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Entretien des lits. — Lavage en moyenne de 4 draps de coton.
Lavage en moyenne de 2 taies d'oreiller.

Par lit et par semaine, compris amortissement,

0 fr. 30=par an.

Entretien de la literie et des couvertures compris amortissement, 0 fr. 30 par lit et par semaine

par an.

Le chiffre de 0 fr. 60 par lit et par semaine est considéré comme très suffisant, attendu que les frais de la buanderie prévoient :

Dépense de produits chimiques par se

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1 employée au séchoir.

1 femme de service.
2 plieuses.

6 femmes à 3 francs par jour et pour 6 jours.

(Les deux repasseuses sont spécialement affectées au linge des locataires et payées sur les recettes spéciales).

Charbon employé pour le service de la buanderie 150 kilogrammes environ par jour à 50 francs = 7 fr. 50 par jour et pour 6 jours...

Energie électrique actionnant le moteur, 4 chevaux environ.

La dépense d'eau est comptée ailleurs. . Intérêts et amortissement du coût fofal de la blanchisserie 12.000 francs à 10 0/0 =1.200 fr. par an, par semaine.

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80 »

144 »

45 »

90 >> mémoire.

23

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Appointements du Directeur, logé, chauffé, éclairé. du secrétaire-comptable.

de 2 gardiens chefs, logés, non nour

ris, à 2.000 fr. . .

11.700 >>>>

11.700 >>>

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2.800 >>>

2.400 >>>

4.000 >>

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Report Fr..

Appointements de 10 gardiens surveillants, non nour

Eau (1).

ris, à 1.800 fr. . . .

de la Directrice des employées, non
nourrie, à 2.000 fr. . .

=

de 12 femmes employées au nettoyage
de 750 chambres (environ 6 ou 7
heures par jour à 2 fr. 50). . . .
(Elles doivent nettoyer une cham-
et faire un lit toutes les six
minutes).

La dépense est calculée pour la consom-
mation journalière de 900 personnes environ.
Eau de source: 15 mètres cubes par jour.
par an
Eau de rivière : 20 mètres cubes par jour. = par an

34.400 >

18.000

2.000

10.950

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1.800

Eclairage. - L'éclairage au gaz a été préféré à celui électrique pour son économie relative; le pouvoir éclairant des becs intensifs est assez puissant, en outre le gaz contribuera au chauffage pendant l'hiver des locaux éclairés.

Consommation de 200 becs environ à 110 litres par bec et par heure pendant une moyenne de 3 heures environ.

200 becs 100 litres 3 heures 66 mètres cubes par iour;

66 mètres cubes × 365 jours=24.090 mètres cubes par an à 0 fr. 20 (2). .

Charbon.

.

Nous consommerons annuellement :

Pour l'alimentation des générateurs, fournissant la vapeur à basse pression, l'eau chaude nécessaire aux lavabos et bains et pour la consommation personnelle du Directeur, environ 80.000 kilos à 45 fr. la tonne. Bois pour allumage et divers, environ. . . . Contributions, patentes, foncier, assurance du personnel, environ.

Sur cette somme nous obtiendrons divers dégrèvements par application de la loi sur les Habitations à bon marché.

1.200

4.800

3.600

200

5.000

D

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(1) Le restaurateur paie sa consommation particulière de gaz, eau, charbon. (2) Une demande sera adressée au Conseil municipal pour l'obtention du gaz au prix de 0 fr. 15.

Report. . . . . Fr.

81.950 >>

Assurances.

Incendie, explosion du gaz, foudre et

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dynamite, à 0,10 0/00, sur 1.000.000 francs. Incendie mobilier, explosion du gaz, à 0,90 0/00, sur 100.000 francs .

Recours des locataires en cas de pertes de leurs vêtements et effets divers à 0,30 0/00, sur 20.000 francs. .

100 >>

90 >>

TOTAL.

=

6 >>

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Entretien du petit matériel et amortissement, environ 10.000 francs à 10 0/0 . . .

Entretien de l'immeuble (cet entretien est considérablement réduit par l'emploi de matériaux résistants), environ. .

1.000 >>

2.854 >>

TOTAL des dépenses annuelles (1).

Fr.

86.000

.

Résumé.

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Achat du terrain, 5.500 mètres à 50 fr.
Frais d'achat, environ . .
Construction et ameublement d'un Hôtel de 850 lits à
environ 1.260 francs.

Constitution de la Société, intérêts divers pendant la période de construction et fonds de roulement.

TOTAL nécessaire.

Dépense couverte au moyen de :

1.075.000

25.000

Fr. 1.400.000

10 4.000 actions de 100 francs libérées de la Société. . 20 Hypothèque 1er rang de 700.000 francs amortissable en 50 ans, à 3,15 0/0 maximum, suivant la loi de novembre 1894.

