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. les secrétaires fait lecture d'une lettre y riez, dont voici la substance:

es, le 28 août, huit heures et demie du matin. s ce moment ici, où je croyais trouver les qui viennent de partir. MM. Delmas, ubois-Dubais m'ont offert de s'y rendre, in de leurs conseils. L'esprit public me n. Les corps administratifs, depuis leur ont bien revenus d'erreur. Tout le monde de la prompte reddition de Longwy. Je acher cette affaire par une cour martiale. 1.)

EU: J'ai reçu de Verdun des lettres qui que l'ennemi n'est pas loin, qu'on a pris our l'arrêter, qu'on a lâché les écluses, n, qui n'est pas nombreuse, u'imitera pas wy. (On applaudit.)

, mécanicien, fait hommage de fusils et On invention.

les agrée et en ordonne mention hono

euve, au nom du comité de législation, porté des réclamations contre le tribundissement du département de Paris, e procédure considérablement retardée venus de fabrication de faux brevets de t-Louis, demande que l'attribution de it donnée au quatrième tribunal crimisition est décrétée.

t suspendue à onze heures.

0 août, à neuf heures du matin. ecrétaire, fait lecture du procès-verbal ût à six heures du soir.

re d'une adresse d'adhésion au décret art du tribunal de Semur, au départee-d'Or.

it le procès-verbal de la séance du 28

, pour un invalide qui demande une lemeure de l'Hôtel, qu'il soit renvoyé ouvoir exécutif, et qu'en attendant il sa subsistance.

renvoie sur ce fait au conseil exécutif

aire, inventeur de plusieurs machines, er de moulins qui vout sans le secours ent, demande une indemnité. comité de secours et d'agriculture. aire dénonce un arrêté de la commune, tions, comme attentatoire à la souveiple, et demande que les dispositions il renferme ne soient regardées que iple invitation.

e Montargis fait un don patriotique. ort fait par un membre du comité de mblée décrète la suppression du plus de paix de la ville de Langres.

: Il s'est élevé des difficultés relativeers des juges de paix. Il ne paraît pas ix trop de confiance. Je demande que nouveaux juges à prendre de nouveaux mon projet de décret :

nationale, considérant que les motifs, qui à autoriser les sections de Paris à procéder lection de juges de paix, sont également oriser les juges de paix nouvellement élus

Gore Abcrète anil

» Art. 1er. Les juges de paix nouvellement élus par cha que section de Paris sont autorisés à faire choix d'un greffier, et pourront, pour en remplir les fonctions, prendre ceux des greffiers actuels qui ont merité la confiance publigne.

» II. Les greffiers des anciens juges de paix des sections de Paris, qui ne seront pas choisis par les nouveaux juges de paix de ces sections, seront tenus de déposer, dans la huitaine de la publication de la présente loi, toutes les minutes et pièces dont ils sont dépositaires, au greffe du tribunal de district dans l'étendue duquel ils exerçaient leurs fonctions ordinaires.

» III. L'Assemblée nationale deroge à toute loi contraire au présent décret. »

Ce décret est adopté.

Sur le rapport fait par un autre membre, le décret suivant est rendu :

« L'Assemblée nationale, considérant que MM. Têtevide et Redigis sont obligés, anx termes de l'article II de la loi da 19 octobre 1791, d'achever, dans le délai de 18 mois, le travail du terrier général de l'ile de Corse, et qu'ils n'ont pas un instant à perdre pour remplir le vœu de la loi, et qu'ils ne peuvent néanmoins se livrer à leur travail sans être mis à l'abri de toute poursuite de la part de leurs créanciers, décrète qu'il y a urgence.

» L'Assemblée nationale, après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui suit:

» Art. Ier. Il sera fait par la trésorerie nationale, à MM. Têtevide et Redigis, l'avance d'une somme de 25,000 1., laquelle somme sera imputee sur celle qui peut leur être due pour les travaux de régie qu'ils ont exécutés dans l'ile de Corse, soit antérieurement, soit postérieurement au traité du 18 mars 1780, ou les indemnités auxquelies ils peuvent avoir droit.

» II. La trésorerie nationale tiendra à la disposition du ministre des contributions publiques un fonds de 38,234 liv. 10 sous & den., pour être employé au paiement du restant des travaux à faire au terrier général de l'île de Corse.

