DES DEUX CONCORDATS DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET DE LA RÉPUBLIQUE CISALPINE DE SON COURONNEMENT COMME EMPEREUR DES FRANÇAIS ET DE CELLES DE FRANCE PAR AUGUSTIN THEINER PRÉFET DES ARCHIVES DU VATICAN, CONSULTEUR DE DIVERSES CONGREGATIONS, ETC., ETC. TOME DEUXIÈME DEUXIÈME PARTIE: Concordat de 1803; TROISIÈME PARTIE: Sacre. PIÈCES JUSTIFICATIVES BAR-LE-DUC. L. GUÉRIN & Cle, IMPRIMEURS-ÉDITEURS PARIS E. DENTU, LIBRAIRE ÉDITEUR 1869 V. PALME, LIBRAIRE ÉDITEUR LE CONCORDAT ITALIEN DE 1803. CHAPITRE PREMIER. Situation de l'Eglise dans la République cisalpine. Proclamation des Cisalpins contre le Pape, et défense faite aux évêques de recourir à Rome. Bonaparte s'oppose au progrès de l'impiété. Dépouillement des églises. On défend aux évêques de nommer le Saint-Siége dans leurs mandements. Indulgence du Saint-Siége à ce sujet. Noble conduite de Bonaparte. Consulte extraordinaire d'Etat des Cisalpins convoquée par le premier Consul, à Lyon. Les évêques et le clergé y interviennent. La République Cisalpine, sur l'insinuation de Bonaparte, se rapproche du Saint-Siége et charge M. Cacault de la réprésenter ud interim à Rome. Lois organiques pour le clergé proclamées à Lyon. En Italie, comme en France, Napoléon a rendu les plus grands services à la religion. Le Concordat de 1803 est son œuvre et rendra sa mémoire toujours chère à l'Eglise et à la postérité. C'est ce Concordat qui a mis un terme à la guerre sauvage, que les Cisalpins, ces enfants dégénérés de l'Eglise, lui faisaient à cette époque. Si ce Concordat ne produisit pas le résultat que l'Eglise en attendait justement, ce ne fut pas la faute de Napoléon, mais uniquement celle des Cisalpins, qui, par leur esprit irréligieux autant que par leur insigne mauvaise foi, traversèrent et détruisirent toutes les dispositions concertées par le Pape et Napoléon en faveur de l'Eglise. Les monuments du CONCORDAT. TOME II. 1 |