Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français depuis 1792, Volume 1

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Charles-Théodore Beauvais
Firmin Didot frères, 1854 - France

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Popular passages

Page 133 - Frères et amis, à notre secours ! notre département est en feu ; une insurrection générale vient de se manifester ; partout on sonne le tocsin , partout on pille, on assassine, on brûle ; partout les patriotes en...
Page 64 - Nous venons de renouveler notre serment d'être fidèles à la nation , de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir à notre poste. Nous ne sommes pas des parjures. Signé : André, maire, et Rohart, secrétaire greffier.
Page 11 - Majestés, les moyens les plus efficaces relativement à leurs forces, pour mettre le roi de France en état d'affermir, dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement monarchique, également convenable aux droits des souverains et au bien-être de la nation française.
Page 11 - M. le comte d'Artois, se déclarent conjointement qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement le roi de France comme un objet d'un intérêt commun à tous les souverains de l'Europe. Elles espèrent que cet intérêt ne peut manquer d'être reconnu par les puissances dont le secours est réclamé, et qu'en conséquence elles ne refuseront pas d'employer...
Page 260 - Taincreoude périr pour notre Dieu, pour notre roi. Le terme de nos travaux est proche; les puissances généreuses qui combattent pour le rétablissement de l'ordre et de la monarchie française , sont aux portes de Paris : mais nous voulons vous associer à notre gloire et aux récompenses qui attendent les courageux défenseurs de la religion et du roi. Ainsi, que tous les habitants qui sont en état de porter les armes , viennent avec des fusils, des piques, des fourches et toutes autres armes...
Page 64 - Monsieur le commandant général, la garnison que j'ai l'honneur de commander et moi, sommes résolus de nous ensevelir sous les ruines de cette place, plutôt que de la rendre à nos ennemis ; et les citoyens , fidèles comme nous à leur serment de vivre libres ou de mourir, partagent nos sentiments et nous seconderont de tous leurs efforts.
Page 75 - M. le gouverneur, l'ardeur de nos grenadiers est telle que je ne puis plus la retenir ; ils ne voient que la gloire de combattre les ennemis de la liberté, et la riche proie qui doit être le prix de leur valeur ; car, je vous en préviens...
Page 143 - Quant à la république, ajouta-t-il, c'est un vain mot; j'y ai cru trois » jours : depuis Jemmapes, j'ai regretté tous les succès que j'ai obtenus » pour une aussi mauvaise cause. Il n'ya qu'un moyen de sauver la » patrie, c'est de rétablir la constitution de 1791 et un roi.
Page 122 - Quatre colonnes passèrent sur le pont d'Orsmaël et par la chaussée ; une autre par le pont de Leau. La position de l'ennemi était si avantageuse par le terrain , par le nombre et par la formidable artillerie qui le couvrait, que l'infanterie, avant d'avoir pu approcher ses lignes , avait été obligée de repousser la cavalerie et les troupes légères qui occupaient les villages, et d'essuyer le feu des batteries croisées , avant de pouvoir gravir les hauteurs sur lesquelles était postée...
Page 330 - On rassembla ensuite un conseil pour délibérer sur la marche de l'armée. M. de Lescure fut d'avis de marcher sur Nantes. Il pensait qu'une brusque attaque sur cette ville, dont la garnison était entrée dans la Vendée, pourrait avoir un heureux succès. Outre l'importance de...

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