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Op 048 1988. na encor din is nœurs, low la marone race portée de Lauretesle. On rovat e azze a moment ou le genre numaan alare gousages. In admras a puis

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pat sunce progressive de 2 Ton ne voulait pas voir les peris qui devaient résaltea de la diminution da respect pour iode. On voulait faire regner les prinplex lois, les croyances religieuses aqqat graduellement. Chacun se religion, des règles de morale

C Cependant le sentiment Veszegit any generale paraissait être ex Français à cette

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de l'envie, à l'égard des individus plus haut placés dans l'échelle sociale. »

Ainsi, toute institution marchait vers sa ruine, toute croyance penchait vers son déclin.

Alors croissait depuis longtemps, sous la protection de la faveur générale, cette école des philosophes du xvin' siècle, qui ne tendait pas uniquement à la réforme des abus dont gémissaient les personnes les plus honorables, et que Louis XVI avait entrepris de détruire. Ce qu'il fallait à cette école avide de bruit et de renommée, c'était une rénovation complète, une sorte de table rase pour édifier à nouveau; c'était le monde ramené vers le chaos pour recommencer l'œuvre de la création.

Lord Walpole, écrivant, le 28 octobre 1765 au feld-maréchal Conway, définit ainsi cette école de prétendus philosophes:

« Savez-vous ce que c'est que les philosophes, ou bien ce que ce mot veut dire?

D'abord il désigne ici presque tout le monde; en second lieu, il signifie des hommes qui, sous prétexte de guerre qu'ils font au catholicisme, tendent, les uns à la subversion de toute religion; les autres, en plus grand nombre, à la destruction du pouvoir monarchique. >>

Lord Walpole avait raison, presque tout le monde, vers la fin du xvIIIe siècle, se targuait du titre de philosophe, sans bien comprendre vers quel avenir la philosophie entraînait la société. La philosophie était une mode que l'esprit et l'audace de ses chefs, leur talent d'écrivain, leur raillerie des choses réputées les plus sacrées jusquelà, décoraient de cet éclat qui devait avoir tant d'empire sur une société en décomposition.

Ces chefs se nommaient Voltaire, Rousseau, Diderot, d'Alembert, Helvétius, d'Holbach, Raynal, et ils doivent être considérés, non-seulement comme les pères de la

révolution française, mais comme les instigateurs de la Terreur, les complices antécédents de Robespierre. Nous citerons, pour corroborer notre opinion, l'aveu même que Robespierre fit dans son fameux discours du 18 floréal an 11 de cette paternité et de cette complicité.

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La raison humaine marche depuis longtemps contre les trônes, à pas lents et par des routes détournées, mais sûres.... Dès longtemps les observateurs éclairés pou

1. Le Mercure de France du samedi 7 août 1790, rendant compte de la vie de Voltaire par le marquis de Condorcet, s'exprime ainsi :

« Il semble qu'il étoit possible de développer davantage les obligations éternelles que le genre humain doit à Voltaire. Les circonstances actuelles fournissoient une belle occasion. Il n'a point vu tout ce qu'il a fait; mais il a fait tout ce que nous voyons. Les observateurs éclairés, ceux qui sauront écrire l'histoire prouveront à ceux qui savent réfléchir, que le premier auteur de cette grande révolution qui étonne l'Europe, et qui répand de tout côté l'espérance chez les peuples et l'inquiétude dans les cours c'est sans contredit Voltaire. C'est lui qui a fait tom

vaient apercevoir quelques symptômes de la révolution. Tous les événements imposants y tendaient; les causes mêmes des particuliers susceptibles de quelque éclat s'attachaient à une intrigue politique. Les hommes de lettres renommés, en vertu de leur influence sur l'opinion, commençaient à en obtenir quelqu'une dans les affaires. Les plus ambitieux avaient formé dès lors une espèce de coalition qui augmentait leur importance; ils semblaient s'être partagés en

ber le premier la plus formidable barrière du despotisme, le pouvoir religieux et sacerdotal. S'il n'eût pas brisé le joug des prêtres, jamais on n'eut brisé celui des tyrans. L'un et l'autre pesoient ensemble sur nos têtes, et se tenoient si étroitement que le premier une fois secoué, le second devoit l'être bientôt après. L'esprit humain ne s'arrête pas plus dans son indépendance que dans sa servitude, et c'est Voltaire qui l'affranchit, en l'accoutumant à juger sous tous les rapports ceux qui l'asservissoient. C'est lui qui a rendu la raison populaire; et si le peuple n'avoit pas appris à penser, jamais il ne se seroit servi de sa force. C'est la pensée des sages qui prépare les révolutions politiques, mais c'est toujours le bras du peuple qui les exécute. » (N. 18, p. 26.)

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