Lycée: ou, Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 11F. Didot, imprimeur du roi et de l'Institut, 1822 - Bible |
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Popular passages
Page 580 - Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places; tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Page 580 - Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu, perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes; et vous voulez jouter!...
Page 370 - Le bruit est pour le fat, la plainte est pour le sot, L'honnete homme trompe s'eloigne et ne dit mot.
Page 91 - Ah ! laisse-moi , Phénice , à mes mortels ennuis ; Tu redoubles l'horreur de l'état où je suis. Laisse-moi : ta pitié , tes conseils , et la vie , Sont le comble des maux pour la triste Isménie. Dieux justes! ciel vengeur, effroi des malheureux, Le sort qui me poursuit est-il assez affreux?
Page 16 - Sauve des malheureux si voisins du naufrage, « Dieu puissant, m'écriai-je, et rends-nous au rivage; « Le premier des sujets rencontré par son Roi , « A Neptune immolé satisfera pour moi.... « Mon sacrilège vœu rendit le calme à l'onde...
Page 319 - L'aigle d'une maison n'est qu'un sot dans une autre. Je dis ici qu'Éraste est un mauvais plaisant ; Eh bien, on dit ailleurs qu'Éraste est amusant. Si vous parlez des faits et des tracasseries, Je n'y vois, dans le fond, que des plaisanteries ; Et si vous attachez du crime à tout cela, Beaucoup d'honnêtes gens sont de ces fripons-là : L'agrément couvre tout, il rend tout légitime.
Page 372 - Non pas, s'il vous plaît; ce serait un meurtre; il ne vieillira qu'avec le temps, et n'enlaidira qu'à force de durer; je veux qu'il n'appartienne qu'à moi, que personne n'ait à voir ce que j'en ferai, qu'il ne relève que de moi seule. Si j'étais mariée, ce ne serait plus mon visage; il serait à mon mari qui le laisserait là, à qui il ne plairait pas, et qui lui défendrait de plaire à d'autres; j'aimerais autant n'en point avoir.
Page 69 - Jusques aux courtisans qui me rendent hommage , Mon palais , tout ici n'a qu'un faste sauvage : La nature, marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre aux désirs de l'homme Rien qui puisse tenter l'avarice de Rome.
Page 42 - L'horreur a suspendu l'usage de mes sens : A mille affreux objets l'âme entière livrée, Ma frayeur m'a jeté sans force aux pieds d'Atrée. Le cruel d'une main semblait m'ouvrir le flanc, Et de l'autre à longs traits m'abreuver de mon sang.
Page 83 - Vous connaissez assez un cœur comme le mien , Pour croire que sur lui l'amour ait quelque empire : Mon époux est vivant , ainsi ma flamme expire. Cessez donc d'écouter un amour odieux , Et surtout gardez-vous de paraître à mes veux.