Théâtre complet, Volume 3Éditions Garnier, 1728 |
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Adieu ALBANY ALCIBIADE Allez Allons Angelo ANTOINE APÉMANTUS ARVIRAGUS AUFIDIUS AUTOLYCUS avez Banquo BÉLARIUS BOULT BRABANTIO BRUTUS CAMILLO Cassio César CHARMION cher chose ciel CITOYEN Claudio CLÉON CLÉOPATRE CLOTEN CLOWN cœur COMINIUS Conte d'hiver Cordélia CORIOLAN CORNOUAILLES CYMBELINE dame DESDÉMONA DEUXIÈME SEIGNEUR Dieux DIONYSA dire EDGAR EDMOND Égypte ÉMILIA ÉNOBARBUS Entrent épée Éros ESCALUS Est-ce êtes femme fille FLORIZEL Folio frère GENTILHOMME GLOUCESTER GONERIL GUIDÉRIUS HÉLICANUS HERMIONE Holà homme IACHIMO IAGO IMOGÈNE ISABELLE j'ai jamais KENT LADY MACBETH laisse LEAR LÉONTE LÉPIDE LUCIO LUCIUS LYSIMAQUE MACBETH MACDUFF madame maître MALCOLM MAQUERELLE Marcius MÉNÉNIUS MESSAGER misérable monseigneur monsieur mort noble nuit OTHELLO parler pauvre père Périclès PISANIO POLIXÈNE POMPÉE POSTHUMUS PREMIER SEIGNEUR PREMIER SÉNATEUR PRÉVÔT RÉGANE reine reste rien RODERIGO Rome sais SCÈNE serait SERVITEUR Shakespeare SICINIUS SIMONIDE SIWARD sois soldat SORCIÈRE sort sortent t'en TIMON vais veux voici Voilà Volsques VOLUMNIE
Popular passages
Page 329 - Glamis et Cawdor, et tu seras — ce qu'on t'a promis... Mais je me défie de ta nature : — elle est trop pleine du lait de la tendresse humaine — pour que tu saisisses le plus court chemin. Tu veux bien être grand ; — tu as de l'ambition, mais pourvu — qu'elle soit sans malaise. Ce que tu veux fièrement, — tu le veux saintement; tu ne voudrais pas tricher, — et tu voudrais bien mal gagner.
Page 377 - C'est depuis que Sa Majesté est entrée en campagne; je l'ai vue se lever de son lit, jeter sur elle sa robe de nuit, prendre du papier, le plier, écrire dessus, le lire, le cacheter ensuite, puis retourner se mettre au lit, et pendant tout ce temps-là demeurer dans le plus profond sommeil.
Page 115 - ... terminée, elle me donna pour ma peine un monde de soupirs; elle jura qu'en vérité cela était étrange, plus qu'étrange, attendrissant, prodigieusement attendrissant; elle eût voulu ne pas l'avoir entendu, mais elle eût voulu aussi que le ciel eût fait pour elle un pareil homme! Elle me remercia, et me dit que, si j'avais un ami qui l'aimait, je lui apprisse seulement à répéter mon histoire, et que cela suffirait à la charmer. Sur cette insinuation, je parlai : elle m'aimait pour les...
Page 153 - ... leur mauvais goût, mais qui, dès qu'ils commencent à agir sur le sang, brûlent comme des mines de soufre... Je ne me trompais pas! Tenez, le voici qui vient!... Ni le pavot, ni la mandragore, ni tous les sirops narcotiques du monde ne te rendront jamais ce doux sommeil que tu avais hier. Entre Othello. OTHELLO. — Ha! ha! fausse envers moi! Envers moi! IAGO. — Allons! qu'avez-vous, général? Ne pensez plus à cela. OTHELLO. — Arrière! va-t'en! tu m'as mis sur la roue! Ah! je le jure,...
Page 115 - Son père m'aimait; il m'invitait souvent; il me demandait l'histoire de ma vie, année par année, les batailles, les sièges, les hasards que j'avais traversés. Je parcourus tout, depuis les jours de mon enfance jusqu'au moment même où il m'avait prié de raconter. Alors je parlai de chances désastreuses, d'aventures émouvantes sur terre et sur mer, de morts esquivées d'un cheveu sur la brèche menaçante, de ma capture par l'insolent ennemi, de ma vente comme esclave, de mon rachat et de...
Page 333 - ... vient de m'honorer ; et j'ai acheté - de toutes les classes du peuple une réputation dorée — qu'il convient de porter maintenant dans l'éclat de sa fraîcheur, — et non de jeter sitôt de côté. LADY MACBETH. Était-elle donc ivre l'espérance - dans laquelle vous vous drapiez? at-elle dormi depuis? — et ne fait-elle que se réveiller pour verdir et pâlir ainsi — devant ce qu'elle contemplait si volontiers ? Désormais, — je ferai le même cas de ton amour. As-tu peur — d'être...
Page 385 - LE JEUNE SIWARD. — Quel est ton nom? MACBETH. — Tu seras effrayé de l'entendre. LE JEUNE SIWARD. — Non! quand tu t'appellerais d'un nom plus brûlant que tous ceux de l'enfer. MACBETH. — Mon nom est Macbeth. LE JEUNE SIWARD. — Le diable lui-même ne pourrait prononcer un titre plus odieux à mon oreille. MACBETH. — Non! ni plus terrible. LE JEUNE SIWARD. — Tu mens, tyran abhorré! Avec mon épée, je vais te prouver ton mensonge.
Page 372 - Je forgerai d'injustes querelles avec les meilleurs, avec les plus loyaux et je les détruirai pour avoir leur bien. Je n'ai aucune des vertus qui conviennent aux souverains, la justice, la sincérité, la tempérance, la stabilité, la générosité, la persévérance, la pitié, l'humanité, la piété, la patience, le courage, la fermeté, je n'en ai même pas l'arrière-goût. Mais j'abonde en penchants diversement criminels que je satisferai par tous les moyens.
Page 127 - C'est pour moi une surprise égale à mon ravissement — de vous voir ici avant moi. O joie de mon âme ! —Si après chnque tempête viennent de pareils calmes, - puissent les vents souffler jusqu'à réveiller la mort ! — Puisse ma barque s'évertuer à gravir sur les mers des sommets — hauts comme l'Olympe, et à replonger ensuite aussi loin — que l'enfer l'est du ciel ! Si le moment était venu de mourir, —ce serait maintenant le bonheur suprême; car j'ai peur, — tant le contentement...
Page 495 - Eh bien! Iras, qu'en penses-tu? Marionnette égyptienne, tu vas être exhibée dans Rome, ainsi que moi : de misérables artisans, avec des tabliers, des équerres et des marteaux crasseux, nous hisseront à la portée de tous les regards ; leurs haleines épaisses, rancies par une nourriture grossière, feront un nuage autour de nous, et nous serons forcées d'en aspirer la vapeur. IRAS. — Aux Dieux ne plaise! CLÉOPATRE. — Oui, cela est certain, Iras. D'insolents licteurs nous rudoieront comme...