The French Revolution: A Short History

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H. Holt and Company, 1909 - France - 283 pages
 

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Popular passages

Page 263 - Voulez-vous que je la reconnaisse, que je tombe à ses pieds, que je verse tout mon sang pour elle ? Ouvrez les prisons à ces deux cent mille citoyens que vous appelez suspects; car dans la Déclaration des Droits il n'ya point de maison de suspicion , il n'ya que des maisons d'arrêt.
Page 269 - Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S'éveillait : écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive, Et secouant le...
Page 269 - J'ai passé les premiers à peine, Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin; Je veux achever ma journée.
Page 264 - Amour sacré de la Patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs. Liberté, liberté chérie, Combats avec tes défenseurs. Sous nos drapeaux, que la Victoire Accoure à tes mâles accents : Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons : Marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons.
Page 267 - Parmi ses compagnons, tous dignes de son sort, Oh ! quel noble dédain fit sourire ta bouche, Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche, Crut te faire pâlir aux menaces de mort...
Page 264 - La victoire en chantant nous ouvre la barrière ; La liberté guide nos pas, Et du nord au midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats. Tremblez, ennemis de la France, Rois ivres de sang et d'orgueil ! Le peuple souverain s'avance ; Tyrans, descendez au cercueil.
Page 267 - C'est lui qui dut pâlir, et tes juges sinistres, Et notre affreux sénat et ses affreux ministres, Quand, à leur tribunal, sans crainte et sans appui, Ta douceur, ton langage et simple et magnanime Leur apprit qu'en effet, tout puissant qu'est le crime, Qui renonce à la vie est plus puissant que lui. Longtemps, sous les dehors d'une allégresse aimable, Dans ses détours profonds ton âme impénétrable Avait tenu cachés les destins du pervers.
Page 270 - L'un pousse et fait bondir sur les toits, sur les vitres, Un ballon tout gonflé de vent, Comme sont les discours des sept cents plats bélî[tres], Dont Barère est le plus savant. L'autre court ; l'autre saute ; et braillent, boivent, rient Politiqueurs et raisonneurs ; Et sur les gonds de fer soudain les portes cri[ent]. Des juges tigres nos seigneurs Le pourvoyeur paraît. Quelle sera la proie Que la hache appelle aujourd'hui ? Chacun frissonne, écoute ; et chacun avec joie Voit que ce n'est...
Page 269 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive ; Et secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliai les accents De sa bouche aimable et naïve.
Page 267 - Non, non, je ne veux point t'honorer en silence, Toi qui crus par ta mort ressusciter la France Et dévouas tes jours à punir des forfaits. Le glaive arma ton bras, fille grande et sublime, Pour faire honte aux dieux, pour réparer leur crime, Quand d'un homme à ce monstre ils donnèrent les traits.

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