Mémoires secrets et universels des malheurs et de la mort de la reine de France: Suivis d'une notice historique sur la garde Brissac ...Petit, 1824 - 432 pages |
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âme Antoinette appartemens avaient baron baron de Vioménil Barry Bûne cachot capitaine cardinal chambre CHAPITRE château choses cœur comte comtesse comtesse du Barry concierge Conciergerie conseils cour dame dauphine déclara dévouement diamans Dieu duc d'Orléans Dumouriez enfans ennemis épouse famille royale Fayette femme fille Fouquier-Tinville garde constitutionnelle garde nationale gardes-du-corps gendarmes heures homme j'ai jamais jeune jour l'Assemblée l'Etat l'œillet laissa Larivière larmes Lebeau linge long-temps Louis XVI Madame Campan Madame du Barry Madame Elisabeth Madame Richard Mademoiselle Fouché mains maison Majesté malheurs Marie-Antoi Marie-Antoinette marquis de Rougeville matin Michonis ministres Monarque Monsieur mort Mothe n'avait officiers parlemens parlement paroles personne Péthion peuple pleurs prince princesse prison prisonniers prit regard Reine répondit respect Robespierre Rosalie s'était secret seul sœur sort Souveraine supplia Temple tion tour du Temple tout-à-coup tribunal tribunal révolutionnaire trône trouva Tuileries vait venait Versailles vêtemens Veuve voulut voyant yeux
Popular passages
Page 314 - J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur ; vous qui avez , par votre amitié , tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! « J'ai appris par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous.
Page 317 - J'avais des amis; l'idée d'en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant; qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur!
Page 315 - ... que dans, sa propre famille? que mon fils n'oublie jamais les derniers mots de son père , que je lui répète expressément : qu'il ne cherche jamais à venger notre mort.
Page 314 - C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère; comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments.
Page 314 - Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien. J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur ; vous qui avez , par votre amitié...
Page 317 - ... que j'emporte en mourant ; qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur! Puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi. Je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants.
Page 315 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine, pardonnez-lui, ma chère sœur, pensez à l'âge qu'il a et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas.
Page 316 - Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe; j'espère que dans sa bonté il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. » Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j'aurais pu vous causer.
Page 356 - Majesté, qui était à genoux auprès de son lit de sangle, se leva pour les recevoir. Le président lui dit : « — Soyez attentive, on va vous lire votre sentence, » et ils se découvrirent tous les quatre, ce qu'ils ne faisaient jamais en pareil cas. Je crus m'apercevoir qu'ils avaient été comme saisis en voyant l'air majestueux et respectable de la reine. « — Cette lecture est inutile, leur dit la princesse à haute voix. Je ne connais que trop cette sentence. » L'un d'eux répliqua...
Page 248 - Mais nous y avons beaucoup gagné, en trouvant dans cette occasion une nouvelle preuve de votre entier dévouement pour moi. Ma confiance en vous est sans bornes. Vous trouverez toujours en moi du caractère et du courage; mais l'intérêt de mon fils est le seul qui me guide. Quelque bonheur que j'eusse éprouvé à être hors d'ici, je ne peux consentir à me séparer de lui.