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simples citoyens, et de les charger d'annoncer euxmêmes le décret dans toute la ville.

M. CHABOT: Je propose à l'Assemblée de conférer cette mission au pétitionnaire qui vient de se présenter à la barre il se nomme Clément, ce nom est fait pour inspirer la confiance, et convient à celui qui porte des paroles de paix. J'espère que le calme renaîtra du trouble même, si vous vous en reposez sur le patriotisme de M. Clément et de ceux qui l'accompagnent.

Cette proposition est adoptée.

Des pétitionnaires se présentent à la barre, témoignent leur indignation contre le chef du pouvoir exécutif, et en demandent le déchéance.

M. VERGNIAUD: Je suis bien aise de pouvoir m'expliquer devant les citoyens qui sont à la barre; comme je ne doute pas de la pureté de leurs sentiments et de leur respect pour les lois, je suis sûr qu'ils seront faciles à détromper. Les représentants du peuple ont fait tout ce que leur permettait de faire les pouvoirs qui leur ont été délégués, quand ils ont arrêté qu'il serait nommé une convention nationale pour prononcer sur la question de la déchéance. En attendant, l'Assemblée vient de pronon. cer la suspension, et cette même mesure doit suffire au peuple pour le rassurer contre les trahisons du chef du pouvoir exécutif. En effet, de quoi se plainton? On se plaint que, par sa marche lente, il a entravé les mesures qui pouvaient seules sauver l'empire;¦ or, la suspension ne l'empêche-t-elle pas d'arrêter encore l'efficacité des lois ? La suspension ne le réduit-t-elle pas à l'impossibilité de nuire, de quelque manière que ce soit. D'après cette explication j'espère que le peuple voudra bien entendre et connaître la vérité: et comme les pétitionnaires ont la confiance des citoyens, ils iront au milieu d'eux et les instruiront de ce qu'a fait l'Assemblée. Ils leur assureront que nous ferons tout pour les sauver et que nous sommes prêts à mourir pour le peuple et pour la liberté. (On applaudit.)

Les pétitionnaires traversent la salle et paraissent satisfaits de l'explication de M. Vergniaud.

M. CHOUDIEU: Je demande, comme mesure de sûreté générale,

10 Qu'il soit fait un camp sous les murs de Paris; camp qui sera composé des citoyens de Paris qui voudront s'y enrôler, et des autres citoyens qui y viendront.

2o Que les canonniers de Paris puissent faire, comme ils l'avaient demandé, des esplanades d'artillerie sur les hauteurs de Montmartre.

30 Que dès à présent l'Assemblée est en séance permanente.

L'Assemblée adopte ces trois propositions.

Plusieurs députations apportent à l'Assemblée des bijoux, des papiers, et autres effets trouvés dans les appartements des Tuileries.

On lit une lettre de la municipalité de Versailles qui prie M. le président de l'instruire de la situation actuelle de Paris, et fait hommage à l'Assemblée de son zèle et de ses dispositions à secourir la capitale.

M. LACROIX: Je demande que l'Assemblée procède dès ce moment à la nomination des commissaires à l'armée, afin qu'ils puissent partir aujourd'hui. Cette proposition est adoptée.

Sur la proposition d'un de ses membres, l'Assemblée décrète que le président interrogera les ministres pour savoir s'il a été envoyé une proclamation à l'armée.

Les ministres interrogés, répondent suc ment par la négative, et déposent leurs décla signées sur le bureau.

Des citoyens apportent un paquet volu d'assignats trouvés au château; ils annoncent particuliers de la section des Tuileries ont été et que le peuple veut s'en emparer; ils prie semblée d'envoyer des commissaires pour les sous la sauve-garde de la loi.

L'Assemblée envoie deux commissaires.

M. DUSSAULX Les commissaires que vo nommés pour proclamer le décret que vo rendu ce matin sur la sûreté publique, ont leur mission.

Vous auriez été touchés de la manière dont ple en a écouté la lecture. Nous espérons promptement calmer toutes les inquiétudes produira les plus heureux effets.

M. Debry propose, au nom de la com extraordinaire, un projet de décret qui est u ment adopté ainsi qu'il suit.

« L'Assemblée nationale voulant, au moment o juré solennellement la liberté et l'égalité, consac principe aussi solennel, décrète qu'à l'avenir, et prochaine convention, tout citoyen étant âgé de vin ans, et vivant du produit de son travail, sera adm ter, sans aucune distinction, dans les assemblées

res. D

Des citoyens de Paris, introduits à la barre, l'Assemblée de prendre des mesures pour faire Tuileries. ter l'incendie des bâtiments adjacents au châte

M. CHABOT MM. Goupilleau, Duhem e nous nous sommes rendus dans toutes les publiques, pour faire connaître au peuple vo crets. Ils nous ont répondu que Louis XVI famille seront plus en sûreté à Paris que p ailleurs.

