Comédiens et comédiennes ...Librarie des bibliophiles, 1876 - Actors |
Other editions - View all
Common terms and phrases
acte acteurs actrice aimable amoureux artiste assez Barbier de Séville biographie bonne bourgeois Bressant c'était Cadol camarades charme Comédie fran Comédie française comédiens comique Conservatoire Coquelin coup critique débuta Delaunay diction dire directeur donner drame duègnes éclat Émile Augier eût Fausses Confidences Febvre femme Femmes savantes Figaro fille Frou-Frou gaieté geste Giboyer goût j'ai jamais jeune homme jeune premier joli Jouaust jouer jour l'Ami Fritz l'ancien répertoire l'artiste l'École des Femmes l'Odéon laissé Laroche Louis Bouilhet Madeleine Brohan maison de Molière Marivaux Maubant merveille Mile Mlle Barretta Mlle Broisat Mlle Croizette Mlle Favart Mlle Jouassain Mlle Reichemberg Mlle Sarah Bernhardt Mme Arnould-Plessy Mme Plessy Mounet-Sully n'avait n'était passé Perrin personnage personne pièce plaisir Provost public qu'un qualités Regnier représentation réputation reste rien rôle Rose Dupuis s'était salle scène semble sentait sociétaire soir succès talent Tartuffe temps-là théâtre Théâtre-Français Thierry Thiron tion traditions trouve Vaudeville vieux répertoire visage voix
Popular passages
Page 11 - On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Page 3 - Favart a rendu à merveille la physionomie froide, hautaine et méprisante de cette fille que les préjugés du couvent ont mise en garde contre l'amour, même le plus chaste; et quand au quatrième acte, dans un grand mouvement de passion, elle se jeta sur un prie-Dieu et fondit en larmes mêlées de sanglots, on s'aperçut avec surprise que MH« Favart était capable même des tendresses les plus emportées et les plus violentes.
Page 27 - Ici sa voix est tendre jusque dans la douleur et le désespoir; sa parole lente et mélancolique est celle de l'abandon et de la pitié; ses gestes, ceux de la dévotion bienfaisante; ses regards ne cessent de demander grâce au Ciel pour l'infortune; ses mains sont toujours prêtes à se croiser pour la prière; on sent que les élans de son cœur, contenus par le devoir, lui vont être mortels...
Page 7 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants. Les nôtres, à ces cris, de nos vaisseaux répondent...
Page 25 - On peut se dire, sans crainte de se tromper, qu'à cet égard Delaunay est un virtuose à qui personne ne saurait être comparé dans le temps présent, et qui ne trouverait sans doute que peu d'égaux dans le passé...
Page 4 - V. 21. théâtre de la République avec une réputation d'outre-Seine. En effet, M. Delaunay a conquis sur la rive gauche une célébrité dont s'est émue la rive droite. Il avait produit, dans la charmante pièce de M. de Belloy, Damon et Pylhias, un effet de jeunesse, de fraîcheur et de grâce qu'on n'a pas oublié : le comte de Horn l'a servi beaucoup inoins heureusement.
Page 26 - Un secret instinct la pousse. Elle récite les vers comme le rossignol chante ; comme le vent soupire, comme l'eau murmure...
Page 8 - Le ministre voulait absolument qu'une jeune et aimable pensionnaire fort connue par des succès mondains fût promue au sociétariat. M. Empis résistait, prévoyant le scandale... le ministre y mit une insistance si impérieuse que M. Empis, poussé à bout, s'écria, dans un moment de mauvaise humeur : « Mais, monsieur le ministre, la maison de Molière est an théâtre, et non un...