Recueil des Travaux, Volume 8

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Popular passages

Page 55 - Je l'ai cru blessé, et me suis avancé pour prier les princes de suspendre : « Un moment, messeigneurs, leur ai-je dit, si vous n'approuvez pas la représentation que j'ai à vous faire, vous serez les maîtres de recommencer; mais , à mon avis , en voilà quatre fois plus qu'il n'en faut pour le fond de la querelle, et je m'en rapporte à M. de Vibraye, dont l'opinion doit avoir du poids en pareille matière. — Je pense absolument comme M. de Crussol , a répondu M. de Vibraye, et qu'en voilà...
Page 72 - ... allez dire à votre maître que nous sommes ici par la puissance du peuple, et qu'on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes.
Page 246 - Les fonds inférieurs sont assujettis , envers ceux qui sont plus élevés, à recevoir les eaux qui en decoulent naturellement sans que la main de l'homme y ait contribué. Le propriétaire inférieur ne peut point élever de digue qui empêche cet écoulement.
Page 35 - Vous êtes, Sire, notre souverain seigneur; la • puissance de Votre Majesté vient d'en haut , • laquelle ne doit compte de ses actions, après < Dieu , qu'à sa conscience ; mais il importe à sa < gloire que nous soyons des hommes libres , et < non pas des esclaves; la grandeur de son Etat • et la dignité de sa couronne se mesurent par la < qualité de ceux qui lui obéissent.
Page 199 - ... si ce n'est par hasard dans l'expression. Le rire est la dernière des facultés de l'homme. L'envie rit, la malignité rit, l'ironie rit, le mépris rit, la foule rit dans ses mauvais jours ; jamais la bonté, jamais la pitié, jamais l'amour, jamais la piété, jamais la charité, jamais la vertu, jamais le génie, jamais le dévouement, jamais la sagesse. Malheur au peuple athénien qui riait de tout, même de ses gloires et de ses...
Page 302 - ... yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments. Hélas ! Quand reviendront de semblables moments ! Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ! Ah ! si mon cœur osait encor se renflammer ! Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ? Ai-je passé le temps d'aimer?
Page 197 - Quiconque se borne à vaincre une difficulté pour le mérite seul de la vaincre est un fou; mais celui qui tire du fond de ces 'obstacles mêmes des beautés qui plaisent à tout le monde est un homme très sage et presque unique.
Page 311 - ... et une fois qu'ils en avaient goûté , les pélerins ne pouvaient se rassasier de sa douceur. Cette espèce de plante est cultivée tous les ans par les agriculteurs de ce pays avec un soin infini. A l'époque de la moisson , et lorsque la canne a mûri , les indigènes la broient dans des mortiers, font filtrer le suc qu'ils en ont extrait et le recueillent dans des vases où ils le laissent reposer jusqu'à ce qu'il soit pris et durci, présentant alors l'apparence de la neige ou du sel blanc.
Page 54 - Sur cela, chacun a mis son épée nue sous son bras, et les deux princes ont marché l'un à côté de l'autre, en causant ensemble, moi suivant M. le comte d'Artois, et M. de Vibraye
Page 54 - ... l'a vu, il a sauté à terre, et, allant droit à lui , il lui a dit en souriant : Monsieur, le public, prétend que nous nous cherchons. M. le duc de Bourbon a répondu , en ôtant son chapeau : Monsieur, je suis ici pour recevoir vos ordres. — Pour exécuter les vôtres, a repris M. le comte d'Artois , il faut que vous me permettiez d'aller à ma voiture. Et étant retourné à son carrosse , il ya pris son épée : ensuite il a rejoint M. le duc de Bourbon. Ils sont entrés sous le bois,...

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