» III. Il sera, conformément à l'article II du traité du 18 mars 1780, incessamment procédé an compte de liquidation de tout ce qui était dû aux entrepreneurs au 1er octobre 1780, suivant les décisions intervenues jusqu'à cette époque. En conséquence il sera nommé par le directoire du dépar tement de Corse des commissaires, à l'effet de recevoir et d'examiner ce compte, lequel sera arrêté par le directoire du département.

» IV. MM. Têtevide et Redigis remettront aux mêmes commissaires un relevé du bordereau général de toutes les sommes touchées en vertu du traité du 18 mars 1780, lequel relevé du bordereau général sera vérité sur les journaux de la liste civile et arrêté par le directoire du département.

» V. Les entrepreneurs rendront un compte général des travaux exécutés par eux à l'étang de Riqueslie ainsi que de tous les autres travaux de régénération qui ne sont pas

compris dans ce traité du 18 mars 1780, et qui ont été faits jusqu'au 18 mars 1786, d'après les décisions rendues à ce sujet; lequel compte sera reçu, examiné et vérifié par les mêmes commissaires et arrêté par le directoire du départe

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révoqué leurs commissaires et demandé un nouveau mode d'organisation;

» Considérant qu'il importë pour assurer la tranquillité des citoyens, le service de toutes les branches d'administrations, et notamment de celles des subsistances, de fixer l'organisation du conseil général de la commune, en attendant le terme prescrit par la toi pour les réélections, décrète

qu'il y a urgence.

n

L'Assemblée nationale, après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui snit :

» Art. Ier. Les sections de Paris nommeront, dans le délai de vingt-quatre heures, chacune deux citoyens, lesquels réunis formeront provisoirement, et jusqu'à la prochaine élection de la municipalité de Paris, le conseil général de la commune de Paris.

» II. D'abord, après l'élection ordonnée par le précédent article, les commissaires nommés par les 48 sections, et qui ont provisoirement remplacé depuis le 10 août le conseil général de la commune, cesseront d'en exercer les fonctions jusqu'à leur remplacement.

» III. Le maire de Paris, le procureur de la commune, les membres du bureau municipal, et ceux du corps municipal, continueront d'exercer leurs fonctions jusqu'à leur remplacement.

» IV. Le pouvoir exécutif national est chargé de faire exécuter, sans délai, le présent décret, et d'assurer également l'exécution de la loi qui met la force publique de Paris à la seule réquisition du maire de Paris. »

NOUVELLES diverses.

ont

La sortie de Paris est encore interdite pour quárante-huit heures.

M, Montmorin ( de Fontainebleau) n'est pas encore juge.

Le conseil général des commissaires des quarantehuit sections à arrêté que les citoyens, qui font partir des malles et paquets par les coches d'ean, seront tenus de les faire visiter et sceller du cachet de leurs sectio:is.

LIVRES NOUVEAUX.

De l'Esprit des religions, par M. Bonneville; seconde édition augmentée d'un volume d'appéndices. A Paris, chez les directeurs de l'imprimérie du Cercle social, rue du Theatre Français; prix, papier ordinaire, 7 liv.; papier fin, 10 Ì.; papier velin, 15 liv.

La première édition de cet ouvrage a été épnisée avec une rapidité dont on a peu d'exemples dans un temps de révolution. Les principes et les vues nouvelles qui y sont développés offrent un plus grand intérêt, aujourd'hui que les religions doivent être débarrassées de ce que l'intérêt d'un corps à priviléges avait substitué à l'intérêt national. Nous reviendrons sur cet ouvrage.

SPECTACLES.

ACADEMIE DE MUSIQUE. — Anjourd'hui 31, Roland, opéra en 3 actes.-Mile Hilisberg dansera au 2o acte des pas ajoutés. THEATRE DE LA NATION. Relache. - Demain Spartacus ; M. de Crac.-M. Larive remplira le rôle de Spartacus. THEATRE ITALIEN. — La Mélomanie; Zémire et dzor. THEATRE DE La Liberté et de l'Égalité, rue de RicheTieu. Virginie; les Fausses Infidélités.

