Oeuvres, Volume 2

Front Cover
Meline, Cans et Compagnie, 1838
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 164 - At the close of the day, when the hamlet is still, And mortals the sweets of forgetfulness prove, When nought but the torrent is heard on the hill, And nought but the nightingale's song in the grove...
Page 505 - Dieu le sentiment de l'adoration , sentiment qui fut mis en nous pour retourner à Dieu seul. Nous le reportons sur un être incomplet et faible qui devient le dieu de notre culte idolâtre, Dans la jeunesse du monde , alors que l'homme n'avait pas faussé sa nature et méconnu son propre cœur, l'amour d'un sexe pour l'autre , tel que nous le concevons aujourd'hui, n'existait pas. Le plaisir seul était un lien; la passion morale , avec ses obstacles, ses souffrances , son intensité, est un mal...
Page 162 - L'eau du torrenten reçoit des reflets tantôt d'un vert limpide, tantôt d'un bleu mat et ardoisé, comme on en voit sur les eaux de la mer. De grands ponts de marbre d'une seule arche s'élancent d'un flanc à l'autre de la montagne , audessus des précipices. Rien n'est si imposant que la structure et la situation de ces ponts jetés dans l'espace, et nageant dans l'air blanc et humide qui semble tomber à regret dans le ravin.
Page 273 - volonté cachée, une puissance magique qui ordonne « et opère ces choses étranges. Je ne puis briser la « chaîne qui est entre moi et Leoni ; c'est le boulet qui « accouple les galériens, mais c'est la main de Dieu qui
Page 502 - ... parler et sourire. — Vous êtes ici, lui dit-il d'un ton dur et amer, comme un cadavre qui aurait ouvert son cercueil et qui viendrait se promener au milieu des vivants. Voyez, on s'écarte de vous, on craint de toucher votre linceul , on ose à peine vous regarder au visage ; le silence de la crainte plane autour de vous comme un oiseau de nuit. Votre main est aussi froide que le marbre d'où vous sortez.
Page 327 - ... c'est le fléau des campagnes, la terreur des habitants, et le triste présage d'une prochaine épidémie parmi les bestiaux. Joseph se rappelait malgré lui toutes ces traditions effrayantes ; mais s'il n'avait pas l'esprit assez fort pour les repousser, du moins il se sentait assez de courage et le bras assez prompt pour ne jamais reculer devant le danger.
Page 345 - I .es métayers ne veulent pas sacrifier les pâturages , parce que cela leur épargne la peine de soigner les bœufs à l'étable. Moi , je n'aime pas ces champs d'épines et de ronces où les moutons laissent plus de laine qu'ils ne trouvent de pâture. J'ai déjà mis la moitié de celui-là en froment, et l'année prochaine je vous ferai retourner le reste; les métayers diront ce qu'ils voudront, il faudra bien qu'ils m'obéissent.
Page 284 - ... qu'il put la distinguer, c'était une taille déliée avec une robe blanche. Elle semblait voltiger sur la pointe des joncs, tant elle courait légèrement ! Cette vision ne dura qu'un instant et disparut derrière un massif de trembles. André s'était arrêté stupéfait, et son cœur battait si fort qu'il lui eût été impossible de faire un pas pour la suivre. Quand il en eut retrouvé la force, il s'aperçut que la rivière qui coulait à fleur de terre et formait cent détours dans la...

Bibliographic information