On trouve chez le méme libraire :

L'Annuaire historique pour 1818, 1819, 1820, 1821, 1822, 1823 et 1824, 1 volume in-8° pour chaque année. Prix : 12 fr.; Et l'Histoire des Kosaques, du même auteur ; 2 vol. in-8. Prix : 8 fr.

HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR

1819,

AVEC un Appendice contenant les actes publics, traités, notes diplomatiques,
papiers d'États et tableaux statistiques, financiers, administratifs et nécro-
logiques; - une Chronique offrant les événemens les plus piquans, les
causes les plus célèbres, etc. ; et une revue des productions les plus remar-
quables de l'anuée, dans les sciences, dans les lettres et dans les arts.

PAR C.-L. LESUR,

AUTEUR DE LA FRANCE ET LES FRANÇAIS EN 1817, ETC,

PRÉFACE.

Ꮮ n'y a qu'une opinion sur l'utilité de l'ouvrage dont nous publions le second volume, ou plutôt la seconde année. Il est déjà connu dans toute l'Europe. Il a obtenu le suffrage de ceux qui décident en dernier résultat des succès littéraires. Leur indulgence a voulu récompenser notre zèle. Nous la justifierons par de nouveaux efforts.

Des gens de lettres, des publicistes distingués par leur talent et leur ardeur pour tout ce qui est honorable et utile, avaient, en même temps que nous, formé le plan d'un Annuaire universel, qui eût été comme un compte rendu de la situation comparée des nations sous tous les rapports sociaux. La publication de l'Annuaire historique les y a fait renoncer. Nous leur devons d'abord des remercimens pour la bienveillance avec laquelle ils l'ont jugé (1). Mais nous leur devons davantage pour la bonté qu'ils ont eue de nous don

(1) « Aussitôt que nous avons eu connaissance de la publication de cet excellent ouvrage, dit un des rédacteurs de la Revue, comme le but principal que nous nous étions imposé se trouvait rempli, nous avons renoncé à établir, par un recueil du même genre, une concurrence au moins inutile, et nous nous sommes félicités de voir qu'un homme d'un mérite distingué, et surtout ami de son pays, avait eu la même idée que nous, et avait pris les devans pour l'exécution. »

( Revue encyclopédique, numéro de novembre 1819, p. 286, etc.)

ner une idée de leur vaste travail. Ils verront, aux améliorations qu'il nous a fournies, que nous en avons soigneusement médité les détails. C'est la manière dont nous nous plaisons à reconnaître un désintéressement dont la littérature offre trop peu d'exemples.

Dans l'impossibilité de suivre tout l'ensemble d'un plan qui nous eût fait sortir de la forme historique, particulière à cet ouvrage, nous avons adopté des divisions qui, en y facilitant les recherches, en rendront la lecture plus agréable, et admettront successivement tous les perfectionnemens et les matériaux qu'il pourra réunir.

L'Appendice, que le lecteur ne confondra pas longtemps avec ces recueils qui ne sont faits que pour grossir les volumes, a été partagé en plusieurs sections dont il n'est pas inutile de rappeler l'objet.

La première et la seconde offrent les documens qu'on a jugés nécessaires à l'intelligence de l'histoire française ou étrangère. Plusieurs de ceux qu'on donne sont inconnus en France. On a préféré ce titre parce qu'il s'y trouve des pièces qui, sans être officielles, n'en sont pas moins importantes, telles que les tableaux statistiques, à la rédaction desquels nous apporterons le plus grand soin.

Nous avons donné plus d'étendue à la Chronique (ou 3 section), partie si piquante par les anecdotes, les procès, et mille particularités que l'histoire ne pouvait admettre, et qui sont pourtant indispensables pour avoir une connaissance vraie des affaires, des opinions et des mœurs du temps.