30 Hypothèque 2e rang de 300.000 francs amortissable en 50 ans, à 5 0/0.

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(1) Cette dépense est proportionnée avec celle prévue par la « Rowton Houses Limited » qui estime à 115 francs l'entretien annuel d'un lit, c'est-à-dire que les dépenses totales annuelles de l'Hôtel divisées par le nombre de lits exploités donnent environ 115 francs pour chaque lit.

Or nous aurons une dépense proportionnelle moindre lorsque nos 850 lits seront loués sans que nos frais généraux soient sensiblement augmentés.

(2) Suivant une option, les propriétaires acceptent le paiement du terrain moitié comptant et le surplus payable en 8 ou 10 annuités, avec intérêts de 4 0/0 et cession d'antériorité au profit d'une des administrations ci-dessus désignées.

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Qui peuvent être employés à un amortissement plus rapide, ou à l'extension de l'œuvre.

Chaque année, à une époque réglementaire, la Société aura à établir son bilan de compte de profits et pertes, d'après le modèle adopté par le Conseil supérieur des Habitations à Bon Marché.

Conclusions.

Par ce qui précède, nous pouvons apprécier les avantages financiers de notre institution et de son but vraiment philanthropique et social, qui rapporterait aisément 5 0/0 si la loi de novembre 1894 ne nous limitait.

Comme nous l'avons déjà dit au début de cette notice, la société se doit à elle-même de concourir à l'édification d'hôtels pour ouvriers célibataires au même titre qu'elle construit des logements ouvriers pour familles nombreuses.

Nous avons assisté depuis quelques années à l'éclosion d'universités populaires, de clubs ouvriers, de nombreux syndicats corporatifs où la nourriture intellectuelle se trouve très largement répandue et les intérêts sociaux énergiquement défendus, mais où le côté vraiment pratique, qui consiste à préparer un corps apte au travail et un cerveau propre à recevoir une mentalité saine, a été omis; nous avons laissé à l'étranger le soin de nous devancer dans l'édification de ces établissements utilitaires qui, tout en assurant la vie matérielle à un prix aussi minime que possible, dans des conditions parfaites d'hygiène et de confort, ont une très grande portée morale.

(1) La Société des Logements économiques a réalisé avec l'Assistance Publique un prêt de 125.000 francs à 3,12 0/0 amortissable en 50 ans.

L'expérience acquise par l'exploitation d'hôtels similaires nous démontre que la plupart de nos futurs locataires seront des ouvriers de toutes catégories, des petits employés, des soldats libérés du service, des retraités, des jeunes gens arrivant de province ou de l'étranger, en quête d'un emploi longtemps attendu, sans grandes ressources, des miséreux, des déclassés; tous seront heureux d'avoir recours à notre économique hospitalité.

Avec une bonne direction et un règlement à la fois large et tolérant ces hommes, malgré leur modeste condition et la grande liberté qui leur sera laissée, feront eux-mêmes leur police et empêcheront les désordres.

Ailleurs, l'intervention des gardiens est rarement sollicitée, tous semblent apprécier cette atmosphère de bien-être et de luxe même qui règne dans ces hôtels, et avec le temps opère sur eux une influence salutaire et moralisatrice.

Comme conclusion, nous estimons que, outre les avantages de cette philanthropie pratique, qui, pour nous servir d'un mot de lord Rosebery, rapporte 5 0/0, l'excédent de nos recettes nous permettra d'étendre tous les jours notre œuvre bienveillante et humanitaire sans être sujette, comme toutes les sociétés charitables, à compter sur l'aide souvent insuffisante de souscripteurs bien intentionnés, mais dont la bonne volonté intermittente leur impose des limites et entrave leur avenir.

DISCUSSION

M. le Dr ZAVITZIANOS voudrait qu'un ventilateur spécial soit installé pour chaque chambre afin d'éviter que les miasmes ne se répandent dans les chambres voisines.

MM. ROUSSY et PERGOD Voudraient des cloisons montant jusqu'au plafond ou un système d'isolement des chambres pour éviter la contagion.

Le Dr SAVOIRE montre que les dangers de contagion de maladies aiguës par les émanations sont rares, que le contact est indispensable surtout pendant la période d'incubation, qui seule doit être envisagée, puisque tout malade contagieux doit être évacué sur un hôpital. Il insiste également sur ce fait que la contagion sera plus à craindre à l'atelier qu'à la chambrée.

M. LE PRÉSIDENT félicite M. Longerey de son intéressante communication et la Section décide qu'elle sera annexé au bulletin.

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