Œuvres [ed. by P.A. Grouvelle and P.H. de Grimoard]., Volume 6

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Page 125 - religion, l'honneur, l'intérêt, les alliances et « votre propre signature ne sont rien entre nous, « j'envoie mon cousin, le duc de Vendôme, à la « tête de mes armées pour vous expliquer mes « intentions. Il ne vous donnera que vingt-qua« tre heures pour vous déterminer.
Page 191 - ... quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, et que j'aie fait voir à toute l'Europe que je...
Page 440 - Académie royale d'architecture pleinement, paisiblement et perpétuellement, suivant lesdits statuts, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchements contraires; car tel est notre plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, Nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes.
Page 193 - Non-seulement mon neveu désavoue leurs intrigues, mais il se remet à vous de prendre, à l'égard de l'un et de l'autre, les résolutions que vous jugerez à propos. La meilleure, à mon avis, est d'assoupir incessamment une affaire dont l'éclat n'a déjà fait que trop de mal.
Page 152 - ... préjudice. Je crois donc , puisque vous m'en assurez , que vous voulez effectivement suivre mes avis. Profitez , je vous prie , de ceux que je vais vous donner encore avec la même amitié et la même tendresse pour vous, dont je ne me lasserai point de vous faire ressentir les effets.
Page 206 - J'informe le sieur de Bonnac en dé« tail de l'état de la négociation. Comme il vous en « rendra compte, il ne me reste qu'à vous assurer « que je ne souhaite pas moins la paix pour vous que « pour moi, et que je serai content quand je vous « verrai heureux, et solidement établi sur le trône « d'Espagne. C'est en y contribuant de tout mon « pouvoir que je veux vous faire connoître la tendre « amitié que j'ai pour vous. » Le Roi et la Reine, à la lecture de cette lettre, dont ils...
Page 159 - ... des Ursins vous inspire, vous voulez à quinze ans gouverner une grande monarchie peu affermie, sans conseil. Pouvez-vous en prendre de meilleurs et de plus désintéressés que les miens? Et si la princesse des Ursins agissoit droitement, pourroit-elle vous en donner d'autres?
Page 15 - J'en serai fâché; mais il en faudra prendre un. Il a des talents; mais il n'en fait pas un bon usage. Il donne trop souvent à souper aux princes, au lieu de travailler; il néglige les affaires pour ses plaisirs; il fait attendre trop longtemps les officiers dans son antichambre; il leur parle avec hauteur, et quelquefois avec dureté.
Page 65 - Enfin je soutiens de tous côtés les frais de la guerre; les dépenses en sont immenses, par l'éloignement des lieux où il faut porter mes armes ; et bien loin d'être aidé par l'Espagne à défendre ses propres États, je trouve des contradictions de sa part dans tout ce que je veux faire de plus avantageux pour elle. Si le zèle de mes sujets n'a point de bornes, ils en trouveront enfin aux moyens de m'assister. Je ne dois pas...
Page 121 - Je vois qu'on a entière« ment changé^'esprit.du roi d'Espagne à votre égard. « Non-seulement il me demande instamment, aussi « bien que la Reine, de vous rappeler ; mais je vois « qu'il vous cache ses résolutions, en même temps « qu'il m'en instruit par ses lettres. Le tort que cette « dissention fait aux affaires m'est encore moins sen« sible que la manière dont vous êtes traité.

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