Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le regne de Philippe Auguste jusqu'au commencement du dix-septieme siecle

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Foucault., 1828 - France
 

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Popular passages

Page 337 - ... quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, et que j'aie fait voir à toute l'Europe que je désirais...
Page 335 - Mon cousin», l'espérance d'une paix prochaine étoit si généralement répandue dans mon royaume, que je crois devoir à la fidélité que mes peuples m'ont témoignée pendant le cours de mon règne la consolation de les informer des raisons qui empêchent encore qu'ils ne jouissent du repos que j'avois dessein de leur procurer.
Page 318 - Le pensionnaire de Hollande essuya de quelquesuns de ses compatriotes des reproches à peu près semblables. On se plaignit, en Angleterre comme en Hollande, des ministres qui laissoient échapper une occasion peu espérée de faire la paix à des conditions dont l'une et l'autre de ces deux puissances étoient contentes; et les ennemis personnels de Marlborough surent profiter à son désavantage de sa complaisance à préférer les intérêts de l'Empereur au bien de sa patrie. Ce prince ne fut...
Page 186 - Une scène si triste , dit le marquis de Torcy, serait difficile à décrire , quand même il serait permis de révéler le secret de ce qu'elle eut de plus touchant.
Page 325 - ... par sa conduite la récompense que je lui ai fait promettre : et, pour vous mettre en état de vous en expliquer encore plus clairement avec lui, je veux bien que vous lui donniez une parole précise que je lui ferai remettre deux millions de livres, s'il peut contribuer par ses offices à me faire obtenir...
Page 67 - Majesté aura la bonté de me donner ses ordres po« sitifs, ou de demeurer ici jusqu'à ce qu'elle m'or« donne d'en sortir, ou de m'en tirer, sous le prétexte « d'aller recevoir ses ordres pour assister aux cours, « ne voyant point qu'il reste rien à faire dans cette « occasion à un ambassadeur de Votre Majesté pour « ses intérêts. » Le dernier article de la lettre portoit : « Le roi d'Esu pagne retomba plus mal que jamais jeudi dernier « au soir ; vendredi et samedi il fut très-mal...
Page 196 - Lille et sa châtellenie me soient res« tituées, et vous ne devez rien oublier pour y réus« sir; car il est si essentiel pour mon service de les « retirer des mains de mes ennemis, que si vous ne « pouvez y parvenir sans donner un équivalent, je « consentirai pour cet effet (et vous jugerez avec quel « regret) à démolir les fortifications de Dunkerque , « que je garderai rasé , et à combler son port.
Page 33 - Etats dépendant de ce royaume. M. le Dauphin , soumis pendant tout le cours de sa vie aux décisions du Roi son père, avoit consenti sans peine à la résolution que Sa Majesté jugeoit convenir le plus au bien du royaume et de l'Europe entière. L'idée de partager la monarchie d'Espagne , si le roi Charles...
Page 55 - ... suivit jusqu'à Passaw, où ce prince lui dit d'attendre ; qu'il feroit toutes les tentatives possibles auprès de l'Empereur pour le faire venir, et que si elles étoient inutiles, il lui enverroit un courrier. Elles ne pouvoient guère réussir : le courrier arriva, et le marquis de Villars profita de la permission que le Roi lui avoit donnée de revenir en France pour le temps que dureroit la campagne de Hongrie, s'il ne lui étoit pas possible de la faire. Il passa par Ratisbonne, où il...
Page 26 - ... la même faculté, à plus forte raison, étoit réservée nécessairement aux enfans privés, par quelque acte que ce pût être, d'une succession légitime. Les grâces accordées aux Allemands, préférés aux Espagnols par le crédit de la Reine, augmentèrent chaque jour la haine que la nation avoit pour eux : les peuples, accablés d'impôts, fatigués d'un gouvernement étranger, espéroient qu'un prince français, établissant chez eux une juste domination...

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