AUTRES OUVRAGES DE M. A. AULARD Études et leçons sur la Révolution française. PREMIÈRE SÉRIE, 4 édition, 1905, 1 vol. in-16 de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50. (Félix Alean, éditeur.) DEUXIÈME SÉRIE, 3e édition, 1906, 1 vol. in-16 de la Biblio, thèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50. (Félix Alcanéditeur.) TROISIÈME SÉRIE, 2o édition, 1906, 1 vol. in-16 de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50. (Félix Alcan, éditeur). CINQUIÈME SÉRIE, 1907, 1 vol. in-16 de la Bibliothèque d'his- Le culte de la Raison et le culte de l'Être Suprême, 1793- Histoire politique de la Révolution française, 3e édition, La Société des Jacobins, 1889-1897, 6 vol. in-8. (L. Cerf, Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Recueil des actes du Comité de salut public, 1899-1908, La Révolution française et les Congrégations, 1903, 1 vol. in-12. (E. Cornély, éditeur.) Polémique et Histoire, 1904, 1 vol. in-12. (E. Cornély, éditeur.) Taine historien de la Révolution française, 1907, 1 vol.in-16. (Armand Colin, éditeur). Vous ne serez pas surpris qu'un professeur de rhétorique vienne vous parler de l'histoire de cette éloquence dont il est censé enseigner les règles: nous vous élevons dans l'admiration de la tribune antique. Ce n'est pourtant pas de Démosthène ou de Cicéron que je veux vous entretenir aujourd'hui. Nous resterons en France, si vous le voulez bien, et, puisque nous sommes au collège, nous nous demanderons quelle fut l'instruction scolaire des hommes illustres qui inaugurèrent dans notre pays la tribune parlementaire, comment s'étaient comportés, sur les 1. Discours prononcé à la distribution des prix du lycée Janson-de-Sailly, le mardi 4 août 1885. J'étais alors professeur de rhétorique dans ce lycée. AULARD, Études. - IV. 1 bancs, les patriotes qui fondèrent la France no autant par la parole que par l'action: l'étude vie et des œuvres des orateurs est la véritable rique. Je sais bien que la passion politique représen orateurs comme des ignorants dont les balbutier grossiers déshonorèrent cette tribune où devaient ler les Royer-Collard, les Berryer, les Guizot. balbutièrent en effet, ou s'ils fondèrent une école toire digne de notre littérature, ce n'est pas ce q veux chercher aujourd'hui avec vous, chers él mais s'ils avaient fait de bonnes études classiqu ces études influèrent sur leur parole, sur leur tique, sur toute la Révolution. Eh bien, ceux qui ont intérêt à défigurer les gines de notre démocratie, pamphlétaires ou péda n'accordent même pas aux Constituants et aux ventionnels ce que nous appellerions une scola primaire. Voyez, dit-on, les beaux législateurs faisaient des fautes d'orthographe. Et on en re plus de dix dans telle page manuscrite datée de et signée d'un nom républicain. Mais ce qu'on ne pas, c'est que le goût de l'orthographe ne date gu en France que de la réforme romantique. Victor H est un des premiers qui se soit piqué d'écrire toujo les mots comme le veut la grammaire. Voltaire s'en souciait pas1, non plus que Montesquieu. Pas écrivait souvent comme on prononce. Malherbe |