Les pères de la révolution (de Bayle à Condorcet). |
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Contents
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Common terms and phrases
âmes animaux appelle assez aurait besoin Buffon cause choses chrétiens citoyens cœur commence commun Condorcet conscience corps côté d'Alembert d'autres d'avoir d'être devant développement devoir Diderot Dieu dire divin doctrine dogmes doit donner écrits également enfants enfin esprits établir États faisant femme fond font force forme général gens gouvernement Grèce guerre haute hommes humaine idées intérêts jour juge juste justice l'esprit l'État l'histoire l'homme l'humanité l'ordre laisser lettres liberté libre lieu livre lois lumières main maître ment mieux monde Montesquieu montre morale mort moyen nations nature naturelle nécessaire nouvelle œuvre parle particulier passé passions pensée père peuple philosophie porte pouvoir premier progrès propre public publique puissance pure qu'à qu'un raison règle religieux religion rendre reste Révolution rien Rousseau s'il saint saurait science sens sentiment sera seul siècle social société sorte suite tels terre tion travail trouve Turgot vérité vertu veut vivante volonté Voltaire vrai vues yeux
Popular passages
Page 364 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 114 - On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 392 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre .qu'auparavant.
Page 367 - Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine et sur notre âme par conséquent ; tout nous offre mille prises presque assurées pour gouverner dans leur origine les sentiments dont nous nous laissons dominer.
Page 365 - Connaître le bien, ce n'est pas l'aimer: l'homme n'en a pas la connaissance innée; mais sitôt que sa raison le lui fait connaître, sa conscience le porte à l'aimer; c'est ce sentiment qui est inné.
Page 411 - Il y a telles positions malheureuses où l'on ne peut conserver sa liberté qu'aux dépens de celle d'autrui et où le citoyen ne peut être parfaitement libre que l'esclave ne soit extrêmement esclave.
Page 119 - Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent point les obligations de l'état, qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable , et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé.
Page 116 - Mais il faut avouer que vous êtes bien plus cruels que cet empereur. Vous nous faites mourir, nous qui ne croyons que ce que vous croyez, parce que nous ne croyons pas tout ce que vous croyez. Nous suivons une religion que vous savez vous-mêmes avoir été autrefois chérie de Dieu; nous pensons que Dieu l'aime encore, et vous pensez qu'il ne l'aime plus; et parce que vous jugez ainsi, vous faites passer par le fer et par le feu ceux qui sont dans cette erreur si pardonnable, de croire que Dieu...
Page 329 - Celui qui ne peut remplir les devoirs de père n'a point droit de le devenir. Il n'ya ni pauvreté , ni travaux , ni respect humain , qui le dispensent de nourrir ses enfants et de les élever lui-même. Lecteurs , vous pouvez m'en croire. Je prédis à quiconque a des entrailles et néglige de si saints devoirs, qu'il versera long-temps sur sa faute des larmes amères , et n'en sera jamais consolé.
Page 116 - ... est plus vive qu'elle n'a jamais été, où la philosophie a éclairé les esprits, où la morale de votre Évangile a été plus connue, où les droits respectifs des hommes les uns sur les autres, l'empire qu'une conscience a sur une autre conscience, sont mieux établis. Si donc vous ne revenez pas de vos...