Revue des deux mondes, Volume 49

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1864 - France
 

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Popular passages

Page 238 - A l'égard du peuple, il sera toujours sot et barbare, témoin ce qui vient de se passer à Lyon. Ce sont des bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin.
Page 493 - Et d'un sang précieux sait arroser ses pas. — Donc ce que j'ai voulu, Seigneur, n'existe pas! — Celle à qui va l'amour et de qui vient la vie, Celle-là, par orgueil, se fait notre ennemie. La Femme est, à présent, pire que dans ces temps Où, voyant les humains, Dieu dit :
Page 222 - Comme on voit le diable dans les papiers périodiques, on croit que le peuple va se révolter demain ; mais il faut seulement se mettre dans l'esprit qu'en Angleterre, comme ailleurs, le peuple est mécontent des ministres, et que le peuple y écrit ce que l'on pense ailleurs.
Page 492 - L'Homme a toujours besoin de caresse et d'amour, Sa mère l'en abreuve alors qu'il vient au jour. Et ce bras le premier l'engourdit, le balance Et lui donne un désir d'amour et d'indolence.
Page 418 - Seront réputez au nombre des poisons, non seulement ceux qui peuvent causer une mort prompte et violente, mais aussi ceux qui en altérant peu à peu la santé causent des maladies, soit que lesdits poisons soient simples, naturels ou composés et faits de main d'artiste...
Page 425 - Messieurs , est-ce là tout ce que vous avez à me dire ? Oui Madame. Elle se lève, et en sortant, elle dit tout haut : Vraiment ,je n'eusse jamais cru que des hommes sages pussent demander tant de sottises. Elle fut reçue de tous ses...
Page 494 - Qui soutiennent le poids des colonnes d'airain Ne la peuvent porter avec tout son chagrin. Toujours voir serpenter la vipère dorée Qui se traîne en sa fange et s'y croit ignorée ! Toujours ce compagnon dont le cœur n'est pas sûr, La Femme, enfant malade et douze fois impur! Toujours mettre sa force à garder sa colère Dans son cœur offensé, comme en un sanctuaire D'où le feu s'échappant irait tout dévorer, Interdire à ses yeux de voir ou de pleurer, C'est trop! — Dieu, s'il le veut,...
Page 492 - Ses pieds voluptueux qui sont croisés sous elle, Ses flancs, plus élancés que ceux de la gazelle, Pressés de bracelets, d'anneaux, de boucles d'or, Sont bruns, et, comme il sied aux filles de Hatsor, Ses deux seins, tout chargés d'amulettes anciennes, 25 Sont chastement pressés d'étoffes syriennes. Les genoux de Samson fortement sont unis Comme les deux genoux du colosse Anubis.
Page 335 - Quelles ont été les causes de la perfection de la Sculpture antique et quels seraient les moyens d'y atteindre ? Ouvrage couronné par l'Institut National, le 15 Vendémiaire an IX.
Page 492 - II rêvera partout à la chaleur du sein, Aux chansons de la nuit, aux baisers de l'aurore, A la lèvre de feu que sa lèvre dévore, Aux cheveux dénoués qui roulent sur son front, Et les regrets du lit en marchant le suivront.

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