Les pensées de J.J. Rousseau: citoyen de Genève, Volumes 1-2J.-A. Joly, 1806 |
From inside the book
Results 1-5 of 18
Page 3
... penser . Il est une nation réfléchie et toujours ri- vale de la nôtre . Elle s'est enfoncée la pre- mière dans les abímes de la Métaphysique . Toutes les hardiesses peuvent se montrer chez ce peuple ; A 2 AVERTISSEMENT.
... penser . Il est une nation réfléchie et toujours ri- vale de la nôtre . Elle s'est enfoncée la pre- mière dans les abímes de la Métaphysique . Toutes les hardiesses peuvent se montrer chez ce peuple ; A 2 AVERTISSEMENT.
Page 46
... penser de la Chasteté , quand la Pudeur même est éteinte ? " I Douce Pudeur suprême volupté de l'amour ! que de charmes perd une fem- me , au moment qu'elle renonce à toi ! " Combien si elles connoissoient ton empire , elles mettroient ...
... penser de la Chasteté , quand la Pudeur même est éteinte ? " I Douce Pudeur suprême volupté de l'amour ! que de charmes perd une fem- me , au moment qu'elle renonce à toi ! " Combien si elles connoissoient ton empire , elles mettroient ...
Page 67
... penser aux indifférens ce qu'ils veulent , mais c'est un crime de souffrir qu'un ami nous fasse un mérite de ce que nous n'avons pas fait pour Il n'est pas bon que l'homme soit seul . Les ames humaines veulent être accouplées pour ...
... penser aux indifférens ce qu'ils veulent , mais c'est un crime de souffrir qu'un ami nous fasse un mérite de ce que nous n'avons pas fait pour Il n'est pas bon que l'homme soit seul . Les ames humaines veulent être accouplées pour ...
Page 69
... penser librement ce qu'on n'ose dire de même , il semble que la présence d'un seul étranger retient le sentiment et comprime des ames ' qui s'entendroient si bien sans lui . La communication des cœurs imprime à la tristesse je ne sais ...
... penser librement ce qu'on n'ose dire de même , il semble que la présence d'un seul étranger retient le sentiment et comprime des ames ' qui s'entendroient si bien sans lui . La communication des cœurs imprime à la tristesse je ne sais ...
Page 107
... penser de ces infor- tunés , si l'on ne doit rien aux gueux qui mendient , au moins se doit - on à soi- même de rendre honneur à l'humanité souffrante ou à son image , et de ne point s'endurcir le cœur à l'aspect de ses miseres ...
... penser de ces infor- tunés , si l'on ne doit rien aux gueux qui mendient , au moins se doit - on à soi- même de rendre honneur à l'humanité souffrante ou à son image , et de ne point s'endurcir le cœur à l'aspect de ses miseres ...
Common terms and phrases
Abbé de Saint-Pierre actions agréable aimer amans ames apprend arts Athéisme auroit avoit beau beauté besoin bonheur Brasidas carac caractere choses Citoyen cœur connoissance connoître d'autrui déja desirs dire doit donne enfans étoient étoit eût faudroit femme Femmes Femmes femmes ou maîtresses foible foiblesse force gens goût gouvernement grace Hérodote heureux heureux comme Dieu hommes honnête humain idées jamais jamais con juger l'ame l'amour l'autre l'esprit l'homme l'Homme sauvage l'imagination langue des Signes Luxe maître malheureux maniere maux méchans Médecine ment mieux misere mœurs monde morale n'en nature nourrir objet par-tout paroître passions peine penser peuples philosophie plaire plaisir plaisirs préjugés premiere qu'à qu'un raison rend reste reux riches rien roit s'il sage sait savent science Scythes sensible sent sentimens seroient seroit seul sexe sitôt société Socrate soin sort Sparte talens tems tion vérité vertu veut vices vivre Voilà voit voudroit vrai
Popular passages
Page 20 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 94 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour ainsi dire, la nature humaine ; de transformer chaque individu, qui, par luimême, est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être ; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer ; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature.
Page 10 - Quand Platon peint son juste imaginaire, couvert de tout l'opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante que tous les Pères l'ont sentie , et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 9 - Je vous avoue que la majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe, qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que Celui dont il fait l'histoire , ne soit qu'un homme lui-même?
Page 7 - Être des êtres, je suis parce que tu es; c'est m'élever à ma source que de te méditer sans cesse. Le plus digne usage de ma raison est de s'anéantir devant toi : c'est mon ravissement d'esprit, c'est le charme de ma faiblesse, de me sentir accablé de ta grandeur.
Page 97 - Il ya deux sortes de dépendances : celle des choses, qui est de la nature; celle des hommes, qui est de la société. La dépendance des choses, n'ayant aucune moralité, ne nuit point à la liberté, et n'engendre point de vices : la dépendance des hommes étant désordonnée * les engendre tous, et c'est par elle que le maître et l'esclave se dépravent mutuellement.
Page 13 - Si l'athéisme ne fait pas verser le sang des hommes, c'est moins par 'amour pour la paix que par indifférence pour le bien : comme que tout aille, peu importe au prétendu sage, pourvu qu'il reste en repos dans son cahinet.
Page 24 - Jetez les yeux sur toutes les nations du monde, parcourez toutes les histoires ; parmi tant de cultes inhumains et bizarres, parmi cette prodigieuse diversité de mœurs et de caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d'honnêteté, partout les mêmes principes de morale, partout les mêmes notions du bien et du mal.
Page 73 - Le développement interne de nos facultés et de nos organes est l'éducation de la nature ; l'usage qu'on nous apprend à faire de ce développement est l'éducation des hommes , et l'acquis de notre propre expérience sur les objets qui nous affectent est l'éducation des choses.
Page 6 - Les méditations y prennent je ne sais quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent , je ne sais quelle volupté tranquille qui n'a rien d'acre et de sensuel.