Nous pouvons attester que telles étaient le positions de plus de deux cent mille homm pandus dans les différents lieux que nous avon courus; ils nous ont chargés de les transme l'Assemblée nationale. Après avoir rempli notr sion, nous nous sommes transportés au châtea examiner l'incendie, qui est véritablement ma reux; car les Français se feraient la guerre à mêmes, s'ils ne respectaient pas les propriété bliques; on peut en arrêter les progrès; mais cette opération, il faut un homme de confian j'indique à l'Assemblée le patriote Paloy qui a accompagnés, et qui est très-propre par ses ti et par son civisme à nous rendre des services cette partie.

L'Assemblée charge M. Paloy de donner to ordres, et de prendre toutes les mesures néces pour arrêter l'incendie des bâtiments adjacen château.

M. ISNARD: Il est instant que l'Assemblée s'o de la nomination des ministres. Puisque troi anciens avaient emportés les regrets de la na nous devons à l'opinion publique de les réint sur-le-champ (on applaudit); et comme je ne pas qu'il puisse se manifester aucune opposition l'Assemblée, je demande que l'on mette sur-le-c aux voix par assis et levé le rappel de ces trois istres.

L'Assemblée décide unanimement que MM. land, Clavière et Servan reprendront leurs fonc dans le ministère.

M. BRISSOT Les papiers des affaires étrang

1. Bonnecatère. Je demande qu'on mette chez cet homme, qui est plus suspect, et -é la détestable réputation dont il était est fait nommer ambassadeur auprès des de l'Amérique.

IOT Ce n'est pas un pareil homme qu'il ent d'envoyer auprès des Etats-Unis ; il ne porter la peste de l'aristocratie. Je del'Assemblée révoque ses pouvoirs.

ositions de MM. Brissot et Thuriot sont

onniers du bataillon de Saint-Méry, sont à la barre.

r de la députation: Nos camarades nous és de vous déclarer que s'étant portés ce hâteau des Tuileries pour y protéger la premier fonctionnaire public, ils n'ont eurs armes qu'après avoir été fusillés de la plus indigne par les mêmes fenêtres à fanatique fusillait lui-même son peuple. t le plus beau de notre vie, puisque nous posée pour le salut public. Représentants, es à votre poste, vous avez l'Empire à Dus jurons dans cette enceinte que nous êts à périr pour le salut de vos personnes, intien de vos décrets, pour l'extermina-us les contre-révolutionnaires intérieurs irs du royaume.

TAUT L'attestation de ces citoyens vous e ce sont les gardes suisses qui ont provogeance du peuple, qui ont traîtreusement es citoyens, comme il est bon que l'on le peuple de Paris n'a fait que repousser ar la force, je demande que l'Assemblée "impression de l'adresse qui vient de lui

ssion est décrétée.

asson rend compte du résultat de la misommissaires chargés de la vérification des bliques. Il annonce que tous les journaux istres ont été trouvés en très-bon état, et isses sont en sûreté.

orte dépose sur le bureau les registres de ile.

proposition de M. Thuriot, il est décrété cellés seront à l'instant mis sur tous les pacet administrateur, en présence de deux ires de l'Assemblée.

putation des trois corps administratifs de annonce que toutes les gardes nationales ement sont mises en état de réquisition et 5 gros rassemblement est formé à Meudon. putation de la section des Quatre-Nations que le Luxembourg ayant été désigné pour re du roi, les souterrains qui se trouvent ce bâtiment inspirent des inquiétudes aux

mblée charge le comité de cette section de es faits et de prendre des mesures conveour faire cesser toutes les inquiétudes relaà la sûreté du roi.

-not le jeune, au nom de la commission naire et du comité militaire réunis, présente action du décret qui ordonne l'envoi des aires à l'armée.

rédaction est adoptée ainsi que l'instruction diriger leur conduite chacun dans le ressort est assigné.

vestir les commissaires du pouvoir de destituer les généraux et même tous les fonctionnaires civils et militaires, de les faire mettre en état d'arrestation, en avertissant le corps législatif.

Cette proposition est décrétée.

L'Assemblée procède, par appel nominal, au choix des trois ministres qui restent à nommer. Le résultat de l'appel pour le choix des ministres, sur deux cent quatre-vingt-quatre votants, donne deux cent vingtdeux voix à M. Danton, pour le ministère de la justice, cent cinquante à M. Monge pour la marine. (On applaudit.) Les suffrages se trouvent partagés, pour les affaires étrangères, entre M. Lebrun qui a cent neuf voix et M. Grouvelle quatre-vingt-onze.

On demande que le choix entre ces deux candidats soit décidé par assis et levé.

M. BRIVAL: Je demande que celui qui ne sera pas ministre soit secrétaire du conseil.

Cette proposition est adoptée.

