Mercure de France au dix-neuvième siècle1775 |
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Page 39
... fcène touchante at- tendrit tous ceux qui en étoient les té- moins . La naïveté , la candeur , la vertu , étoient fi bien peintes , fi bien exptimées " chez ces deux amans , que tout le monde s'intéreffa AVRIL . 1775 . 39.
... fcène touchante at- tendrit tous ceux qui en étoient les té- moins . La naïveté , la candeur , la vertu , étoient fi bien peintes , fi bien exptimées " chez ces deux amans , que tout le monde s'intéreffa AVRIL . 1775 . 39.
Page 112
... fcène eft noble & impofante . Ces def- criptions locales étaient familières aux Anciens , qui s'attachaient beaucoup à parler aux fens ou à l'imagination , qui les fupplée . Voyez dans le troifième li- vre de l'Enéïde la peinture d ...
... fcène eft noble & impofante . Ces def- criptions locales étaient familières aux Anciens , qui s'attachaient beaucoup à parler aux fens ou à l'imagination , qui les fupplée . Voyez dans le troifième li- vre de l'Enéïde la peinture d ...
Page 113
... fcène de douleur , & ce qui fait répond parfaitement à la beauté de cet exorde . Un Philofophe Stoïcien ne connaît point l'adulation . Aufli l'Aureur qui le fait parler n'a t il mis dans fon difcours aucune de ces flatteries qui fe ...
... fcène de douleur , & ce qui fait répond parfaitement à la beauté de cet exorde . Un Philofophe Stoïcien ne connaît point l'adulation . Aufli l'Aureur qui le fait parler n'a t il mis dans fon difcours aucune de ces flatteries qui fe ...
Page 136
... fcène lyrique . Quel fpectacle en effet plus capable d'intéref- fer la Nation Françoife que celui qui lui retrace fon attachement à fes devoirs , à fon Souverain , à fa Patrie , qui lui offre l'image de fes triomphes , & lui préfente le ...
... fcène lyrique . Quel fpectacle en effet plus capable d'intéref- fer la Nation Françoife que celui qui lui retrace fon attachement à fes devoirs , à fon Souverain , à fa Patrie , qui lui offre l'image de fes triomphes , & lui préfente le ...
Page 137
... fcène lyri- que ; & que c'eft d'après cette étude ré- fléchie qu'il a , dans fon Difcours de ré- ception à l'Académie de Bordeaux , tracé les difficultés qu'elle préfente . Il fait voir que la Tragédie lyrique n'exige pas moins de ...
... fcène lyri- que ; & que c'eft d'après cette étude ré- fléchie qu'il a , dans fon Difcours de ré- ception à l'Académie de Bordeaux , tracé les difficultés qu'elle préfente . Il fait voir que la Tragédie lyrique n'exige pas moins de ...
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Common terms and phrases
affez ainfi Alcoran Apollonius auffi avoient avoit beauté befoin bonheur Buc'hoz bufte c'eft c'eſt c'étoit caufe charmes chofe clavecin Clément XIV cœur compofé confidérable connoiffance connoître defirs deftination Difcours différens diftingue eft mort Elmire enfuite eſt étoient étoit fage faifant fans fcène fe trouve feconde fecours fecret femble fenfible fens fentiment fera feroit fervir feul fiècles fieur fociété foient foin foit foleil font fous fouvent fpectacle François fuccès fuis fuivant fujet Harley homme j'ai j'étois jour jufqu'à jufte KOULI-KAN l'Académie l'Auteur l'efprit l'hiftoire laiffer Lettre Libraire loix lorfque Louis XV Marc-Aurèle Mars Melille ment Mifis miroir Miroménil Monfieur motet mufique n'avoit n'eft néceffaire obfervations Ouvrage paffé paffion paroît perfonnes philofophie plaifir plufieurs Poëte Pologne pouvoit préfente prefque propofe raifon Rakitis refpect refte repréfentant Riff Royale ruban rue St s'eft Saint ſon talens tion toyen Tragédie lyrique ufages vertu Voltaire دو
Popular passages
Page 133 - Marc-Aurèle ! pardonne : je te parle au nom des dieux, au nom de l'univers qui t'est confié ; je te parle pour le bonheur des hommes et pour le tien. Non, tu ne seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j'irai rejoindre ton père.
Page 150 - S'il est franc canonnier. Avec grâces présenter l'arme, Viser, se déployer, Dans le ponton faire vacarme, Voilà le canonnier. (Recueil de pièces concernant le prix général de l'Arquebuse royale de France , rendu par la compagnie de la ville de SaintQuentin , le 5 septembre et jours suivants, 1774.
Page 98 - Naturelle qui concerne les Teftacées ou les Coquillages de mer, de terre & d'eau douce , avec la Nomenclature , la Zoomorphofe , & les -différens fyftêmes de plufieurs célèbres Naturalises, anciens Se mor dernes.
Page 188 - Salency , arrangée pour le clavecin ou le forte- piano, avec accompagnement d'un violon & violoncelle, ad libitum; par M. Benaut. Prix i 1
Page 116 - Puisse-je, au bout de ma carrière , en parcourant la vie de Marc-Aurèle , honorer à vos yeux les derniers momens de la mienne ! et toi qui es ici présent , toi son successeur et son fils , écoute les vertus et les actions de ton père ; tu vas régner ; la flatterie t'attend pour te corrompre. Une voix libre , pour la dernière fois , peut-être , se fait entendre à toi. Ton père...
Page 130 - MARC-AURÈLE. <)f terme approcha , il ne fut donc point étonné. Je me fentois élevé par fes difcours. Romains , le grand homme mourant a je ne fais quoi d'impofant & d'augufte ; il femble qu'à mefure qu'il fe détache de la terre , il prend quelque chofe de cette nature divine & inconnue qu'il va rejoindre. Je ne touchois fes mains défaillantes qu'avec...
Page 124 - Bientôt je voulus méditer sur la douleur ; la nuit était déjà avancée ; le besoin du sommeil fatiguait ma paupière ; je luttai quelque temps ; enfin je fus obligé de céder , et je m'assoupis ; mais , dans cet intervalle , je crus avoir un songe ; il me sembla voir dans un vaste portique une multitude d'hommes rassemblés ; il avaient tous quelque chose d'auguste et de grand.
Page 70 - ... miroirs ardens dont le foyer pût atteindre la flotte des Romains , il eût été néceflaire d'avoir des miroirs ou convexes ou concaves, d'une telle grandeur , que l'exécution en auroic été absolument impraticable.
Page 130 - Enfin, il nous fit appeler. Tous les amis de ce grand homme et les principaux de l'armée vinrent se ranger autour de lui ; il était pâle, les yeux presque éteints, et les lèvres à demi glacées.
Page 133 - Si ce n'eft pas-là de l'éloquence , de la grandeur & du génie , il n'y en eut jamais. Quelles paroles que celles-ci : Ecoute : quand Néron eut empoifonné fon frère , &c. ! jamais la vérité n'eut un ton plus mâle & plus fublime. Et quel tableau que celui qui termine l'Ouvrage ! quel effet il produirait fur la toile , fi le pinceau d'un grand Artifte l'y retraçait ! J'avoue que la beauté de ce morceau m'a profondément frappé. Ne nous...