Histoire ecclésiastique de la cour de France, Volume 2

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l'Imprimerie Royale, 1777 - Church and state
 

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Popular passages

Page 320 - Vous n'êtes qu'en la fleur de votre âge , et en une parfaite santé et force de corps , plein d'honneur plus qu'aucun des mortels, jouissant en toute tranquillité du plus florissant royaume du mon'de, aimé et adoré de vos sujets , plein de...
Page 422 - ... mais que notre alliance avec les religionnaires avoit produit la ruine entière de la religion et les plus horribles scandales, qu'il y avoit en Allemagne plus de six mille églises détruites ou abandonnées, qu'on y voyoit plus de trois cents lieues de pays où la clôture des vierges consacrées à Dieu avoit été violée, où le saint sacrifice de la messe étoit aboli, les vases sacrés employés à des usages profanes, les reliques des saints foulées aux pieds, leurs châsses brisées,...
Page 431 - ... si mauvaise, qu'un chacun et son ordre même a bien plus d'étonnement de ce qu'il a tant demeuré en cette charge que de ce qu'il en a été privé. Le...
Page 584 - J'ai trop aimé la guerre ; ne m'imitez » pas en cela , non plus que dans les trop grandes » dépenfes que j'ai faites. Prenez confeil en toutes » chofes , & cherchez à connaître le meilleur , pour le
Page 585 - Vous m'avez servi fidèlement et avec envie de me plaire. Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récompensés que j'ai fait. Les derniers temps ne me l'ont pas permis. Je vous quitte avec regret. Servez le Dauphin avec la même affection que vous...
Page 584 - Vous allez être bientôt roi d'un grand «royaume. Ce que je vous recommande le plus «fortement, est de n'oublier jamais les obli«gations que vous avez à Dieu. Souvenez«vous que vous lui devez tout ce que vous «êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos «voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'i«mitez pas en cela , non plus que dans les »tro*p grandes dépenses que j'ai faites.
Page 425 - pere a aufïî peu connu l'efprit de Votre Majefté, qu'il a *> mal fuivi celui de fa règle dans la cour , je demeure en ces » mêmes termes : mais s'il a mieux pénétré vos intentions *> que moi , j'eftimerois être coupable , fi je ne cherchois de «rendre mon abfence agréable, lorfque ma préfence ne « pourroit vous être utile. Je fupplie en cela votre Majefté * de fe faire juftice à foi-même...
Page 415 - Mue de La Fayette, le jour de sa prise d'habit. Le père Caussin y prêcha, et après le sermon la Reine le fit appeler pour lui parler en particulier; elle lui dit qu'il étoit obligé en conscience de représenter au Roi que son peuple étoit surchargé de tailles et d'impôts, pour subvenir aux frais d'une guerre qui n'étoit excitée et entretenue que par l'ambition du cardinal; que ce ministre n'avoit en vue que d'embarrasser tellement l'esprit du Roi qu'il ne pût absolument se...
Page 136 - France, de qui l'enfance n'avoit peu éviter l'impression de la malheureuse huguenoterie , qui sans cesse me crioit de changer de religion, jettant souvent mes Heures dans le feu, et au lieu me donnant des psalmes et...
Page 427 - Il se présenta au cardinal, qui le reçut assez froidement, et qui lui parla de la vanité du monde et du bonheur de ceux qui s'attachent uniquement au service de Dieu. Ensuite pour lui faire entendre qu'il étoit informé de ses liaisons avec M...

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