Les pensées de J.J. Rousseau: citoyen de Genève, Volumes 1-2J.-A. Joly, 1806 |
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... MÉDECINE , MÉDECINS . G N corps débile affoiblit l'amé . De - là l'empire de la Médecine , art plus perni- , cieux aux hommes que tous les maux qu'il prétend guérir . Je ne sais pour moi , de quelle maladie nous guérissent les Médecins ...
... MÉDECINE , MÉDECINS . G N corps débile affoiblit l'amé . De - là l'empire de la Médecine , art plus perni- , cieux aux hommes que tous les maux qu'il prétend guérir . Je ne sais pour moi , de quelle maladie nous guérissent les Médecins ...
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... Médecine les mêmes sophismes que sur la recherche de la vérité . Ils supposent toujours qu'en traitant un malade on le guérit , et qu'en cherchant une véríté on la trouve : ils ne voient pas qu'il faut balancer l'avantage d'une guérison ...
... Médecine les mêmes sophismes que sur la recherche de la vérité . Ils supposent toujours qu'en traitant un malade on le guérit , et qu'en cherchant une véríté on la trouve : ils ne voient pas qu'il faut balancer l'avantage d'une guérison ...
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citoyen de Genève Jean-Jacques Rousseau. pas que la Médecine ne soit utile à quel- ques hommes , mais je dis qu'elle est funeste au genre humain . On me dira , comme on fait sans ces- se , que les fautes sont du Médecin , mais que la ...
citoyen de Genève Jean-Jacques Rousseau. pas que la Médecine ne soit utile à quel- ques hommes , mais je dis qu'elle est funeste au genre humain . On me dira , comme on fait sans ces- se , que les fautes sont du Médecin , mais que la ...
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... Médecine est l'hygienne . Encore l'hygienne est - elle moins une science qu'une vertu . La tem- pérance et le travail sont les deux vrais Médecins de l'homme : le travail aiguise son appétit , et la tempérance l'empêche d'en abuser ...
... Médecine est l'hygienne . Encore l'hygienne est - elle moins une science qu'une vertu . La tem- pérance et le travail sont les deux vrais Médecins de l'homme : le travail aiguise son appétit , et la tempérance l'empêche d'en abuser ...
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... . 115 Maladie . 117 Médecine , médecin . 118 Mort . 122 Etude . 124 Etude du monde . 125 Etude des sciences . 127 Sciences et arts . 128 Talent . 135 Goût . 139 Imagination 142 Signes . 145 Idées . 149 Accent . Iso Théâtre TABLE 167.
... . 115 Maladie . 117 Médecine , médecin . 118 Mort . 122 Etude . 124 Etude du monde . 125 Etude des sciences . 127 Sciences et arts . 128 Talent . 135 Goût . 139 Imagination 142 Signes . 145 Idées . 149 Accent . Iso Théâtre TABLE 167.
Common terms and phrases
Abbé de Saint-Pierre actions agréable aimer amans ames apprend arts Athéisme auroit avoit beau beauté besoin bonheur Brasidas carac caractere choses Citoyen cœur connoissance connoître d'autrui déja desirs dire doit donne enfans étoient étoit eût faudroit femme Femmes Femmes femmes ou maîtresses foible foiblesse force gens goût gouvernement grace Hérodote heureux heureux comme Dieu hommes honnête humain idées jamais jamais con juger l'ame l'amour l'autre l'esprit l'homme l'Homme sauvage l'imagination langue des Signes Luxe maître malheureux maniere maux méchans Médecine ment mieux misere mœurs monde morale n'en nature nourrir objet par-tout paroître passions peine penser peuples philosophie plaire plaisir plaisirs préjugés premiere qu'à qu'un raison rend reste reux riches rien roit s'il sage sait savent science Scythes sensible sent sentimens seroient seroit seul sexe sitôt société Socrate soin sort Sparte talens tems tion vérité vertu veut vices vivre Voilà voit voudroit vrai
Popular passages
Page 20 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 94 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour ainsi dire, la nature humaine ; de transformer chaque individu, qui, par luimême, est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être ; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer ; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature.
Page 10 - Quand Platon peint son juste imaginaire, couvert de tout l'opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante que tous les Pères l'ont sentie , et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 9 - Je vous avoue que la majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe, qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que Celui dont il fait l'histoire , ne soit qu'un homme lui-même?
Page 7 - Être des êtres, je suis parce que tu es; c'est m'élever à ma source que de te méditer sans cesse. Le plus digne usage de ma raison est de s'anéantir devant toi : c'est mon ravissement d'esprit, c'est le charme de ma faiblesse, de me sentir accablé de ta grandeur.
Page 97 - Il ya deux sortes de dépendances : celle des choses, qui est de la nature; celle des hommes, qui est de la société. La dépendance des choses, n'ayant aucune moralité, ne nuit point à la liberté, et n'engendre point de vices : la dépendance des hommes étant désordonnée * les engendre tous, et c'est par elle que le maître et l'esclave se dépravent mutuellement.
Page 13 - Si l'athéisme ne fait pas verser le sang des hommes, c'est moins par 'amour pour la paix que par indifférence pour le bien : comme que tout aille, peu importe au prétendu sage, pourvu qu'il reste en repos dans son cahinet.
Page 24 - Jetez les yeux sur toutes les nations du monde, parcourez toutes les histoires ; parmi tant de cultes inhumains et bizarres, parmi cette prodigieuse diversité de mœurs et de caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d'honnêteté, partout les mêmes principes de morale, partout les mêmes notions du bien et du mal.
Page 73 - Le développement interne de nos facultés et de nos organes est l'éducation de la nature ; l'usage qu'on nous apprend à faire de ce développement est l'éducation des hommes , et l'acquis de notre propre expérience sur les objets qui nous affectent est l'éducation des choses.
Page 6 - Les méditations y prennent je ne sais quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent , je ne sais quelle volupté tranquille qui n'a rien d'acre et de sensuel.