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Artère iliaque externe liée par M. Bouchet.

Arvers. Tumeur trouvée dans le cerveau.

Ascite et Hydrothorax guéries par la ponction.

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Ascite. (Observation d'une) guérie par l'usage intérieur des cantharides.

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Bains sulfureux. (sur l'administration des)

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Bally. (Rapport sur un ouvrage du docteur) relatif à la

fièvre jaune.

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Baron. Observation sur une hydrocéphale chronique.

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200

sexe est

équivoque.

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Batard. Nommé correspondant à Angers.
Béclard. Description d'un individu dont le

- Mémoire sur les a céphales.

Bibliothécaire de la Faculté nommé professeur par une

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Bonnie. Dilatation artificielle du col de l'utérus pour la ligature d'un polype.

Bouchet. Ligature de l'artère iliaque externe.
Bras artificiel.

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Breschet. Description d'un vice de conformation congéniale des membres.

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Brisé-Fradin. Appareil pour respirer sans danger dans les vapeurs et les poussières métalliques. Bry. Cas singulier d'accouchement par les pieds de deux foetus accolés.

Cancer de l'abdomen..

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Carie des dents. (Emploi de la cire dans le cas de) 114 Carteron. Amputation du bras dans l'article, avec résection d'une portion de la clavicule et de l'omoplate.

de recueillir, tant pour la bonté de sa doctrine, que pour la pureté de son style, l'une et l'autre hors de la portée de ces gens qui accusent si haut notre enseignement actuel d'insuffisance et d'imperfection. Peu de temps après, il succéda, dans la chaire de pathologie, à Andouillé, devenu depuis premier chirurgien du Roi, et qui, à ce poste éminent, ainsi que le fit après lui Loustonneau, et comme avant lui l'avaient fait de Lapeyronie et de Lamartinière, offrit le modèle de la décence, de la gravité, des bonnes mœurs, du respect de soi-même, et des égards dus à ceux qui se distinguent par leurs talens et leurs services. Si les deux derniers firent élever, en partie à leurs frais, le magnifique édifice où, depuis vingt ans, les branches non séparées `de la médecine sont enseignées avec tant de lustre et de succès, ce ne fut point pour l'intérêt personnel d› quelques-uns de leurs successeurs, mais pour celui de la science, objet de leur active et généreuse sollicitude.

M. Tenon acquit, en peu d'années, une grande réputation. Les souverains étrangers lui adressaient des élèves à former, et lui en demandaient de tout formés pour le service de leur cour ou de leur armée. C'est ainsi que la chirurgie française attirait déja au Gouvernement une gloire particulière, qu'il se garda bien de dédaigner, et lui ouvrait une source féconde d'avantages de toutes espèces,

A l'âge de trente-trois ans, il fut reçu à l'Académie Royale des Sciences, à la place vacante, depuis sept ans, de J. L. Petit, fameux par la plus rare habileté, et peut-être plus recommandable encore par la proposition si sensée et si franche qu'il fit, le premier, et qu'il fit faire ensuite par Quesnay, aux médecins et aux chirurgiens de son temps, dont il desirait voir terminer les trop longues querelles, de se réunir en un seul corps Ouzième année. Tome IV.

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pour, des deux parties n'en faire qu'une: Unam faciamus utramque.

M. Tenon s'était attiré, tant par ses travaux que par la fermeté et la droiture de son caractère, une telle prépondérance, que les académiciens le plus en crédit, ayant voulu faire supprimer la Classe de l'anatomie, science qu'ils disaient épuisée, il remporta sur eux une victoire complète, quoique long-temps disputée. Il avait débuté par son Mémoire précieux sur l'exfoliation des os; et on sait de combien d'autres écrits ce Mémoire fut suivi.

On ne peut parler des hôpitaux sans se rappeler avec sensibilité tout ce qu'il a fait, écrit, dépensé, et tenté pour rendre plus commode et plus salubre leur construction, et pour établir plus d'ordre et d'économie dans leur administration. Il ne dépendit pas dépendit pas de lui que le premier de tous, l'Hôtel-Dieu de Paris, ne fût transporté loin du centre de cette cité populeuse; mais n'ayant pu y réussir, il attaqua du moins avec force les abus et les usages meurtriers qui régnaient depuis si long-temps dans cette immense maison, d'où ils ont enfin disparu.

Il entreprit la même réforme dans les prisons, et il parvint à rendre incomparablement plus supportable le séjour de ces lieux, qui sont des lieux de sûreté, et non de supplice et de tourmens.

Appelé à la première assemblée législative, il y déploya ce zèle philanthropique et cet enthousiasme du bien qui présidaient à toutes ses actions. Aucun publiciste n'a mieux tracé les causes, les effets, et les remèdes de la mendicité. L'orphelin, l'enfant délaissé, le débile et indigent vieillard, trouvèrent en lui un digne émule de Vincent-de-Paule. Il ne connaissait d'autres desirs, d'autres besoins que de se rendre utile à ses semblables, et de reculer les limites de la science qui leur est la plus

utile. Tout plein de ces pensées, il ne cessait d'écrire,' de représenter, de solliciter; et il reproduisait l'instruction sous toutes les formes possibles. Sa maison pou→ vait à peine contenir les dessins, les instrumens anciens et modernes, les pièces d'anatomie, les os extraordinaires ou malades, les modèles de toutes sortes d'appareils, qu'il y accumulait chaque jour; et quand, au milieu de ces nombreuses collections, de ces savans débris de la vie, de ces mouurens divers des misères de l'homme, on allait le visiter, on le voyait s'animer d'une nouvelle ardeur; il semblait rajeûnir, et on admirait à-la-fois son inépuisable mémoire, son infatigable activité, la profondeur de ses vues, et sa ferveur toujours croissante pour l'avancement des sciences et le bonheur du genre humain.

Avec quel plaisir il assistait à nos séances, où si souvent il fit entendre la voix imposante de la plus longue expérience! Avec quelle dignité il présida la première Classe de l'Institut, quoiqu'il fût déja plus qu'octogénaire ! Ses recherches et ses observations sur les dents occuperont une place grande et remarquable dans le dépôt de nos travaux; et sans doute qu'il nous aura légué bien d'autres manuscrits auxquels il n'a pu mettre la dernière main.

Ami des champs, il se retirait de temps en temps à sa ferme de Massy, près Paris, pour y goûter les douceurs du repos, et y méditer en silence sur les vérités dont il se proposait d'enrichir son art. Hélas! ce repos et ce silence, que la révolution de 1789 avait déja tant de fois troublés, il a eu, dans ces derniers temps, la douleur de les voir s'anéantir à jamais pour lui. Sa paisible retraite fut envahie par les troupes étrangères. Une bibliothèque qui faisait son bonheur, fut entièrement bouleversée; et durant cette époque de ruine et de désolation, ceux qui auraient dù le protéger ne firent

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