Les pensées de J.J. Rousseau: citoyen de Genève, Volumes 1-2J.-A. Joly, 1806 |
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... souvent dicté les maximes précieuses qui composeront ce volume . J'ai fait disparoître autant que j'ai pu le Sophiste hardi , pour n'offrir que l'Ecrivain brillant et mâle , l'homme sensible et penseur . Le penchant qu'un Auteur de ce ...
... souvent dicté les maximes précieuses qui composeront ce volume . J'ai fait disparoître autant que j'ai pu le Sophiste hardi , pour n'offrir que l'Ecrivain brillant et mâle , l'homme sensible et penseur . Le penchant qu'un Auteur de ce ...
Page 20
... souvent ces deux langages se contredisent , et alors lequel faut - il écouter Trop souvent la raison nous trompe , nous n'avons que trop acquis le droit de la recuser ; mais la Cons- cience ne trompe jamais , elle est le vrai guide de l ...
... souvent ces deux langages se contredisent , et alors lequel faut - il écouter Trop souvent la raison nous trompe , nous n'avons que trop acquis le droit de la recuser ; mais la Cons- cience ne trompe jamais , elle est le vrai guide de l ...
Page 33
... biens et souvent le meilleur moyen de se donner les choses dont on manque est de s'ôter celles qu'on a¡ c'est à force de nous travailler pour augmenter notre bonheur , que nous le changeons en misère DE J. J. ROUSSEAU . 33.
... biens et souvent le meilleur moyen de se donner les choses dont on manque est de s'ôter celles qu'on a¡ c'est à force de nous travailler pour augmenter notre bonheur , que nous le changeons en misère DE J. J. ROUSSEAU . 33.
Page 34
... souvent qu'un infortuné qui cher- che à donner le change aux autres , et à s'étourdir lui - même . Ces gens si riants , si ouverts , si sérieux dans un cercle , sont presque tous tristes et grondeurs chez eux , et leurs domestiques ...
... souvent qu'un infortuné qui cher- che à donner le change aux autres , et à s'étourdir lui - même . Ces gens si riants , si ouverts , si sérieux dans un cercle , sont presque tous tristes et grondeurs chez eux , et leurs domestiques ...
Page 40
... souvent à faire , il est toujours doux de les avoir faits , et l'on n'a jamais vu per- sonne se repentir d'un bonne action . Une ame une fois corrompue l'est pour toujours , et ne revient plus au bien d'elle - même à moins que quelque ...
... souvent à faire , il est toujours doux de les avoir faits , et l'on n'a jamais vu per- sonne se repentir d'un bonne action . Une ame une fois corrompue l'est pour toujours , et ne revient plus au bien d'elle - même à moins que quelque ...
Common terms and phrases
Abbé de Saint-Pierre actions agréable aimer amans ames apprend arts Athéisme auroit avoit beau beauté besoin bonheur Brasidas carac caractere choses Citoyen cœur connoissance connoître d'autrui déja desirs dire doit donne enfans étoient étoit eût faudroit femme Femmes Femmes femmes ou maîtresses foible foiblesse force gens goût gouvernement grace Hérodote heureux heureux comme Dieu hommes honnête humain idées jamais jamais con juger l'ame l'amour l'autre l'esprit l'homme l'Homme sauvage l'imagination langue des Signes Luxe maître malheureux maniere maux méchans Médecine ment mieux misere mœurs monde morale n'en nature nourrir objet par-tout paroître passions peine penser peuples philosophie plaire plaisir plaisirs préjugés premiere qu'à qu'un raison rend reste reux riches rien roit s'il sage sait savent science Scythes sensible sent sentimens seroient seroit seul sexe sitôt société Socrate soin sort Sparte talens tems tion vérité vertu veut vices vivre Voilà voit voudroit vrai
Popular passages
Page 20 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 94 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour ainsi dire, la nature humaine ; de transformer chaque individu, qui, par luimême, est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être ; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer ; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature.
Page 10 - Quand Platon peint son juste imaginaire, couvert de tout l'opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante que tous les Pères l'ont sentie , et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 9 - Je vous avoue que la majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe, qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que Celui dont il fait l'histoire , ne soit qu'un homme lui-même?
Page 7 - Être des êtres, je suis parce que tu es; c'est m'élever à ma source que de te méditer sans cesse. Le plus digne usage de ma raison est de s'anéantir devant toi : c'est mon ravissement d'esprit, c'est le charme de ma faiblesse, de me sentir accablé de ta grandeur.
Page 97 - Il ya deux sortes de dépendances : celle des choses, qui est de la nature; celle des hommes, qui est de la société. La dépendance des choses, n'ayant aucune moralité, ne nuit point à la liberté, et n'engendre point de vices : la dépendance des hommes étant désordonnée * les engendre tous, et c'est par elle que le maître et l'esclave se dépravent mutuellement.
Page 13 - Si l'athéisme ne fait pas verser le sang des hommes, c'est moins par 'amour pour la paix que par indifférence pour le bien : comme que tout aille, peu importe au prétendu sage, pourvu qu'il reste en repos dans son cahinet.
Page 24 - Jetez les yeux sur toutes les nations du monde, parcourez toutes les histoires ; parmi tant de cultes inhumains et bizarres, parmi cette prodigieuse diversité de mœurs et de caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d'honnêteté, partout les mêmes principes de morale, partout les mêmes notions du bien et du mal.
Page 73 - Le développement interne de nos facultés et de nos organes est l'éducation de la nature ; l'usage qu'on nous apprend à faire de ce développement est l'éducation des hommes , et l'acquis de notre propre expérience sur les objets qui nous affectent est l'éducation des choses.
Page 6 - Les méditations y prennent je ne sais quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent , je ne sais quelle volupté tranquille qui n'a rien d'acre et de sensuel.