Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et drames des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table générale ...Mme veuve Dabo, 1823 - French drama |
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ADÉLAÏDE affreux aime Allez ALVAREZ ALZIRE amant amour Angoulême autels barbare Benoît XIV bienfaits bonheur bras cher cieux cœur COUCY courroux crains crime CROUPILLA cruel daigne DANGESTE déja destin dieu dieux dois douleur duc de Vendôme ÉMIRE ennemis époux esprit EUPHÉMON FILS EUPHÉMON PÈRE FIEREN FIERENFAT fille forfaits frère funeste fureur gloire Guesclin Gusman hélas Hercide héros heureux homme horrible hymen infortuné j'ai j'aime j'ose JASMIN jour l'amour l'horreur larmes lieux LISE m'accable m'aime MADAME CROUPILLAC MAHOMET main maître malheureux MARTHE Mecque Médine meurs monsieur MONTÈZE mort mortels mourir NEMOURS ô ciel OMAR PALMIRE pardonne parle patrie peuple PHANOR pieds pitié pleurs prince puis-je punir qu'un remords RONDON sais sang SCÈNE secret SÉIDE seigneur sentiments serments servir seul soldat sort supplice TAÏSE Tartuffe tendresse Théâtre trahir traître tremble trépas triste tyrans VENDÔME vengeance venger vertu veux vœux vois voix Voltaire yeux ZAMORE ZOPIRE
Popular passages
Page 98 - C'est le crime d'un lâche, et non pas une erreur : C'est trahir à la fois , sous un masque hypocrite , Et le Dieu qu'on préfère , et le Dieu que l'on quitte : C'est mentir au ciel même, à l'univers, à soi.
Page 39 - IV, même au milieu de ses faiblesses. -On retrouvera dans presque tous mes écrits cette humanité qui doit être le premier caractère d'un être pensant : on y verra (si j'ose m'exprimer ainsi ) le désir du bonheur des hommes , l'horreur de l'injustice et de l'oppression; et c'est cela seul qui a jusqu'ici tiré mes ouvrages de l'obscurité où leurs défauts devaient les ensevelir.
Page 183 - Votre sainteté voudra bien pardonner la liberté que prend un des plus humbles , mais l'un des plus grands admirateurs de la vertu , de consacrer au chef de la véritable religion un écrit contre le fondateur d'une religion fausse et barbare. A qui pourrais-je plus convenablement adresser la satire de la cruauté et des erreurs d'un faux prophète, qu'au vicaire et à l'imitateur d'un Dieu de paix et de vérité ! Que votre sainteté daigne permettre que je mette à ses pieds et le livre et l'auteur....
Page 201 - Le glaive et l'Alcoran, dans mes sanglantes mains, Imposeraient silence au reste des humains; Ma voix ferait sur eux les effets du tonnerre, Et je verrais leurs fronts attachés à la terre : Mais je te parle en homme, et sans rien déguiser; Je me sens assez grand pour ne pas t'abuser...
Page 100 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance, Et le mien , quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 201 - L'Inde esclave et timide, et l'Egypte abaissée, Des murs de Constantin la splendeur éclipsée ; Vois l'empire romain tombant de toutes parts, Ce grand corps déchiré, dont les membres épars Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces' débris du monde élevons l'Arabie.
Page 120 - Et de porter le nom de son amant ! Votre maison , vos gens , votre livrée , Tout vous retrace une image adorée ; Et vos enfans , ces gages précieux , Nés de l'amour , en sont de nouveaux nœuds.
Page 39 - Os a tâché dans cette tragédie, toute d'invention et d'une espèce assez neuve , de faire voir combien le véritable esprit de religion l'emporte sur les vertus de la nature.
Page 204 - Avant qu'un tel nœud nous rassemble, Les enfers et les cieux seront unis ensemble. L'intérêt est ton dieu , le mien est l'équité ; Entre ces ennemis il n'est point de traité. Quel serait le ciment , réponds-moi , si tu l'oses , De l'horrible amitié qu'ici tu me proposes ? Réponds : est-ce ton hls que mon bras te ravit?
Page 100 - Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil, Le ciel venge la terre: il est juste; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé. J'étais maître en ces lieux, seul j'y commande encore; Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore.