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LA PARISIENNE,

marche nationale,

PAR M. CASIMIR DELAVIGNE.

PEUPLE français, peuple de braves,
La Liberté rouvre les bras;

On nous disait : Soyez esclaves !
Nous avons dit: Soyons soldats!
Soudain Paris dans sa mémoire
A retrouvé son cri de glòire :
En avant marchons

» Contre leurs canons,

A travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire !»

Serrez vos rangs; qu'on se soutienne!
Marchons chaque enfant de Paris
De sa cartouche citoyenne

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Fait une offrande à son pays.

O jours d'éternelle mémoire!

Paris n'a plus qu'un cri de gloire : «En avant marchions, etc.

La mitraille on vain nous dévore
Elle enfante des combattans.
Sous les boulets voyez éclore
Ces vieux généraux de vingt ans.
O jours d'éternelle mémoire!
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
. En avant: marchons, etc. »

Pour briser ces masses profondes,
Qui conduit nos drapeaux sanglans?
C'est la Liberté des Deux-Mondes,
C'est Lafayette en cheveux blancs!
O jours d'éternelle mémoire!
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :

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Soldat du drapeau tricolore,
D'ORLEANS, toi qui l'as porté,
Ton sang se mêlerait encore
A celui qu'il nous a coûté.
Comme aux beaux jours de notre histoire,
Tu rediras ce cri de gloire :

En avant! marchons, etc.

Tambours, du convoi de nos frères
Roulez le funèbre signal,

Et nous, de lauriers populaires
Chargeons leur cercueil triomphal.
O temple de deuil et de gloire?
Panthéon, reçois leur mémoire !
Portons-les, marchons,

Découvrons nos fronts,

Soyez immortels, vous tous que nous pleurons, Martyrs de la victoire !

Les trois couleurs sont revenues,

Et la Colonne avec fierté

Fait briller à travers les nues
L'arc-en-ciel de la Liberté.

O jours d'éternelle mémoire!
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
«En avant! marchons,

» Contre leurs canons

A travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire ! »

FIN DE LA PARISIENNE.

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