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THEATRE DE LA RUE FEYDEAU. Le Trame deluse.
THEATRE DE MADEMOISELLE MONTANSIER. La Préven-
tion paternelle on Adèle et Paulin; Semiramis.
THEATRE DU MARAIS.
AMBIGU-COMIQUE.

de Gouvion.

Robert, chef de brigands.
La Bascule; les Suppléants; la Mort

-

THEATRE DE Molière, La Gouvernante; la Sainte Famille à Alger.

THEATRE DU VAUDEVILle.

Cassandre, oculiste; Piron

avec ses amis; le Petit Sacristain.

Paris, le 30 août. — La cérémonie funèbre et triomphale, célébrée dimanche dernier dans le jardin des Tuileries, en l'honneur des braves citoyens morts à l'attaque du château, le 10 août, pour la conquête de la liberté et de l'égalité, a attiré un concours prodi-: gicux. Il serait trop long de retracer toutes les parties qui composaient ce grand spectacle, et toutes les émotions qu'il a fait naître. Il restera pour jamais gravé dans la mémoire de ceux qui en ont été témoins; plus de 350,000 hommes armés, de toutes armes, défilé pendant près de trois heures. Le tiers, au moins, est en état de marcher en rang à l'ennemi comme troupe de ligne. Eu voyant celle population guerrière, en songeant qu'avec elle peuvent sortir de Paris 200 pièces de canon, servies par un excellent corps d'artillerie; en se rappelant que nous avons sur nos frontières trois fortes armées pleines d'ardeur, parfaitement disciplinées, et purgees enfin de tous les traitres; que nous en avons dans le Midi une quatrième, de plus de cent mille hommes; que les enrôlements continuent de toutes parts avec une célérité surprenante; on se demandait ce que nous avions à craindre des puissances étrangères, et ce que veulent dire les craintes réelles ou feintes de certaines gens qui, parce qu'une garnison lâche, um gouvernear traître et des bourgeois poltrons ont livré une de nos Actions des Indes de 2500 tv. villes, voudraient nous faire croire que tout est perdu, lorsque réellement la patrie est sauvée.

Les manœuvres des aristocrates tendent toutes à effrayer le peuple et à le décourager. On a arrêté un homme qui disait que M. Dumouriez était passé chez l'ennemi que les Prussiens ne feraient quartier à aucun de ceux qui leur résisteraient, etc.

M. Noël, premier commis des affaires étrangères, est parti pour Loudres, chargé d'une négociation particulière.

Les convents de la capitale s'évacuént journellement. Une religieuse, qui ne pouvait supporter l'idée de quitter la maison qu'elle habitait depuis trente ans, s'est laissée mourir de faim.

La garde nationale a fait, la nuit dernière, des visites domiciliaires pour la recherche des armes, et pour le désarmement des gens suspects. Elle a fait aussi pluno antros das Wrêtres réfractaires.

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Pompe funèbre célébrée dans le jardin national, le 26 août 1792, en l'honneur des morts du 10 août.

1

GAZETTE NATIONALE OU LE MONITEUR UNIVERSEL.

amedi 1" SEPTEMBRE 1792. L'an quatrième de la Liberté, et le premier de l'Égalité.

POLITIQUE. ALLEMAGNE.

-

le 10 août. Le prince de Hohenlohe vient nominieusement Mirabeau avec sa troupe. ut résister; on le menaça de coups de caait que sa forfanterie avait depuis longosé les généraux autrichiens. On s'en detout parce qu'il a manifesté la volonté de corps lui seul, sans recevoir d'ordres suabeau a été obligé de repasser le Rhin et Souabe. Il a voulu prendre poste dans le Philipsbourg; mais on dit que l'évêque

enace de lui envoyer les troupes du cercle 7. Il a voulu s'établir à Kehl, et le com-ichien l'a forcé de déguerpir.

4 octobre dernier, requiert et ordonne que 1,800 grcnadiers et 1,800 chasseurs de la garde nationale parisienne se tiennent prêts à se mettre en marche pour se rendre à la destination qui leur sera indiquée, et que huit pièces de canon seront jointes à ce détachement avec le nombre d'hommes nécessaires pour manœuvrer ces pièces.

Le conseil arrête: 1° que les fédérés marseillais, brestois et autres sont invités à se joindre dès à présent à ce corps de grenadiers et de chasseurs, et que la première division de ce corps se mettra en marche et quittera la capitale samedi prochain;

nale à pied, qui viennent d'être levés, se joindront à 20 Que les 2,000 hommes de la gendarmerie natio

ce corps;

?

