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M. LLORENTE, auteur de l'Histoire critique de l'inquisition d'Espagne. (Brochure in-8°. de 190 pages: prix 3 fr. 50 c., et 4 fr. 10 c. par la poste.)

Cet écrit se compose principalement de deux pièces * la première est l'exposé fait au nom de Louis IX, par son ambassadeur au pape Innocent IV en 1247; la se÷ conde est l'ouvrage d'un anonyme qui, observant en 1462 ce qui s'était passé l'année précédente pour l'abolition de la pragmatique sanction du roi Charles VII par son fils, Louis XI, donne carrière à son indignation.

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L'anonyme, pour écrire l'histoire, dit M, Llorente, a voulu imiter jusqu'à un certain point les lamentations du prophète Jérémie, en prenant le ton et en réunissant une multitude de textes et d'expressions de l'écriture sainte, lesquels assortis et combinés les uns avec les autres, offrent une parodie de l'histoire de la passion, de la mort et de la résurrection du rédempteur; en sorte que la pragmatique sanction représenté Jésus-Christ; l'évêque d'Arras joué le rôle de Judas; Pie II celni de Pilaté; les cardinaux et les autres prélats adhérens au consistoire pontifical, celui d'Anne, de Caïphe et des autres prêtres juifs; le bas peuple romain, celui du bas peuple de Jérusalem; les prélats et le parlement de France, celui des apôtres; l'université de Paris, celui des saintes femmes ; et la nation française, celui de l'assemblée des premiers temps apostoliques.

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Les Soirées d'hiver, ou Entretiens d'un père avec ses enfans sur le génie, les mœurs et l'industrie des divers peuples de la terre, pár G.-B. DEPPING, membre de plusieurs sociétés littéraires; deuxième édition, entièrement refondue, avec figurés. (4 vol. in-18 d'envi¬

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ron 300 pag. chacun. Prix: 8 f. Chez Antoine Bavoux, libraire, rue Git-le-Coeur, n°. 4.)

Cet ouvrage, agréablement écrit, est un des plus utiles qu'on puisse mettre dans les mains des enfans. II n'est pas au-dessus de leur intelligence, et il renferme une foule de choses qui doivent les instruire et les amuser en même temps.

Le baron d'Imbert, aux auteurs de la Biographie des hommes vivans et du Censeur Européen. (Brochure in-8. de 31 pag. Chez l'auteur, rue de Bourbon, no. 14; et chez Delaunay, au Palais-Royal. )

M. le baron d'Imbert relève, dans cet écrit, quelques erreurs échappées aux auteurs de la Biographie des hommes vivans, et des expressions inexactes employées par les auteurs du Censeur Européen. Il rapporte aussi des pieces historiques qui ne se trouvent pas dans l'écrit dont nous avons rendu compte. M. le baron d'Imbert assure que, dans tout ce qu'il a fait, il n'a eu en vue que l'intérêt de la famille des Bourbons: certes, nous sommes loin de dire le contraire, ou même d'accuser ses intentions. Tout ce que nous avons voulu prouver, en rendant compte de son ouvrage, c'est qu'il n'y a jamais de sûreté à faire intervenir des étrangers dans les démêlés qui ont lieu entre les habitans d'un même pays. 21 Discours sur la théorie physiologique de l'enseignement mutuel, prononcé dans la séance publique de l'académie de Lyon, du 7 septembre 1818, par M. STANISLAS GILIBERT, D. M. (Brochure in-8, de 35 pag.)

Siége de Dantzick en 1807, précédé d'une introdustion sur les événemens qui ont amené les Français devant cette ville, et d'un précis sur l'histoire de Dant

zick, orné d'une carte; rédigé sur le journal du siége de M. le maréchal de Dantzick, et sur les Mémoires authentiques de plusieurs officiers généraux; par NIBUATNIAS, ancien militaire. ( Brochure in-8. de 166 pages; chez Plancher, libraire, rue Poupée, no. 7. Prix: 4 fr.) - Pétition du sieur J.-B. Marimpoy, docteur en médecine, etc. (Brochure in-8. de 20 pag. )

Le 6 janvier dernier, M. et Mme. de Montmorency ont sommé M. Marim oy, acquéreur de biens nationaux, de leur payer, dans le délai de huitaine, le montant de l'adjudication desdits biens, ou de leur rapporter des quittances valables; faute de quoi les requérans se pourvoiront, ainsi que de droit, soit pour le contraindre au paiement, soit pour faire prononcer la résolution de la vente.

M. Marimpoy, qui a payé le prix de ces biens, a vu dans cette sommation une atteinte portée à la charte. Il l'a dénoncée à la chambre des députés, qui, selon l'usage, a passé à l'ordre du jour. Cette résolution l'a déterminé à publier sa pétition, avec le rapport auquel elle a donné lieu. Dans une note, il demande si l'on ne devrait pas appliquer, à ceux qui le troublent, l'art. 8 de la loi du 9 novembre. Non, certes, on ne devrait pas leur en faire l'application : cette loi ne punit pas les hommes qui troublent les acquéreurs de biens nationaux, elle punit ceux qui osent dire qu'on les a troublés. Si, cette affaire, il y a quelqu'un de punissable, ce n'est pas M. de Montmorency, qui ne fait courir aucun bruit, c'est M. Marimpoy qui répand des alarmes. La chambre des introuvables savait bien ce qu'elle faisait, quand elle nous donnait la loi du 9 novembre.

dans

Dans notre dernier volume, nous avons dit qu'un jeune homme, nommé Grimaud, était poursuivi pour ́avoir tiré sur un chien. De nouveaux renseignemens nous apprennent que nous avons été induits en erreur, et qu'il est poursuivi pour avoir manifesté, par des actes extérieurs, l'intention de tuer un lapin ou un lièvre. -Nous ignorons où en est le procès intenté, deux ans après l'événement, à l'individu qui, suivant la plainte, a voulu le tuer lui-même. Si quelqu'un désirait en savoir des nouvelles, il pourrait s'adresser à M. Béchu alors procureur du roi, aujourd'hui président du tribunal.

FIN DU DIXIÈME VOLUME.

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