120 ESSAIS SUR LA.
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Popular passages
Page 36 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 428 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 36 - Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu , mon père , à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible ; Je crois te voir , cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille : Reconnois sa vengeance aux fureurs de ta fille. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit : Jusqu'au dernier soupir de malheurs poursuivie , Je rends dans les...
Page 410 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Page 392 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines, qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 16 - Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille; Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Par-tout, à tout moment, m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies : Tu...
Page 26 - Non, princes, ce n'est point au bout de l'univers Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers : Et de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. Ah ! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus , un esclave , un...
Page 5 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 426 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime , et digne de tous les prix de la vertu , il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 26 - Marchons, et dans son sein rejetons cette guerre Que sa fureur envoie aux deux bouts de la terre. Attaquons dans leurs murs ces conquérants si fiers ; Qu'ils tremblent, à leur tour, pour leurs propres foyers ; Annibal l'a prédit, croyons-en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome.