Histoire de France, Volume 9

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Page 81 - Dieu seul , il n'ya puissance en terre , quelle qu'elle soit, spirituelle ou temporelle, qui ait aucun droit sur son royaume, pour en priver les personnes sacrées de nos Rois ni dispenser ou absoudre leurs sujets de la fidélité et obéissance qu'ils lui...
Page 431 - Pour augmenter leur désir de bien combattre , il leur promettait que leurs prisonniers seraient à eux , qu'il leur laisserait toute la rançon. Aux archers des communes , qui faisaient la force de son armée , il faisait espérer les franchises de la noblesse , et leur disait que les Français avaient juré de leur couper trois doigts de la main droite pour les empêcher de tirer des flèches. La nuit se passa ainsi , chacun apprêtant ses armes , rajustant les courroies de sa cuirasse ; les archers...
Page 79 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 435 - Les gardes-du-corps environnèrent à l'instant le chevalier qui venait de mettre en péril la vie de leur maître. Il éleva la main en disant : « Je suis le duc d'Alençon et je me rends à vous.
Page 300 - ... à aller, avec une troupe de cinq cents lances, mettre la ville à feu et à sang. Le comte de Blois s'employa encore , et , par menaces et par exhortations , il parvint à sauver Valenciennes. Si l'on fût entré à Gand ,. comme on l'eût pu faire au premier moment, lorsque la victoire de Rosebecque y avait jeté l'alarme et le trouble , la guerre eût été finie ; mais les pillages de l'armée française , et le peu d'obéissance qu'on y trouvait , furent cause que les Gantois eurent le temps...
Page 324 - ... beaucoup. Il avait sur la tête un chaperon de velours écarlate, orné d'un chapelet de grosses perles, que lui avait donné la reine à son départ. Derrière lui étaient deux pages à cheval; l'un portait un de ces beaux casques d'acier, légers et polis, qu'on fabriquait alors à Montauban ; l'autre tenait une lance, dont le fer avait été donné au roi par le sire de La Eivière, qui l'avait rapporté de Toulouse, où on les forgeait mieux que nulle part ailleurs.
Page 440 - Duc une pension de quatre-vingt mille écus et le gouvernement de Picardie pour son fils. Le Dauphin lui écrivit en même temps, de sa main, qu'il le priait de différer sa venue jusqu'à Noël. Peu de jours après , le 15 novembre , l'ordre fut adressé au prévôt de Paris de ne souffrir qu'aucun seigneur du sang royal entrât dans la ville avec des gens d'armes, de rompre, s'il le fallait, les ponts , et de garder les passages des rivières. Lorsque le Duc reçut les nouvelles de la bataille...
Page 439 - L'évêque de Guines vint ensuite bénir ce triste cimetière de la noblesse de France. Lorsque la nouvelle de cette déplorable bataille fut arrivée à Paris et à Rouen, où était encore le roi , la désolation fut générale ; tous s'affligeaient du malheur et encore plus de la honte du royaume...
Page 77 - Etats de servir et aider le Roi touchant ces • matières, et en ce lui obéir de tout leur pouvoir et puissance, et de vivre et • mourir avec lui en cette querelle....
Page 213 - Il leur parla encore longtemps , leur donna les plus sages conseils, puis il fit apporter la sainte couronne d'épines , et lui adressa une longue prière. Il demanda aussi qu'on tirât du trésor de Saint-Denis sa couronne royale , et la fit poser aux pieds de son lit.

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