Politique des lois civiles: ou, Science des législations comparées, Volume 3

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A. Durand et P. Lauriel, 1877
 

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Popular passages

Page 242 - The analogy of the North American Indian custom is therefore with that of the Australians in making clanship on the female side a bar to marriage, but if we go down further south into Central America, the reverse custom, as in China, makes its appearance. Diego de Landa says of the people of Yucatan, that no one took a wife of his name, on the father's side, for this was a very vile thing among them ; but they might marry...
Page 98 - On voit en tout sens des allées séparées par des cordages tendus : les étrangers se promènent dans ces allées et choisissent les femmes qui leur plaisent le plus. Quand une femme a pris place en ce lieu, elle ne peut retourner chez elle que quelque étranger ne lui ait jeté de l'argent sur les genoux et n'ait eu commerce avec elle hors du lieu sacré. Il faut que l'étranger, en lui jetant de l'argent, lui dise : « J'invoque pour toi la déesse Mylitta.
Page 33 - Râ), ainsi qu'il a soin de le proclamer bien haut partout où il écrit son nom, le sang des dieux coule dans ses veines et lui assure le souverain pouvoir. Sans doute, tant que la postérité mâle ne fit pas défaut aux rois, les filles, reléguées dans le gynécée, n'eurent aucun droit à la couronne. Quand la lignée mâle manqua, plutôt que de laisser tomber la royauté aux mains d'une famille humaine, on se souvint que les filles, elles aussi, pouvaient perpétuer la race solaire, et on...
Page 503 - Celui que l'esprit seul peut percevoir, qui échappe aux organes des sens, qui est sans parties visibles, éternel, l'âme de tous les êtres, que nul ne peut comprendre, déploya sa propre splendeur.
Page 96 - Il n'était point permis à un père de choisir un époux à sa fille, et celui qui avait acheté une fille ne pouvait l'emmener chez lui qu'il n'eût donné caution de l'épouser. Lorsqu'il avait trouvé des répondants, il la conduisait à sa maison. Si Ton ne pouvait s'accorder, la loi portait qu'on rendrait l'argent.
Page 242 - Though the paternal indulgence of the Roman Pontiffs makes the first and second degrees of relationship alone a bar to the marriage of the Indians, yet the Abipones, instructed by nature and the example of their ancestors, abhor the very thought of marrying any one related to them by the most distant tie of relationship.
Page 120 - ... quelque loi qui permît au frère de se marier avec sa sœur, s'il en avait envie. Ces juges royaux sont des hommes choisis entre tous les Perses. Ils exercent leurs fonctions jusqu'à la mort, à moins qu'ils ne soient convaincus de quelque injustice.
Page 122 - Ces juges lui firent une réponse qui , sans blesser la vérité, ne les exposait à aucun danger. Ils lui dirent qu'ils ne trouvaient point de loi qui autorisât un frère à épouser sa sœur, mais qu'il y en avait une qui permettait au roi des Perses de faire tout ce qu'il voulait. Sur cette réponse , Cambyse épousa sa sœur ; et , peu de temps après, il prit encore une autre de ses sœurs pour femme.
Page 96 - En effet , le crieur n'avait pas plutôt fini la vente des belles, qu'il faisait lever la plus laide, ou celle qui était estropiée, s'il s'en trouvait, la criait au plus bas prix, demandant qui voulait l'épouser à cette condition, et l'adjugeait à celui qui en faisait la promesse. Ainsi, l'argent qui provenait de la vente des belles servait à marier les laides et les estropiées.
Page 385 - ... un passage de la race américaine à la race mongole. Lorsqu'on aura mieux étudié les hommes bruns de l'Afrique et cet essaim de peuples qui habitent l'intérieur et le nord-est de l'Asie, et que des voyageurs systématiques désignent vaguement sous le nom de...

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