Oeuvres complètes de J. J. Rousseau: Philosophie; Discours. Émile. Politique. Lettres de la montagne. Lettres sur la botaniqueP. Dupont, 1823 |
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... libre , une autre difficulté , qui n'est guère moindre , est d'assurer à la fois la liberté publique et l'autorité du gouvernement . Cherchez les motifs qui ont porté les hommes , unis par leurs besoins mutuels dans la grande société ...
... libre , une autre difficulté , qui n'est guère moindre , est d'assurer à la fois la liberté publique et l'autorité du gouvernement . Cherchez les motifs qui ont porté les hommes , unis par leurs besoins mutuels dans la grande société ...
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... libres ; d'employer au service de l'état les biens , les bras , et la vie même de tous ses membres , sans les contraindre et sans les consulter ; d'enchaî- ner leur volonté de leur propre aveu , de faire va- loir leur consentement ...
... libres ; d'employer au service de l'état les biens , les bras , et la vie même de tous ses membres , sans les contraindre et sans les consulter ; d'enchaî- ner leur volonté de leur propre aveu , de faire va- loir leur consentement ...
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... des droits de l'état de nature et sans pouvoir employer leurs forces pour se défendre , ils seraient par consé- quent dans la pire condition où se puissent trouver des hommes libres , et le mot de patrie ne 24 DISCOURS.
... des droits de l'état de nature et sans pouvoir employer leurs forces pour se défendre , ils seraient par consé- quent dans la pire condition où se puissent trouver des hommes libres , et le mot de patrie ne 24 DISCOURS.
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Jean-Jacques Rousseau. des hommes libres , et le mot de patrie ne pourrait avoir pour eux qu'un sens odieux ou ridicule . Il ne faut pas croire que l'on puisse offenser ou cou- per un bras , que la douleur ne s'en porte à la tête ; et il ...
Jean-Jacques Rousseau. des hommes libres , et le mot de patrie ne pourrait avoir pour eux qu'un sens odieux ou ridicule . Il ne faut pas croire que l'on puisse offenser ou cou- per un bras , que la douleur ne s'en porte à la tête ; et il ...
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... libres où l'on sache ce que vaut un homme . A Sparte on sait en quelle perplexité se trouvait toute la république lorsqu'il était question de pu- nir un citoyen coupable . En Macédoine , la vie d'un homme était une affaire si importante ...
... libres où l'on sache ce que vaut un homme . A Sparte on sait en quelle perplexité se trouvait toute la république lorsqu'il était question de pu- nir un citoyen coupable . En Macédoine , la vie d'un homme était une affaire si importante ...
Contents
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Common terms and phrases
abus affaires aisément ames assemblées aura avantages besoin blique changer CHAP CHAPITRE chefs choses citoyens civil comices confédération conseil conserver constitution Contrat social corps de l'état corps politique Corse diète diétines dire doit donner élections éphores établi état force forme gouvernement Grotius guerre Henri IV hommes institution intérêt j'ai jamais jugement l'abbé de Saint-Pierre l'administration l'autre l'état l'Europe l'intérêt laisse lative législation liberté liberum veto logne lois Lycurgue magistrats manière maximes membres ment mieux ministres mœurs monarchie moyen n'en nation nature nécessaire nonces paix palatinats patrie pays peuple Pologne polysynodie pouvoir premier prince projet public publique puissance exécutive puisse qu'à qu'un quirites raison rapport règle république république de Venise république romaine reste rien rois Romains Rome Rousseau s'il sage sénat sénateurs serait seul sitôt société sorte souverain Sparte Starosties suffrages sujets système tion toyens tribunat troupes trouve visirat voix volonté générale volonté particulière
Popular passages
Page 109 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 238 - Les dogmes de la religion civile doivent être simples, en petit nombre, énoncés avec précision, sans explications ni commentaires. L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois, voilà les dogmes positifs.
Page 79 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 63 - On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique. Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la politique. Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire ; je le ferais, ou je me tairais.
Page 69 - Puisque aucun homme n'a une autorité naturelle sur son semblable, et puisque la force ne produit aucun droit, restent donc les conventions pour base de toute autorité légitime parmi les hommes.
Page 237 - Sans pouvoir obliger personne à les croire , il peut bannir de l'état quiconque ne les croit pas ; il peut le bannir , non comme impie , mais comme insociable , comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 196 - Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte, cela ne prouve autre chose sinon que je m'étais trompé, et que ce que j'estimais être la- volonté générale ne l'était pas. Si mon avis particulier l'eût emporté, j'aurais fait autre chose que ce que j'avais voulu. C'est alors que je n'aurais pas été libre.
Page 92 - Les charlatans du Japon dépècent, dit-on, un enfant aux yeux des spectateurs; puis, jetant en l'air tous ses membres l'un après l'autre, ils font retomber l'enfant vivant et tout rassemblé. Tels sont à peu près les tours de gobelets de nos politiques; après avoir démembré le corps social par un prestige digne de la foire, ils rassemblent les pièces on ne sait comment.
Page 237 - Or il importe bien à l'état que chaque citoyen ait une religion qui lui fasse aimer ses devoirs ; mais les dogmes de cette religion n'intéressent ni l'état ni ses membres qu'autant que ces dogmes se rapportent à la morale et aux devoirs que celui qui la professe est tenu de remplir envers autrui.
Page 94 - Si, quand le peuple suffisamment informé délibère, les citoyens n'avaient aucune communication entre eux, du grand nombre de petites différences résulterait toujours la volonté générale, et la délibération serait toujours bonne. Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, et particulière par rapport à l'Etat; on peut dire alors qu'il n'ya plus autant de...