Compleḿent de l'Encycloped́ie moderne: dictionnaire abreǵe ́ des sciences, des lettres, des arts, de l'industrie, de l'agriculture et du commerce, Volume 7

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Firmin Didot Freres, Fils et Die, 1863 - Encyclopedias and dictionaries, French
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 783 - La Nation, de qui seule émanent tous les pouvoirs, ne peut les exercer que par délégation. — La Constitution française est représentative : les représentants sont le Corps législatif et le Roi.
Page 299 - Le Gouvernement provisoire de la République française s'engage à garantir l'existence de l'ouvrier par le travail ; » Il s'engage à garantir du travail à tous les citoyens ; » Il reconnaît que les ouvriers doivent s'associer entre eux pour jouir du bénéfice légitime de leur travail ; » Le Gouvernement provisoire rend aux ouvriers , auxquels il appartient , le million qui va échoir de la liste civile.
Page 141 - Seront supprimés, sur-le-champ, tous les journaux qui inséreront des articles contraires au respect dû au pacte social, à la souveraineté du peuple et à la gloire des armées...
Page 329 - Ouvriers, et vous tous qui tenez encore les armes levées contre la République, une dernière fois, au nom de tout ce qu'il ya de respectable, de saint, de sacré pour les hommes, déposez vos armes ! L'Assemblée nationale, la nation tout entière, vous le demandent. On vous dit que de cruelles vengeances vous attendent : ce sont vos ennemis, les...
Page 185 - ... les esprits. De quel œil ce peuple, assailli de tant de calamités, verra-t-il cette foule de soldats oisifs venir lui disputer les restes de sa subsistance? Le contraste de l'abondance des uns (du pain, aux yeux de celui qui a faim , est l'abondance ) , le contraste de l'abondance des uns et de l'indigence des autres, de la sécurité du soldat, à qui la manne tombe sans qu'il ait jamais besoin de penser au lendemain , et des angoisses du peuple, qui n'obtient rien qu'au prix des travaux pénibles...
Page 783 - Votre sagesse a rendu ce décret; nos bras sauront l'exécuter. Nous voulons une République fondée sur la vraie liberté , sur la liberté civile , sur la représentation nationale; nous l'aurons... je le jure; je le jure en mon nom et en celui de mes compagnons d'armes.
Page 199 - Necker, ainsi que les autres ministres qui viennent d'être éloignés, emportent avec eux son estime et ses regrets. — Déclare qu'effrayée des suites funestes que peut entraîner la réponse du Roi, elle ne cessera d'insister sur l'éloignement des troupes extraordinairement rassemblées près de Paris et de Versailles, et sur l'établissement des gardes bourgeoises. — Déclare, de nouveau, qu'il ne peut exister d'intermédiaire entre le Roi et l'Assemblée nationale.
Page 189 - Sire , nous vous en conjurons au nom de la patrie, au nom de votre bonheur et de votre gloire, renvoyez vos soldats aux postes d'où vos conseillers les ont tirés : renvoyez cette artillerie , destinée à couvrir vos frontières ; renvoyez surtout les troupes étrangères, ces alliés de la nation, que nous payons pour défendre et non pour troubler nos foyers.
Page 211 - Dites-lui que toute la nuit ces satellites étrangers, gorgés d'or et de vin, ont prédit, dans leurs chants impies, l'asservissement de la France, et que leurs vœux brutaux invoquaient la destruction de l'assemblée nationale. Dites-lui que, dans son palais même, les courtisans ont mêlé leurs danses au son de cette musique barbare, et que telle fut l'avant-scène de la Saint-Barthélemy!
Page 145 - J'ai voulu l'empire du monde, et, pour me l'assurer, un pouvoir sans bornes m'était nécessaire. Pour gouverner la France seule, il se peut qu'une constitution vaille mieux... .J'ai voulu l'empire du monde, et qui ne l'aurait pas voulu à ma place? Le monde m'invitait à le régir.

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