Dictionnaire pour l'intelligence des auteurs classiques, grecs et latins: tants sacrés que profanes, contenant la géographie, l'histoire, la fable, et les antiquités... |
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Common terms and phrases
affez affure ainfi auffi avoient avoit ayant c'eft c'étoit caufe chofe Cicéron combat confacré confidérable Confuls Crév Déeffe deffein Dieu Dieux Diodore de Sicile Énée enfans enfuite ennemis étoient étoit faifoient faifoit fans fe trouve feconde fecours felon fent feroit fervir feul fille fituée Flav foin foit foldats fon fils fon pere font fous fouvent ftatue fuite fuivant fujet furnom Grecs guerre habitans Hift hommes Infcript Jefus Jefus-Chrift jufqu'à Jule Céfar Jule Conftance Julius Agricola Junon Jupiter l'Acad l'an de Rome Labéon Labienus Lacédémoniens laiffa Lamia Laodicée Lares Latins Latium loix long-tems Lycurgue Magnence maifon ment Montf n'avoit n'eft nommé paffage paffer païs Pauf Paufanias Perfes perfonne peuple Plin plufieurs Poëte préfent Prince Ptolem refte rent Romains s'étoient Sénat Sparte Strab Strabon temple tems tion Tite-Live troupes voyoit כג ככ כל
Popular passages
Page 278 - Laconie en trente mille parts, qu'fl &£%?<«. diftribua à ceux de la campagne , & il fit neuf £«££ mille parts du territoire de Sparte , qu'il diftribua à autant de Citoyens. D'autres difent qu'il n'en fit que fix mille , & que les autres trois mille furent ajoutées par le Roi Polydore.
Page 282 - Onëtoit obligé de fe trouver au repas public ; & longtems après, le Roi Agis, au retour d'une expédition glorieufe , aiant voulu s'en difpenfer pour manger avec la Reine fa femme, fut réprimandé & puni. Les enfans même fe trouvoient à ces repas, Se on les y menoit comme à une école de fagefle & de tempérance.
Page 312 - Grèce ; de sorte qu'elles étaient toujours ennemies, plus encore par la contrariété de leurs intérêts que par l'incompatibilité de leurs humeurs. Les villes grecques ne voulaient la domination ni de l'une ni de l'autre ; car outre que chacun souhaitait pouvoir conserver sa liberté, elles trouvaient l'empire de ces deux républiques trop fâcheux.
Page 389 - ... ou l'interpofition d'un corps le rendent inutile , & qu'il exige l'attention plutôt qu'il ne l'excite ; on s'avifa enfin de lui fubftituer les artidilations de la voix , qui , fans avoir le même rapport avec certaines...
Page 389 - ... difficile à pratiquer pour des hommes dont les organes greffiers n'avoient encore aucun exercice , & plus difficile encore à concevoir en ellemême, puifque cet accord unanime dut être motivé, & que la .parole paroît avoir été fort sjîéceffaire pour établir l'ufage de la parole.
Page 389 - Comme ce cri n'étoit arraché que par une forte d'inftinft dans les occafions preffantes , pour implorer du fecours dans les grands dangers , ou du foulagement dans les maux violens , il n'étoit pas d'un grand ufage dans le cours ordinaire de la vie , où regnent des fentimens plus modérés.
Page 404 - Que les hommes enfuite , trop épris des douceurs de cette fociété , ayent voulu éluder l'intention & les ordres du Créateur, qui les deftinoit à peupler toutes les parties de la terre; & que, pour les y contraindre , Dieu ait jugé à propos de confondre...
Page 311 - Lacédémone étoient sans comparaison les principales. On ne peut avoir plus d'esprit qu'on en avoit à Athènes , ni plus de force qu'on en avoit à Lacédémone. Athènes vouloit le plaisir : la vie de Lacédémone étoit dure et laborieuse. L'une et l'autre aimoit la gloire et la liberté : mais à Athènes la liberté tendoit naturellement à la licence ; et contrainte par des lois sévères à Lacédémone, plus elle étoit...
Page 297 - Il ne fera pas hors de propos d'en rapporter un exemple , pour faire entendre ce que je dis. A toutes les fêtes de Sparte, il y avoit trois chœurs , par rapport aux trois âges de l'homme. Le premier étoit celui des vieillards qui commençoient en chantant ; Nous avons été jadis Jeunes , vaillans &• hardis. Le fécond, celui des jeune» gens qui répondoient : Nous le femmes maintenant , A l'épreuve à tout venant.
Page 387 - ... ne concluoit-il la même chose de la société ? » Celle-ci s'enracine donc bien, comme le langage, dans une Révélation. Nier cet ordre révélé, c'est « substituer [ses] pensées aux documents que l'esprit-saint lui-même nous a fait passer », c'est « contredire sans pudeur et sans succès le témoignage le plus authentique qui ait été rendu à la vérité par l'auteur même de toute vérité...