Séance publique |
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Achille MILLIEN animaux bois C'était centimètres cépages cétacés chante charme chlorure de magnésium chlorure de Sodium chose ciel cœur compte-rendu concours de poésie culture d'argent grand module décerné Dieu docteur DROUINEAU enfants Faculté femme fleurs front Gaston Romieux Guénaut Guizot Guy Patin haches hectolitres hommes inscrite sur médaille intitulée j'ai jour l'Amour médecin l'antimoine l'auteur l'histoire laissé lectures lutte main Maurice Raynaud médaille d'argent médaille d'or médaille de bronze médicale membres mémoire ment mention honorable mère MESDAMES messieurs Molière morceaux Mosnac nuit œuvre passé pensée Philippe David pièce pleurs poëme poëte porte première Président produits qu'un reste rochelaises Rochelle ROCHELLE TYP Sable gris sciences naturelles SÉANCE PUBLIQUE Secrétaire section d'agriculture section de médecine section des sciences Section littéraire sels de l'ouest semble sentiment serait Seugne seul silex SIRET société d'agriculture société des sciences société littéraire soir soleil Solutré stances strophes sujet taille tions vaccine variole Viault vignes voix yeux
Popular passages
Page 36 - Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours: Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours.
Page 48 - La Révolution a été une guerre, la vraie guerre, telle que le monde la connaît entre peuples étrangers. Depuis plus de treize siècles, la France en contenait deux, un peuple vainqueur et un peuple vaincu. Depuis plus de treize siècles le peuple vaincu luttait pour secouer le joug du peuple vainqueur. Notre histoire est l'histoire de cette lutte. De nos jours une bataille décisive a été livrée; elle s'appelle la Révolution.
Page 28 - Pendant ces derniers temps , combien en at-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tôt être riches ! FABLE L'ANE PORTANT DES RELIQUES.
Page 54 - ... d'anxiété suprême, Elle contient son cœur qui bat à se briser Et dit une oraison : ses yeux vont se poser, A quelques pas plus loin, sur une masse grise. Est-ce une illusion, une horrible méprise ? Non, son regard distingue une femme qui dort De l'éternel sommeil. Le rictus de la mort Contracte son visage. Elle garde près d'elle, Sur un pan de sa robe, un enfant blême et frêle, Le sien sans doute, hélas ! roulé dans ses haillons, Avec ces petits soins et ces précautions Qui révèle...
Page 113 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.
Page 55 - ... l'emporte vers son toit. VI 0 sentiment sacré! par quel touchant mystère Dans la femme toujours se retrouve la mère ! — En pensant à son homme absent, peut-être mort, Elle étouffe d'angoisse, et pourtant, sans effort Et d'instinct, elle a pris l'enfant sur sa poitrine, Comme un avare prend son or. Elle chemine. Elle donne un regard au petit orphelin, L'entoure doucement de son mouchoir de lin, Et lui dit quelques mots tout bas. Contre la neige Qui menace, elle étend sa main qui le protège,...
Page 80 - Abailard, on suit une route montueuse à travers les ondulations d'un sol qui commence à s'enfler à l'oeil comme les premières vagues d'une mer montante. A droite et à gauche blanchissent des hameaux au milieu des vignes. Au-dessus de ces hameaux, des montagnes nues et sans culture étendent en...
Page 58 - Comme pour demander secours. L'homme à grands pas Marche impassible. . . Enfin la pitié le désarme ! Tant de faiblesse ! tant de malheur !. . . Une larme Mouille ses yeux gonflés qu'il cache sous ses doigts. Il cède en murmurant de sa plus grosse voix : « Puisqu'il est sous mon toit sans aide, sans défense, Qu'il reste ! Qu'il ignore à jamais sa naissance !. . . Si nos leçons, nos soins ne sont pas superflus, Nous en ferons peut-être un bon Français de plus ! » PROGRAMME DES PRIX PROPOSÉS...
Page 56 - En vain il la rassure; Elle veut voir, toucher et panser la blessure, Elle lave la plaie en se désespérant D'un malheur qui pouvait, hélas ! être plus grand ! Quand un vagissement indistinct lui rappelle L'enfant qu'elle oubliait, l'enfant sauvé par elle. Il est là, sur le lit où l'homme l'a posé : Son front qui se ranime a pris un teint rosé. La femme a bientôt fait de narrer l'aventure : « Vois comme il est gentil, l'innocent ! Sa figure Est bien celle d'un ange. Oh ! nous le garderons,...
Page 54 - Son costume n'est point du pays : étrangère, fuel amour, quelle peine ou quel espoir fatal L'arracha pour jamais à son foyer natal?... Loin de fuir ce nouveau spectacle de détresse Dont s'accroissent pourtant sa crainte et sa tristesse, L'autre femme en tremblant s'approche : elle a cru voir Le pauvre abandonné faiblement se mouvoir. Il vit encor ; ses yeux s'ouvrent, sa main s'agite.. Sans céder à l'effroi, sans que son cœur hésite, Elle court à l'enfant qui va mourir de froid, Le saisit...