Page images
PDF
EPUB

TARIF des machines à vapeur à double effet et de rotation, de MM. IMBERT père et fils, à Rive-deGier (département de la Loire).

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

OBSERVATIONS.

7,500

11,000

Dans le prix des machines prises à Rive-de-Gier ne sont pas compris les frais de transport, les maçonneries quelconques, tuyaux aspirans pour la pompe à eau froide. Les sieurs Imbert, père et fils, se chargent de fournir les plans pour le placement des machines, et garantissent, pendant un an, toutes les pièces de leurs machines qui peuvent casser par vice de matière ou de mauvaise confection.

Ils construisent encore dans leurs ateliers des chaudières en tôle et cuivre battu en tout genre, tous moteurs hydrauliques, pompes en cuivre, en fonte et en plomb, à un ou deux corps, pour puits et incendies.

Nota. On accordera toutes sortes de facilités pour les paiemens. La puissance des chevaux, 100 kilog. avec 180 pieds de vitesse par minute.

S. 14.

De la machine à contre-poids.

Voici une machine qui ne peut point s'adapter à toutes les mines, mais qui, pouvant

convenir à quelques localités particulières, nous paraît valoir la peine d'être décrite; elle se voit en Angleterre à la mine de houille du lord Fitz-William, nommée New Kaskgade. Elle se compose de deux caisses qui sont attachées aux deux extrémités d'un même câble, qui passe sur des poulies de renvoi: l'une d'elles se remplit d'eau à la surface de la terre et descend par son propre poids dans un puits, au fond duquel elle se vide; mais en descendant elle a fait remonter l'autre caisse, qui a été chargée en bas et qui, en se remplissant d'eau à son tour, sert de contrepoids à celle qui l'avait fait monter, et la ramène au jour chargée, soit de charbon, soit de pierre à chaux, soit d'ouvriers ou de curieux voyageurs. Mon ami, M. Conrad, qui m'a parlé de ce moyen pour la première fois, s'est fait élever par cette machine et n'en a connu le mécanisme qu'en arrivant au jour. L'on voit que ce moteur, qui a les plus grands rapports avec le balancier hydraulique de M. Dartigue, ne convient que dans les mines qui ont un écoulement naturel, puisqu'elle introduit une certaine quantité d'eau à chaque voyage, et qu'elle exige, ou deux puits très-voisins, ou un puits partagé du haut en bas par une cloison verticale.

S. 15.

De la machine à colonne d'eau.

Cette machine, ou plutot ce moteur, dont on doit l'invention à M. Hoëll, machiniste des mines de Schemnitz en Hongrie, consiste dans une seule colonne d'eau qui presse sur un piston, en raison directe de la base et de la hauteur de cette colonne; mais cette machine, qui est à la fois la plus simple, la plus économique et le plus puissant de tous les moteurs, sans en excepter, dit M. Baillet, la machine à vapeur elle-même, n'est malheureusement susceptible d'être employée que dans les mines qui sont pourvues d'une galerie d'écoulement, et elle est d'autant plus énergique et d'autant plus avantageuse, que la galerie d'écoulement est percée à une plus grande profondeur, et que l'on peut donner par cela même une plus grande hauteur à la colonne d'eau, qui doit se remplir par sa partie supérieure et se vider par le bas au moyen d'un système de robinets qui, en s'ouvrant et se fermant alternativement, fait monter et descendre un piston dont la tige produit un mouvement de rotation à l'aide de bielles, de manivelles, de volans et de régulateurs, qui obligent le câble à s'enrouler sur un tambour horizontal ou vertical. Cette machine, qui est décrite et figurée dans plusieurs ouvrages, et en particulier dans les Voyages métallurgiques de

Jars, dans le tome II de la Richesse minérale de M. de Villefosse, et dans le tome IX des Annales des mines, est exécutée non-seulement en Hongrie, où elle a été inventée, mais encore aux mines de plomb de Védrin et de Poullaouen en Bretagne, dans les salines de la Bavière, au Bleyberg en Carinthie, etc.

Celle de Védrin, qui a été exécutée par les soins de M. Bouesnel, se compose d'une colonne de tuyaux de fer fondu de 6 pouces (0,16) de diamètre et de 250 pieds de haut. 1

S. 16.

Des machines à tirailles et à varlets en fer ou en bois, mues par des roues hydrauliques ou autrement.

Lorsque l'on se sert d'une chute d'eau ou du courant d'une rivière pour faire marcher une machine, soit à l'orifice d'un puits, soit dans l'intérieur des travaux souterrains, on est souvent obligé d'y transmettre le mouvement au moyen d'une suite de tringles de fer ou de tirailles en bois qui s'attachent à la manivelle d'une roue hydraulique, d'un diamètre plus ou moins grand, et comme il est assez rare que ces tirailles suivent une ligne droite, on se sert de bras de renvoi qui font un angle droit avec la tringle, ainsi que cela se

1 Annales des mines, tom. IV, pag. 59.

pratique en petit pour le tirant des sonnettes d'appartement.

Ces bras ou varlets sont tantôt attachés à des arbres couchés et tantôt à des arbres droits. Les machines à tirailles de bois sont très-employées dans les salines pour faire marcher les pompes qui sont destinées à élever l'eau des sources au sommet des bâtimens de graduation.

Les tirailles de fer sont employées pour faire monter les beines de minerai au moyen de plusieurs cylindres et de tambours mobiles, sur lesquels des chaînes sans fin viennent s'enrouler d'un bout et se dévider de l'autre à l'aide de l'action simultanée de la manivelle, qui agit dans un sens, et d'un contre-poids, qui agit dans l'autre. Il existe une de ces machines à la mine de plomb de Vienne, département de l'Isère, et une autre à peu près semblable aux mines de Servoz, en Savoie, dont la tringle a 700 pieds de long et est mise en mouvement par la manivelle de la roue du boccard. Je renvoie les exploitans à la 9. leçon de dynamie de M. Ch. Dupin, pour la meilleure méthode de construction des roues hydrauliques à palettes et à aubes. Mais nous devons dire ici que les courans et les chutes d'eau ménagées avec art, sont des moteurs excellens, qu'il faut employer toutes les fois que l'on peut en disposer. Heureusement les mines métalliques, qui sont presque toujours situées dans des pays de montagne, sont par cela même

« PreviousContinue »