u de demi-solde, ont des droits à la reconnaissance ationale, et qu'il est instant de les faire jouir des réompenses qu'ils ont méritées, décrète qu'il y a ur ence. Rien n'est si beau BERNARD. A Paris, de l'imprimerie de C.-F. Perlet, rue Saint-André L'Assemblée nationale, après avoir décrété l'ur-des-Arts, 1792. Petit vol. in-8o de 135 pages. ence, décrète ce qui suit : Art. Ier. Les soldats, caporaux, sergents, canoniers, matelots, charpentiers, etc., qui, par leurs ongs services, leurs campagnes ou leurs blessures vaient obtenu de la ci-devant compagnie des Indes ne pension de retraite, connue sous le nom de solde u demi-solde, jouiront, à dater du jour de la publition du présent décret, du même traitement que les Dus-officiers et soldats des armées françaises, et ce, ur le pied fixé par le décret du 30 avril dernier. II. Les agents chargés de la liquidation de l'an enne compagnie des Indes remettront, sans nul élai, au conseil de l'hôtel national des militaires inlides, tous les papiers documents et registres qui ront nécessaires audit conseil, pour assurer l'exéution du présent décret. » Parmi les images sanglantes de la guerre, au milieu des sévères idées qu'inspire de toutes parts la France armée et debout pour les combats, le titre seul de cet ouvrage récréc l'imagination; sa lecture repose l'âme et l'attendrit sans l'afchampêtres, quoiqu'elles fassent aimer et désirer la paix, faiblir. Les descriptions de la nature et la peinture des mœurs n'ont rien qui amollisse le courage; elles ne réveillent dans l'homme rien de factice, rien de corrompu; elles le rappellent, au contraire, à ses affections les plus nobles, les plus pures; elles peuvent donc exalter encore en lui l'amour de la patrie, et cet enthousiasme de la valeur nécessaire pour la défendre. L'auteur du Hameau de Lagnielas possède le vrai secret du talent de peindre; il a le don de sentir. Ses couleurs sont animées et fidèles; ses sentiments doux, sa philosophie aimable; on lui doit déjà un autre ouvrage plus étendu, où brille le même talent, dans une matière plus élevée et plus grave. C'est le Citoyen des Alpes ou Observations morales et politiques, qu'il dédia en 1788 aux états du Dauphiné. Sur le rapport de M. Ducos, au nom de la commison de correspondance, l'Assemblée adopte le projet (2 vol. in-8°. A Paris, chez bi. Buisson, rue Hautefeuille.) 11 e décret suivant: Art. 1er. Il sera fondé un établissement de courHers, composé de citoyens élus dans chaque section. II. L'objet de cet établissement de ces différents ourriers sera de porter, soit aux différentes armées, Dit dans les départements de l'empire, les dépêches e l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif prosoire, et d'en rapporter des nouvelles; ils pourront re chargés de commissions de confiance. III. Le pouvoir exécutif provisoire demeurera hargé de fixer l'organisation de cet établissement, de manière à en accélérer et faciliter le service. » IV. Il sera alloué, sur les fonds accordés pour déenses extraordinaires, à chacun desdits courriers, es appointements fixes payés par trimestre à raison 600 livres. Il leur sera compté en acre, lorsqu'ils ront en course, 4 livres par jour dépendamment es frais de poste. » "rticle omis dans la séance du samedi 15 septembre. On lit une adresse de la commune de Parnac, petit llage dans le département du Lot. Ses habitants juent de maintenir de tout leur pouvoir la liberté et l'éalité. Sur 36 gardes nationaux en état de porter les mes, 13 ont volé aux frontières, le reste est prêt partir pour l'endroit qui lui sera désigné. Les pères famille se sont empressés de payer leurs impositions; ur rôle de dons patriotiques est arrêté; les deux tiers demi de leurs autres impositions sont payés; et sous eu de jours le reste sera entièrement acquitté. CONVENTION NATIONALE. 371 députés, réunis dans une des salles du palais es Tuileries, après avoir vérifié les procès-verbaux ni constatent leurs élections, ont déclaré que la Conention nationale était constituée. Il a été procédé à haute voix à la nomination d'un ésident. M. Pétion a obtenu la presque unanimité des ffrages. LIVRES NOUVEAUX. Le Hameau de Lagnielas, suivi du Ruisseau et de Cécile Blondel ou l'Oratoire, du Nid de la Fauvette, etc.; par uteur du Citoyen des Alpes; avec cette épigraphe : se plaint quelque part du silence absolu des journalistes sur cette production de sa plume. Nous voulons réparer, autant qu'il est en nous, cet négligence ou cet oubli; nous engageons nos lecteurs à réunir ces deux ouvrages de M. Pollin, et à joindre à la description de son Hameau celle des Alpes majestueuses qui s'élèvent en face de cette humble et charmante demeure. |