François-Thomas de Baculard d'Arnaud: ses imitateurs en Hollande et dans d'autres pays |
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18e siècle 2e année acte Adélaïde Adelson adore amant âme amour Amsterdam auteur Baculard d'Arnaud Barbaz Bedoyère caractère celui-ci chants Cimon Clara Reeve cloître cœur Coligny comédie Comte de Comminge Constance Corr Coucy d'Euphémie darnaudien Délassements Denneville Dieu Dijk door douleur dramatique drames monacaux Epreuves du Sentiment Fanny Fayel Feith femme Fréron Gabrielle Germeuil Goethe goût Grimm Haarlem Hachette hart héros hollandais hollandaise Ibid jeune Journal des Sçavans Julie Kinker l'abbé l'amour l'auteur l'homme larmes Lettre sur Euphémie Liefde litt littéraire littérature Loaisel Lorezzo Lorimon lugubre maître Makin malheureux Mélanie Mercier Mérinval mijn Mme de Tencin Monvel morale mort nature Nederlandsche niet nouvelles œuvres passion père pièce pleurs poème poésie poète préface premier Pypers religion roman Rousseau Salvini scène Séligni sensible sentimentalité seul Siegwart Sinval sombre style sujet théâtre Théotime Thirsa tombeau traduction tragédie trouve Valmiers vertu vertueux Volsan Voltaire Werther Young Zénothémis zijn
Popular passages
Page 42 - Savez-vous pourquoi Jérémie A tant pleuré pendant sa vie ? C'est qu'en prophète il prévoyait Qu'un jour Le Franc le traduirait.
Page 161 - La grandeur, l'étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraient s'exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos champs cultivés, l'imagination cherche à s'étendre ; elle rencontre de toutes parts les habitations des...
Page 54 - A cet air vénérable, à cet auguste aspect, Les meurtriers surpris sont saisis de respect ; Une force inconnue a suspendu leur rage. Compagnons, leur dit-il, achevez votre ouvrage, Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs Que le sort des combats respecta quarante ans ; Frappez, ne craignez rien : Coligny vous pardonne ; Ma vie est peu de chose, et je vous l'abandonne... J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous...
Page 166 - Mon crime fut d'aimer , le vôtre est de haïr. Dieu créa les mortels pour s'aimer , pour s'unir : Ces cloîtres , ces cachots ne sont point son ouvrage; Dieu fit la liberté , l'homme a fait l'esclavage. Mais l'esclave ne porte aux pieds de l'Éternel Qu'un hommage stérile , un encens criminel.
Page 75 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 181 - Notre esprit est conforme aux lieux qui l'ont vu naître ; A Rome on est esclave , à Londres citoyen, La grandeur d'un Batave est de vivre sans maître, Et mon premier devoir est de servir le mien.
Page 95 - ... à murmurer; ce déshabillé élégant et simple qui marque si bien le goût de celle qui le porte ; ces mules si mignonnes qu'un pied souple remplit sans peine ; ce corps si délié qui touche et embrasse... Quelle taille enchanteresse !... au-devant deux légers contours...
Page 58 - ... d'une prairie émaillée de fleurs, d'un jardin somptueux, d'un palais moderne, que d'une perspective sauvage, d'une forêt silencieuse, d'un bâtiment sur lequel les années semblent accumulées" ? (2) C'est là l'accent d'un disciple d'Young.
Page 10 - Déjà l'Apollon de la France S'achemine à sa décadence : Venez briller à votre tour; Élevez-vous s'il brille encore ; Ainsi le couchant d'un beau jour Promet une plus belle aurore.
Page 141 - Zénothémis, anecdote marseillaise1, qui vient de paraître, commencera le troisième. On ne saurait refuser à M. d'Arnaud du talent, une imagination féconde et mélancolique, de la sensibilité, même une sorte d'éloquence; mais je ne pourrai jamais aimer le choix de ses sujets ni sa manière d'écrire. Pourquoi prendre à tâche d'attrister les cœurs tendres, ou d'ennuyer à coup sûr ceux qui ne le sont pas? Quel mérite y at-il à produire quelque intérêt, lorsqu'on se promet de...