Les pensées de J.J. Rousseau: citoyen de Genève, Volumes 1-2J.-A. Joly, 1806 |
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... penser à rien . La mobilité des objets ne lui permet que de les appercevoir et non de les obser- ver ; ils s'effacent mutuellement avec ra- pidité , et il ne lui reste du tout que des impressions confuses qui ressemblent au cahos . On ...
... penser à rien . La mobilité des objets ne lui permet que de les appercevoir et non de les obser- ver ; ils s'effacent mutuellement avec ra- pidité , et il ne lui reste du tout que des impressions confuses qui ressemblent au cahos . On ...
Page 127
... penser , ne pensera de sa vie . C'est encore une fólie de vouloir étu , dier le monde en simple spectateur . Ce- lui qui ne prétend qu'observer n'observe rien , parce qu'étant inutile dans les af- faires et importun dans les plaisirs ...
... penser , ne pensera de sa vie . C'est encore une fólie de vouloir étu , dier le monde en simple spectateur . Ce- lui qui ne prétend qu'observer n'observe rien , parce qu'étant inutile dans les af- faires et importun dans les plaisirs ...
Page 133
... fois , ce n'est presque jamais qu'à son préjudice . Il est né pour agir et penser , et non pour réfléchir . La réflexion ne 1. Partie . M sert qu'à le rendre malheureux , sans le rendre meilleur DE J. J. ROUSSEAU . 133 .
... fois , ce n'est presque jamais qu'à son préjudice . Il est né pour agir et penser , et non pour réfléchir . La réflexion ne 1. Partie . M sert qu'à le rendre malheureux , sans le rendre meilleur DE J. J. ROUSSEAU . 133 .
Page 141
... penser . Les ob- servations fines ne peuvent guere être faites que par des gens très - répandus attendu qu'elles frappent après tous les autres , et que les gens peu accoutumés aux sociétés nombreuses y épuisent leur attention sur les ...
... penser . Les ob- servations fines ne peuvent guere être faites que par des gens très - répandus attendu qu'elles frappent après tous les autres , et que les gens peu accoutumés aux sociétés nombreuses y épuisent leur attention sur les ...
Page 5
... étroite de serviteur à maître . Que penser de ces maîtres indifférens à tout , hors à leurs intérêt , qui ne veu- lent qu'être bien servis , sans s'embarras- A } ser au surplus de ce que sont leurs gens ? DE J. J. ROUSSEAU .
... étroite de serviteur à maître . Que penser de ces maîtres indifférens à tout , hors à leurs intérêt , qui ne veu- lent qu'être bien servis , sans s'embarras- A } ser au surplus de ce que sont leurs gens ? DE J. J. ROUSSEAU .
Common terms and phrases
Abbé de Saint-Pierre actions agréable aimer amans ames apprend arts Athéisme auroit avoit beau beauté besoin bonheur Brasidas carac caractere choses Citoyen cœur connoissance connoître d'autrui déja desirs dire doit donne enfans étoient étoit eût faudroit femme Femmes Femmes femmes ou maîtresses foible foiblesse force gens goût gouvernement grace Hérodote heureux heureux comme Dieu hommes honnête humain idées jamais jamais con juger l'ame l'amour l'autre l'esprit l'homme l'Homme sauvage l'imagination langue des Signes Luxe maître malheureux maniere maux méchans Médecine ment mieux misere mœurs monde morale n'en nature nourrir objet par-tout paroître passions peine penser peuples philosophie plaire plaisir plaisirs préjugés premiere qu'à qu'un raison rend reste reux riches rien roit s'il sage sait savent science Scythes sensible sent sentimens seroient seroit seul sexe sitôt société Socrate soin sort Sparte talens tems tion vérité vertu veut vices vivre Voilà voit voudroit vrai
Popular passages
Page 20 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 94 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour ainsi dire, la nature humaine ; de transformer chaque individu, qui, par luimême, est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être ; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer ; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature.
Page 10 - Quand Platon peint son juste imaginaire, couvert de tout l'opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante que tous les Pères l'ont sentie , et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 9 - Je vous avoue que la majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe, qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que Celui dont il fait l'histoire , ne soit qu'un homme lui-même?
Page 7 - Être des êtres, je suis parce que tu es; c'est m'élever à ma source que de te méditer sans cesse. Le plus digne usage de ma raison est de s'anéantir devant toi : c'est mon ravissement d'esprit, c'est le charme de ma faiblesse, de me sentir accablé de ta grandeur.
Page 97 - Il ya deux sortes de dépendances : celle des choses, qui est de la nature; celle des hommes, qui est de la société. La dépendance des choses, n'ayant aucune moralité, ne nuit point à la liberté, et n'engendre point de vices : la dépendance des hommes étant désordonnée * les engendre tous, et c'est par elle que le maître et l'esclave se dépravent mutuellement.
Page 13 - Si l'athéisme ne fait pas verser le sang des hommes, c'est moins par 'amour pour la paix que par indifférence pour le bien : comme que tout aille, peu importe au prétendu sage, pourvu qu'il reste en repos dans son cahinet.
Page 24 - Jetez les yeux sur toutes les nations du monde, parcourez toutes les histoires ; parmi tant de cultes inhumains et bizarres, parmi cette prodigieuse diversité de mœurs et de caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d'honnêteté, partout les mêmes principes de morale, partout les mêmes notions du bien et du mal.
Page 73 - Le développement interne de nos facultés et de nos organes est l'éducation de la nature ; l'usage qu'on nous apprend à faire de ce développement est l'éducation des hommes , et l'acquis de notre propre expérience sur les objets qui nous affectent est l'éducation des choses.
Page 6 - Les méditations y prennent je ne sais quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent , je ne sais quelle volupté tranquille qui n'a rien d'acre et de sensuel.