3o Que la compagnie franche nouvellement formée dans la section des Quatre-Nations précèdera ce corps, et lui servira d'avant-garde.

Fait eu conseil exécutif provisoire, à Paris, le 28 août 1792, l'au IVe de la liberté.

le Mirabeau, ce chef de brigands, a tiré
Sollingen, dans le margraviat de Bade,
ret quelques soldats de la garde nationale
aient tranquillement dans les environs de
on maitre l'a récompensé pour ce trait de
is les commandants de la forteresse fran-
s de cette lâcheté, ont fait braquer des ca-
village, dont une partie a été consumée.
et d'un brigand cause la ruine d'une peu-1er de l'égalité.
, et qui n'avait jusqu'alors donné aucun

e.

HOLLANDE.

'une lettre de la Haye du 21 août. rrivé ici la nouvelle de l'arrestation des de l'Assemblée nationale à l'armée du t point douteux, c'est le bruit général, -tte ne soit l'âme de cette intrigue dont ent devenir si funestes pour la cause de elques lettres annoncent même déjà que sposée à se conformer aux vues de son réunir aux Autrichiens pour remettre le 2. Mais les gens qui débitent ces étranges connus pour ennemis de la révolution si les ont-ils débitées avec une certaine

amis de la bonne cause ne perdent donc n attendant on n'épargne point ici les u ministre de France. Le mémoire qu'il , pour obtenir l'extradition des prisone de faux assignals, n'a pas été reçu, que le nom du roi ne s'y trouvait pas. doit incessamment en présenter un sene pourra refuser une réponse catée peut plus se dissimuler que l'on ne une occasiou de rompre; et comme on du prétexte on voudrait bien que M. ■enât lui-même par quelque trait d'impour cela qu'on le pousse, en quelque en imaginant des difficultés sans nombre une parole donnée, et l'on n'hésitera que c'est le ministre qui aura provoqué amésintelligence entre les deux puisurément si ce coup éclate, c'est qu'il est

e main.

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Signé ROLAND, SERVAN, CLAVIÈRE, DANTON, MONGE, LEBRUN. Contre-signé GROUVELLE, secrétaire. Consigné, sur les registres du conseil général de la commune, le 29 août 1792, l'an IVe de la liberté, TALLIEN, secrétaire-greffier.

On a reçu de l'Allemagne la pièce suivante; on la tient d'une main sûre.

Plan de l'opération des forces en Allemagne coalisées contre la France.

L'empereur et le roi de Prusse ont d'abord essayé s'il suffisait de se présenter pour vaincre; l'expérience leur a montré qu'il fallait prévoir beaucoup de résis

tance.

En conséquence il a été arrêté les points principaux qui suivent:

On évitera, alin de ne pas aguerrir les troupes patriotes, de les harceler, comme aussi d'entreprendre des siéges de quelque importance.

de ne pas procurer d'encouragement; et quand on On ne s'exposera à aucun échec considérable, afin attaquera ce sera toujours de plusieurs côtés à la fois et avec des forces supérieures.

Il ne faut pas d'ailleurs perdre de vue que plus de deux cents chefs, répartis dans les différents cantons de la France, out des points de réunion, et tiennent des signatures nombreuses de personnes qui doivent se joindre aux armées des princes, au fur et à mesure qu'elles avanceront.

La première action de tous les contre-révolutionnaires sera d'arrêter les partisans de la révolution.

Les armées combinées marcheront sur les places comme pour en faire le siége; mais on s'emparera seulement des places qui ouvriront leurs portes, et on laissera des détachements de l'armée devant celles qui voudront résister, afin d'en contenir la garnison.

se contentera de camper en leur présence, et on ne les Quand on sera arrivé sur les armées patriotes, on combattra qu'avec avantage; mais en attendant on enverra de gros détachements s'emparer du pays et favoriser dans chaque endroit le nouvement des contre-révolutionnaires.

Arrivé à cette position, tandis que le duc de Brunswick contiendra les forces patriotes avec ses différentes armées, le roi de Prusse avancera avec une armée en plus grande partie prussienne, se concertera avec l'arinée autrichienne; et à cette époque se présentera

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