La princesse de Lamballe: Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan: sa vie, sa mort (1749-1792) d'après des documents inédits |
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aime amie amitié août assassins assez Aumale avaient beau-père bienfaisance bon duc cesse de Lamballe chambre charité Charlat charmante château cher cœur chère Lamballe ci-devant citoyen comte comtesse consolation coup courage crime d'Oberkirch dame Dauphin dernier devant dévouement digne dire donne et lègue douleur duc d'Orléans duc de Penthièvre duchesse eût famille royale femme Feuillet de Conches fidèle fille Florian Force Fortaire heures homme innocente j'ai jour journal l'Abbaye larmes Lauzun Louis XVI madame Campan madame de Genlis madame de Lamballe madame de Polignac madame du Barry Madame Élisabeth madame la princesse mademoiselle malheureux Marie-Antoinette massacres massacres de septembre Mémoires ment mort municipal n'avait Palais-Royal passé père personne peuple populaires porte portrait premier prince de Lamballe princesse de Lamballe prison Rambouillet récit Reine restes Révolution sang sanglante Savoie-Carignan secret sentiments septembre seul sœur sorte Temple tête thièvre tion Tourzel Trianon tribunal trouve Vernon Versailles vertu victimes
Popular passages
Page 411 - ... livres fait par ordre du conseil général au marchand de vin qui fournissait vos assassins à la Force , pendant leurs horribles exécutions ; je vous rappellerais le comité de surveillance louant, la veille du massacre, les .-voitures qu'il destinait et qui ont servi à conduire à la carrière de Charenton les cadavres de septembre (l).
Page 445 - Le dernier parti, qui est le plus sûr et le plus sage, est de porter en armes à l'Abbaye, d'en arracher les traîtres, particulièrement les officiers suisses et leurs complices et de les passer au fil de l'épée. Quelle folie de vouloir faire leur procès! Il est tout fait; vous les avez pris les armes à la main contre la patrie, vous avez massacré les soldats, pourquoi épargnez-vous leurs officiers, incomparablement plus coupables?
Page 322 - J'ai obtenu de la Commune la pcr> mission de vous réunir à votre mère ; suivez-moi. « Nous montâmes dans la chambre de ma mère; je me jetai dans ses bras, croyant tous mes malheurs finis, puisque je me trouvais auprès d'elle... Elle remercia beaucoup Manuel; elle lui demanda d'être réunies à la princesse de Lamballe, puisque nous avions été transférées avec elle... Il hésita un instant, puis il dit : « Je le veux bien : je prends cela sur moi.
Page 413 - Un instant indécis, les assassins s'arretent; mais bientôt après elle est frappée de plusieurs coups : elle tombe baignée dans son sang, et expire. » Aussitôt on lui coupe la tête et les mamelles ; son corps est ouvert; on lui arrache le cœur; sa tête est ensuite portée au bout d'une pique et promenée dans Paris; à quelque distance on traînait son corps. * Les tigres qui venaient de la déchirer ainsi se sont donné le plaisir barbare d'aller au Temple montrer sa tête et son cœur...
Page 229 - Elle recevait la cour deux fois par semaine, avant de se rendre à la messe, et dînait ces jours-là en public avec le roi ; elle passait le reste du temps- avec sa famille et ses enfans ; elle n'eut point de concert, et ne fut au spectacle qu'en 1791, après l'acceptation de la constitution (2).
Page 410 - ... le comprendre au nombre de leurs victimes. Il se retira, et vint rendre compte à l'Assemblée, qui était elle-même dans la stupeur et l'avilissement, menacée d'une dissolution totale par l'infâme Robespierre qui exerçait une tyrannie sans bornes dans Paris.
Page 256 - Lamballe, qu'il ya dans ce cœur-là plus d'amour personnel que d'affection pour son frère, et certainement pour moi. Sa douleur a été toute sa vie de ne pas être né le maître, et cette fureur de se mettre à la place de tout n'a fait que croitre depuis nos malheurs, qui lui donnent l'occasion de se mettre en avant.
Page 379 - Popincourt , où il déclara qu'il avait, dans ce linge, une tête qu'il demandait à déposer dans le cimetière des Quinze-Vingts, et que, le lendemain, il viendrait avec deux autres de ses camarades pour la reprendre, et donnerait cent écus en argent aux pauvres de la section. » Ils rendirent compte à M. de*** de ce qu'ils avaient fait ; celui-ci leur recommanda d'aller le lendemain de grand matin à la section ; et, d'un autre côté, il fit des dispositions pour retrouver le corps.
Page 427 - ... d'une complexion grasse; sa redingote était d'un vert clair, tirant sur l'olive; l'autre Anglais était plus maigre. Sa redingote me parut d'une couleur foncée, tirant sur l'ardoise. Je reconnus que c'étaient des Anglais , parce que je les entendis parler entre eux, et quoique je ne sache pas leur langue, je la connais assez pour la distinguer de toute autre, et en reconnaître l'accent. Je rentrai chez moi, où je pris quelques eaux spiritueuses.