L'Assemblée nomme M. Lebrun, ministre des affaires étrangères, et M. Grouvelle est proclamé secrétaire du conseil. (On applaudit.)

Un membre du comité des secours publics présente et l'Assemblée adopte un projet de décret, pour des secours à accorder aux hôpitaux de divers départements.

Un membre du comité de division fait décréter plusieurs projets de décrets pour des circonscriptions de paroisses.

M. THURIOT: Comme le ministre de la guerre a été en partie cause des malheurs de cette journée, pour n'avoir pas obéi au décret de l'Assemblée, relatif à l'éloignement des Suisses, je demande contre lui le décret d'accusation.

L'Assemblée porte le décret d'accusation contre M. d'Abancourt, ex-ministre de la guerre.

Un officier d'un des deux bataillons de volontaires nationaux, en garnison à Noyon, se plaint à la barre de la municipalité de cette ville qui ne leur donne ni logements, ni lits, ni linges. Ils sont sans armes, sans habits, et obligés de monter la garde avec des bâtons.

Sa pétition est renvoyée au comité militaire.

M. THURIOT: Il n'est pas douteux que nous ne soyons en guerre avec une partie des citoyens du royaume. Il faut prendre toutes les mesures pour assurer le triomphe du patriotisme. Je demande que les corps administratifs et municipaux soient autorisés à faire chez les particuliers, même en cas de déclaration, des visites domiciliaires, pour savoir si les gens suspects n'ont pas de la poudre et des armes cachées, et qu'ils soient autorisés à la faire enlever en dressant procès-verbal et laissant reconnaissance des objets.

Cette proposition est décrétée.

(La suite demain. )

M. Guadet, au nom de la commission extraordinaire, a proposé une instruction pour inviter les citoyens, dans la formation de la convention nationale, à nommer autant de députés que pour la législature actuelle. Les assemblées primaires se réuniront le 26 août. Tous les citoyens domiciliés, âgés de vingt-cinq ans, auront droit d'y voter. Les électeurs se rassembleront le 2 septembre pour nommer les députés, qui se rendront à Paris le 20 septembre, revêtus de la confiance illimitée de leurs commettants.

N. B. Les événements de la journée du 10 ayant dérangé les ouvriers de notre imprimerie et de toutes les au

séance de ce jour aussitôt que nous l'aurions désiré pour satisfaire l'impatience du public.

DE PARIS.

Dans la nuit du mercredi au jeudi, à minuit, les sections se sont généralement déclarées en état d'insurrection. Des commissaires ont été nommés pour se rendre à la ville, afin de se concerter sur les mesures à prendre dans ce moment de crise. Ces commissaires se sont formés en assemblée, et ont décidé, après une longue discussion, que provisoirement la municipalité serait suspendue; sauf l'administration et les chefs. M. Santerre a été mis aussi provisoirement à la tête de la force publique.

Dans l'intérieur du château, la garde suisse avait été doublée; un très-grand nombre de grenadiers nationaux y avaient été introduits, et sans doute on y avait l'espérance d'une résistance facile.

Vers les deux ou trois heures, de nombreuses patrouilles avaient dirigé leurs marches du côté des Tuileries. Une fausse patrouille a été surprise dans les Champs-Elysées ; une partie de ceux qui la composaient ayant pris la fuite, les autres ont été saisis, quatre d'entr'eux étaient munis de poignards très-meurtriers, et de pistolets qui pouvaient envoyer douze balles à la fois. Le peuple indigné veut qu'on les livre à sa vengeance: Les quatre seuls, au nombre desquels se trouvaient M.Suleau et un prêtre, sont immolés, et leur têtes portées au bout d'une pique.

Les portes de l'arsenal avaient été ouvertes, on s'était emparé des armes. Vers six heures du matin on se mit en marche de tous les points de la capitale, différents détachements de la garde nationale, des citoyens armés de piques, les Marseillais, les fédérés bretons, et autres étaient rangés en bataille dans la place du Carrousel. On s'accorde à dire que les Suisses faisaient signe de leurs bonnets aux citoyens en criant: Vive la nation! La porte du Carrousel fut ouverte. Des Suisses protestaient de leur civisme, et serraient la main aux Marseillais. Nous mêmes avons entendu dire à plusieurs fédérés bretons, qui ont dans cette journée perdu beaucoup de leurs camarades. « Oui, Monsieur, nous avions encore la bouche sur leurs joues, quand tout-à-coup une grêle de balles et de mi» traille a été dirigée sur nous. » Les Suisses tiraient par les fenêtres, et même par les soupiraux. Les citoyens désarmés ou mal armés fuyent, les Marseillais et les Bressois se rallient, les Parisiens les secondent: un feu terrible répond à celui qu'on éprouve; la gendarmerie surtout se distingue, et donne des preuves du plus grand courage.

