La domination française en Allemagne: Les Français sur le Rhin (1792-1804)

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Perrin et cie, 1891 - France - 377 pages
 

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Page 96 - Majestés, les moyens les plus efficaces relativement à leurs forces, pour mettre le roi de France en état d'affermir, dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement monarchique, également convenable aux droits des souverains et au bien-être de la nation française.
Page 197 - Par l'union avec nous, vous acquérez ce qui de droit vous appartient. La nature elle-même a voulu que le Rhin fût la frontière de la France; il l'était, en effet, dans les premiers siècles du royaume de France...
Page 251 - Drake, lord Hawkesbury eut l'imbécillité de faire une circulaire pour justifier, auprès des cabinets de l'Europe, la conduite de ce ministre. Pour faire ressortir davantage le ridicule et l'atrocité des principes qu'il y avançait, mon intention était d'envoyer aux mêmes cabinets la circulaire avec une réponse. J'ai mieux pensé depuis. Je désire faire enlever le ministre anglais à Hambourg ainsi que ses papiers, et, immédiatement après, je ferai notifier cet enlévement aux cours de l'Europe,...
Page 219 - Mayence, le Rhin, un grand fleuve navigable, est la frontière naturelle d'une grande république qui ne désire pas faire de conquêtes, qui n'accepte que les pays qui s'unissent librement à elle et qui a le droit de demander pour la guerre que lui ont insolemment déclarée ses ennemis une juste indemnité. Le Rhin, si l'on s'en remet à l'équité, doit rester la frontière de la France.
Page 172 - Mayençais assistaient à la cérémonie. Custine tint un nouveau discours qui confirma le précédent : « Nous ne faisons cette guerre que pour n'en plus faire à l'avenir, pour punir les iniquités qu'on a exercées contre nous, pour faire connaître aux peuples qui sont nés pour être libres, les Droits de l'homme. » L'assistance applaudit ; on cria : Vive la nation! cri que chacun pouvait prendre pour soi et qui, par conséquent, mettait tout le monde d'accord. Forster ne s'était point fait...
Page 210 - L'effet fut saisissant et terrible et le coup d'œil imposant, quand ces cavaliers qui étaient tous de grande taille, maigres et d'un certain âge et dont la mine s'accordait avec ces accents, passèrent devant nous. Isolément, ils tenaient du Don Quichotte ; en masse, ils paraissaient respectables.
Page 233 - ... d'une contrée à une autre, ou empêchaient de remonter les rivières, sont supprimées ; le commerce est libre avec la France, le marché le plus avantageux du monde, et ne rencontrera plus les obstacles que lui opposaient les anciennes frontières. Une justice impartiale, des administrations régulières sont substituées à l'autorité arbitraire des baillis.
Page 252 - ... le duel des peuples; et elle frappait bonnement le cou de ce cheval. Sa figure avait aussi cette couleur que nous trouvons dans les têtes de marbre des statues grecques et romaines; les traits étaient noblement réguliers comme ces figures antiques, et dans ses traits on lisait : « Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi.
Page 233 - Des priviléges odieux n'enchaînent plus l'industrie des ouvriers; le gibier ne ravage plus les champs du cultivateur , ne dévore plus les fruits de son travail ; pour tous ont cessé d'avilissantes corvées ; pour tous a cessé la dégradation des servitudes féodales. » La dîme est abolie ; les contributions de tous genres sont adoucies; les perceptions sont également réparties entre les terres du seigneur ou de l'ecclésiastique, ci-devant...
Page 239 - ... définitive des indemnités. » Ce fut donc uniquement pour mettre le sceau à la pacification de l'Europe et pour en garantir la stabilité, que le premier Consul et SM l'empereur de Russie se déterminèrent, d'un commun accord, à intervenir dans les affaires d'Allemagne pour effectuer, par leur médiation, ce qu'on aurait vainement attendu des délibérations intérieures du corps germanique. « Ce premier point étant convenu...

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