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collaboration à l'Année biologique » publiée par M. le professeur Delage, de la Faculté des sciences de Paris (Sorbonne), et l'une des plus importantes du monde entier. M Terre fournit à cette revue une vingtaine d'articles critiques par an, et son nom s'y montre ainsi imprimé à côté de ceux de savants de premier ordre, membres de l'Institut, du Collège de France, de l'Institut Pasteur, professeurs à la Sorbonne, etc. (1).

(1) Voici la liste complète jusqu'aujourd'hui des travaux originaux de M. Terre :

1896-1897.

1° Un nouveau type de tuberculose (Comptes-rendus des séances de la Société de biologie, 14 mai).

En collaboration avec MM. Bataillon et Dubard.

20 La forme saprophytique de la tuberculose humaine et de la tuberculose aviaire (Comptes-rendus de l'Académie des sciences, 14 juin).

En collaboration avec M. Bataillon.

30 Analyses de divers mémoires de biologie générale (Biologischer Centralblatt et Zoologischer Anzeiger; Année biologique, t II).

4897-1898.

49 Recherches expérimentales sur la valeur diagnostique du serum artificiel dans la tuberculose. (Bourgogne médicale, I.)

20 Tuberculose et pseudo-tuberculose (C. R. Acad. sciences, No février 4898.)

En collaboration avec M. Bataillon.

3° Sur les troubles physiologiques qui accompagnent la métamorphose des insectes holometaboliens. (C. R. des séances de la Soc, de biologie, 28 octobre 4898.)

4o Analyse critique de divers mémoires du Biologischer Centralblatt, du Zool. Anzeiger et du Zeitschrift für vissenschaftliche Zoolgie (Année biologique, t. III.)

4898-1899.

1o La tuberculose au point de vue morphologique. (C. R. de la Soc. de biologie, 14 juillet 1899.)

En commun avec M. Bataillon.

Votre commission vous propose donc, à l'unanimité, d'accorder à M. Terre une médaille de vermeil.

Homologuant les conclusions des rapports entendus, l'Académie décerne, pour 1899, section des sciences, des médailles d'or à:

MM. Alphonse MATHEY, inspecteur adjoint des eaux et forêts à Dijon;

Pierre-Alphonse PÉRON, correspondant de l'Institut, intendant militaire au cadre de réserve, commandeur de la Légion d'honneur, officier de l'instruction publique, président de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, à Auxerre ;

Des médailles de vermeil à :

MM. René BIGEARD, instituteur en retraite à Autun;

2 Divers articles sur la biologie des abeilles. (Revue bourguignonne d'apiculture.)

3 Analyse critique de divers mémoires du Biologischer Centralblatt et du Zool. Anzeiger (Année biologique, t. IV.)

1899-1900.

10 Contribution à l'étude de l'histologie et de l'histogenèse du tissu musculaire chez l'abeille. (C. R. des séances de la Soc. de biologie, 48 novembre 1899, et Bull. Soc. entomologique de France.) 20 Sur un cas d'angine pseudo-membraneuse. (Bourgogne médicale, 4900, 1.)

En collaboration avec M. le Dr Quioc.

30 Sur l'histolyse musculaire des hymenoptères (C. R. Soc. biologie, 27 janvier 4900, et Bull. Soc. entomologique, 27 janvier 1900.) 4° Métamorphose et phagocytose. (C. R. Soc. biologie, 17 février 4900.)

50 Sur l'histolyse du corps adipeux chez l'abeille (C. R. Soc. biologie, 47 février 1900.)

6o Contribution à l'étude de l'histolyse du corps adipeux chez l'abeille. (Bull. Soc entomologique, 24 février 1900.)

7o Sur quelques nouvelles applications possibles de l'Uroxymetre du Dr Michaud. (Bourgogne médicale, 4900, 1.)

Adrien JACQUIN, pharmacien de première classe à Chalon-sur-Saône, ancien préparateur et chef de laboratoire de la Faculté de médecine et de pharmacie de Lyon ;

François-Gabriel FAUTREY, instituteur en retraite à Corrombles, Côte-d'Or ;

Henri LACHOT, instituteur communal à Magnyla-Ville, Côte-d'Or, membre de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur et de la Société des sciences naturelles d'Autun;

Maurice-Charles-Pierre LANGERON, de Dijon, étudiant en médecine à Paris;

Louis-Léon-Benjamin TERRE, de Montréal, Yonne, licencié ès-sciences physiques et ès-sciences naturelles, préparateur d'histoire naturelle à la Faculté des sciences de l'Université de Dijon, membre de la Société entomologique de France, correspondant de la Société bourguignonne d'apiculture;

Et une médaille d'argent à:

M. Henri SULLEROT de Dijon, étudiant en médecine à Paris.

Ainsi fait et délibéré en séance, le mercredi 25 avril 1900.

Le secrétaire-adjoint,
COLLOT.

Vu, le président,

CHABEUF.

SUR LA

Société de Charité Maternelle

DE DIJON

Les institutions charitables, philanthropiques ou humanitaires sont très nombreuses en France. Leur action, toujours utile, s'exerce des façons les plus diverses et leur importance est proportionnée à l'étendue plus ou moins grande de leurs ressour

ces.

Toutes, quelle que soit leur dénomination, bureaux de bienfaisance, hospices, patronages, orphelinats, asiles, ouvroirs, sociétés d'assistance, ont pour but de venir en aide, soit par des secours materiels, soit en leur procurant un abri ou des moyens d'existence, aux indigents et à tous ceux que la maladie, le manque de travail ou toute autre cause mettent momentanément dans la gêne et dans l'obligation de recourir à la charité publique ou privée.

Parmi ces institutions, les plus nécessaires sont sans contredit celles qui ont pour objet de protėger les enfants du premier âge et de diminuer la mortalité souvent considérable qui sévit parmi eux.

Elles touchent en effet de très près à une question qui, depuis longtemps et à juste titre, préoccupe tous ceux qui s'intéressent à l'avenir du pays. Les secours accordés pour les enfants nouveaunés ont pour premier résultat de combattre la dépopulation de la France qui semble augmenter de plus en plus.

Tandis qu'en France l'augmentation annuelle de la population n'a été en moyenne, pendant la dernière période décennale, que de 29.000 individus et paraît toujours s'abaisser, elle est aujourd'hui de plus de 700.000 en Allemagne. En 1896,

il

y a eu 816.000 naissances de plus que de décès: 1.000 mariages donnent en Allemagne 270 enfants, tandis qu'ils n'en donnent en France que 163. Le nombre des mariages est en outre plus faible en France qu'en Allemagne. Sur 100 personnes en situation de se marier, la statistique ne relève pour la France que 45 mariages contre 33 en Allemagne. Il n'est que trop facile de pressentir dans ces conditions ce que sera la situation respective des deux pays dans vingt-cinq ou trente ans. (G. Blondel, L'Essor industriel et commercial du peuple allemand.)

Les crèches, les sociétés de charité maternelle, sans pouvoir remédier complètement au danger souvent signalé, peuvent tout au moins contribuer à l'atténuer dans une certaine mesure.

Le gouvernement l'a bien compris et dans une circulaire adressée aux préfets, le 3 mai 1883, le ministre de l'intérieur leur recommandait de favoriser le plus possible leur développement, en

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