D

On se précipite dans les cours malgré les décharges continuelles des Suisses; on brave le feu roulant du grand escalier; on pénètre jusqu'à la terrasse; enfin les Suisses mettent bas les armes; mais un grand nombre de Marseillais, de fédérés et de citoyens de Paris avaient perdu la vie. Le désespoir était à son comble; la voix de l'humanité et de la générosité ne pouvait plus être écoutée; on poursuivait les Suisses; on les massacrait partout où on pouvait les rencontrer : cependant plusieurs ont été cachés dans les caves: quatre-vingts environ furent conduits à l'hôtel-de-ville par la garde nationale. On voulait leur sauver la vie, mais un cri terrible se fit entendre: Vengeance! vengeance! ils ont égorgé nos frères ! Il fut impossible de les soustraire à la mort.

Le château des Tuileries était à la disposition des citoyens; déjà les bâtiments qui séparent les Tuileries de la place du Carrousel, sont en feu. L'indignation s'acharne aveuglément sur tous les meubles renversés dans le château. Les glaces sont brisées; les boiseries mises en pièces. Parmi cette multitude irritée, tous ceux que l'on surprend vouloir s'approprier quelques effets, sont conduits à la place Vendôme, où après avoir subi une espèce de jugement, ils reçoivent la mort sur-le-champ.

Pendant toutes ces scènes terribles, les flammes continuent d'embraser les petits bâtiments voisins des Tuileries. La place et la cour sont couvertes de flocons de laine sortis des matelas du château. On voyait en même temps des détachements armés, accablés de fatigue, retourner dans leurs demeures, tandis que d'autres détachements

venaient les remplacer. Un grand nombre de cito portaient chacun au bout de sa pique ou de sa ba un lambeau sanglant des vêtements des Suisses.

Mais ce qui étonnait, au mileu de ce désord ces scènes sanglantes, c'était de voir les citoyens més, les femmes et les enfants, les vieillards, q riosité seule attirait, se promener avec sécurité dans un temps de calme. Les femmes surtout n' point sur leur visage les traits de la peur, et r l'expression de la sensibilité, tant l'injustice et la avaient lassé la longue patience du peuple!

Vers les huit heures, la lueur des flammes prê teindre, l'approche de la nuit, la vue des corps et presque nus des Suisses morts, le spectacle de de destruction des appartements du château, les fus de la multitude, tout remplissait l'ame d'ho d'une secrète épouvante.

La courte réflexion, que tous ces désastres étai vrage des ennemis de la révolution, toujours for nouveaux complots, rendait pénible et déchirant vive la nation, qui dominait sur cette scène.

La soirée a été plus calme. Cependant M. Manda mandant général de quartier, convaincu d'avoir dispositions funestes aux citoyens, M. Carle et autres ont été mis à mort par le peuple.

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Troisième recueil de petits airs de chant avec pagnement de fort-épiano ou de harpe, par M. surintendant de la musique du roi; prix, 9 liv,

Mélopée moderne, ou l'Art du chant, réduit en pes; composée par M. Martini; prix, 15 liv. Cet o qui traite généralement de l'exécution de la music également utile aux personnes qui apprennent à s pagner sur le forté-piano et la harpe.

Ces deux ouvrages se vendent à Paris, chez M. rue de Richelieu, à la Clé d'or, passage de l'anci de Foy.

Le premier des deux n'a pas besoin d'autre reco dation que du nom de son auteur. Les petits M. Martini, ont généralement p'u par les grâces du par la variété des accompagnements toujours an aux sujets, et par la pureté de l'harmonie. Ce tr recueil a le même mérite que les précédents, et do le même succès.

Quant à la Mélopée, c'est un ouvrage absolumen et qui manquait en France. On y trouve range l'ordre le plus méthodique, les leçons et les exerci peuvent le mieux former, développer, affermirl jui donner ce degré d'étendue, de souplesse et d que l'on admire dans les habiles virtuoses italiens frappe bien plus les vrais connaisseurs, que l'agi passages. Cette agilité peut être un don de la natu même s'acquérir par une imitation adroite; mais qu'une méthode telle que celle des écoles d'Itali puisse donner à la voix ces autres qualités éminente lesquelles on n'aperçoit dans le chant que singe routine.

M. Martini a parfaitement saisi et expliqué la m ultramontaine. Ses leçons ou solfeges sont d'ailleur et accompagnés avec goût. Un élève qui s'habituera chanter et à se les accompagner lui-même sur le pian se formerait en même-temps la main, l'oreille et la v

LIVRES NOUVEAUX.

Eléments du droit politique, par M. Courvoisier fesseur en droit de l'université de Besançon; iu280 pages. Prix, 3 liv. 42 s. A Paris, chez M. Pain, lif cloître Saint-Honoré.

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