De L'esprit Des Loix...This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it. This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant. |
Contents
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Common terms and phrases
affez Afie aifément ainfi Arrien auffi auroit avoient avoit Bactriane barbares befoin C'eft C'eſt c'étoit Carthage Carthaginois caufe CHAPITRE VIII Chine chofes citoyen civil clavage climat commerce conféquent conferver confidérable connoiffances côté defpotique difent efclaves Efpr efprit enfans eſpèce eſt établi état étoient étoit faifoient faifoit falloit fans ceffe fçait fe trouve femble femmes fent féparer feroient feroit fervi fervitude feul fignes foient foit font fous fouvent François Pyrard fujets gens gouvernement Grecs Grégoire de Tours hommes ifles Indes jufqu'à l'Afie l'ef l'efprit l'esclavage l'Europe laiffe légiflateurs liberté loi falique loix lorfque Maldives mammelons manières marchandifes marchandiſes ment mer rouge midi Mithridate mœurs n'eft nation navigation navires néceffaire nord paffer pareffe pays penfer Perfe perfonne peuples ples Pline plufieurs Plutarque Polybe pourroit prefque prince puiffance puiffe raifon répudiation richeffes rois Romains Strabon Tartares terre falique terrein tion tributs vaiffeaux
Popular passages
Page 67 - ... gens-là soient des hommes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains; car si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié?
Page 252 - C'est dans les pays de la liberté que le négociant trouve des contradictions sans nombre ; et il n'est jamais moins croisé par les lois que dans les pays de la servitude.
Page 121 - Il ne faut donc pas être étonné que la lâcheté des peuples des climats chauds les ait presque toujours rendus esclaves , et que le courage des peuples des climats froids les ait maintenus libres. C'est un effet qui dérive de sa cause naturelle.
Page 67 - Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez des nations policées, est d'une si grande conséquence.
Page 25 - État augmente ce qu'il appelle ses troupes, les autres soudain augmentent les leurs; de façon qu'on ne gagne rien par là que la ruine commune. Chaque monarque tient sur pied toutes les armées qu'il pourrait avoir si ses peuples étaient en danger d'être exterminés; et on nomme paix cet état d'effort de tous contre tous.
Page 200 - ... la douceur , à maintenir parmi le peuple la paix & le bon ordre , & à ôter tous les vices qui viennent d'un efprit dur. En effet s'affranchir des...
Page 337 - Dans ces temps-là s'établirent les droits insensés d'aubaine et de naufrage : les hommes pensèrent que , les étrangers ne leur étant unis par aucune communication du droit civil , ils ne leur devoient, d'un côté , aucune sorte de justice , et , de l'autre, aucune sorte de pitié.
Page 26 - Il n'est pas inouï de voir des états hypothéquer leurs fonds pendant la paix même, et employer pour se ruiner des moyens qu'ils appellent extraordinaires, et qui le sont si fort, que le fils de famille le plus dérangé les imagine à peine.
Page 61 - Il est faux qu'il soit permis de tuer dans la guerre autrement que dans le cas de .nécessité: mais dès qu'un homme en a fait un autre esclave , on ne peut pas dire qu'il ait été dans la nécessité de le tuer , puisqu'il ne l'a pas fait.
Page 186 - S'IL y avoit dans le monde une nation qui eût une humeur sociable, une ouverture de cœur, une joie dans la vie, un goût, une facilité à communiquer ses pensées ; qui fût vive, agréable, enjouée, quelquefois imprudente, souvent indiscrète; et qui eût avec cela du courage, de la générosité, de la franchise, un certain point d'honneur, il ne faudroit point chercher à gêner par des lois ses manières, pour ne point gêner ses vertus.