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CROUZET, à Liancourt.

Langues anciennes.

BRUNCK, à Strasbourg.

SABATIER, à Châlons-sur-Marne.

RUFIN, à Versailles,

SCHWEIGHAUSER, à Strasbourg.

Poésie.

GAUTIER-SIBERT, à Tonnerre.

PIEYRE, à Nîmes.

BÉRENGER, à Lyon.

PALISSOT, à Mantes.

DUMOUSTIER, à Villers-Coterets.

Antiquités et Monumens.

OBERLIN, à Strasbourg.

Guys père, à Marseille.

FAUVEL, à Athènes, en Grèce.

GIBELIN, à Versailles.

Peinture.

LACOUR, à Bordeaux.

LENS aîné, à Bruxelles.

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CAILLOT, à Saint-Germain, département de Seine et

Oise.

ABRÉGÉE

DES TRAVAU X

DE LA CLASSE

DE

LITTÉRATURE ET BEAUX ARTS.

NOTICE

DES MÉMOIRES NON IMPRIMÉS, OÙ PUBLIÉS SÉPARÉ M E N T.

DEPUIS l'établissement de L'INSTITUT NATIONAL, la classe a entendu la lecture de plusieurs ouvrages dont elle doit rendre compte au public, pour compléter l'histoire de ses travaux. Tel est l'objet de cette notice, qui s'étend jusqu'aux six premiers mois de l'an 6 inclusivement.

3.

T. 2.

A

AN IV.

LE citoyen DUSAULX a lu quelques fragmens d'un écrit intitulé, Voyage à Barége et dans les HautesPyrénées, fait en 1788; avec cette épigraphe,

Artificis naturæ ingens opus adspice.

(Corn. Sev. AEtna.)

Le but de l'auteur est de peindre les sensations et les sentimens qu'on éprouve à l'aspect des Pyrénées. Il parcouroit ces montagnes célèbres, pendant que les notables, rassemblés, délibéroient sur les intérêts de la nation française. Son ouvrage a paru en l'an 4 (1).

LE citoyen SÉLIS nous a fait part de ses Remarques sur la fable de Philémon et Baucis. Il se propose de terminer un commentaire sur La Fontaine, que Champfort n'a pas eu le temps d'achever.

DEPUIS quelques années le citoyen FONTANES travailloit à une histoire de France sur un nouveau plan. La flamme a dévoré ses manuscrits et ses matériaux pendant le siége de Lyon. L'auteur a refait quelques parties de l'histoire qu'il avoit déja commencée. Il a

(1) Les citoyens Pasumot et Saint-Amans voyageoient avec Dusaulx. Le premier a présenté à l'Institut un ouvrage qui a pour titre, Voyages physiques dans les Pyrénées en 1788 et 1789; le second a publié à Metz, en 1789, un écrit intitulé, Voyage sentimental et pittoresque dans les Pyrénées. Ces voyageurs avoient été devancés par le citoyen Ramon-Carbonnières, auteur d'un écrit qui a pour titre, Observations faites dans les Pyrénées.

lu un Fragment du règne de Louis XI, et un Essai sur les Gaulois, qu'il a suivis juqu'au quatrième siècle de l'ère vulgaire.

A l'exemple de plusieurs grammairiens, le citoyen DEWAILLY s'est occupé des moyens de faciliter la prononciation de la langue française. Il propose un meilleur usage des accens; le rappel de certaines lettres à leur destination primitive; la distinction à établir, par des signes de convention, entre les consonnes dont la prononciation n'est pas la même; la suppression des voyelles et des consonnes qui ne se prononcent pas dans le corps des mots; enfin la suppression de l'une des consonnes doubles qui ne sont prononcées que simples.

LE citoyen DOMERGUE a tâché de déterminer la prononciation française par des signes invariables, et de corriger ainsi les prononciations vicieuses des départemens et celles de l'étranger. Il applique ses principes à divers morceaux de prose et de poésie. Dans un autre mémoire, il expose le mécanisme du langage, et propose une formule applicable aux phrases les plus compliquées comme aux phrases les plus simples.

LE citoyen GINGUENÉ, membre de la classe des sciences morales et politiques, est venu lire à celle de littérature et beaux arts, des Notes sur Malherbe, qui, le premier, épura la langue poétique, et, selon Boileau,

D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir.

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