Paris sous Napoléon, Volume 3

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Plon-Nourrit et cie, 1906 - France
 

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Popular passages

Page 10 - Il sera prononcé dans les églises, dans les temples, et par un ministre du culte, un discours sur la gloire des armées françaises, et sur l'étendue du devoir imposé à chaque citoyen de consacrer sa vie à son prince et à la patrie. Après ce discours, un Te Deum sera chanté en actions de grâces.
Page 381 - Elle conservera la destination qui lui avait été donnée par l'Assemblée constituante, et sera consacrée à la sépulture des grands dignitaires, des grands officiers de l'Empire et de la couronne, des sénateurs, des grands officiers de la Légion d'honneur, et, en vertu de nos décrets spéciaux, des citoyens qui, dans la carrière des armes ou dans celle de l'administration et des lettres, auront rendu d'éminents services à la patrie ; leurs corps embaumés seront inhumés dans l'église.
Page 196 - Récamier était émue , ébranlée : elle accueillit un moment la proposition d'un mariage, preuve insigne, non-seulement de la passion, mais de l'estime d'un prince de maison royale fortement pénétré des prérogatives et de l'élévation de son rang. Une promesse fut échangée. La sorte de lien qui avait uni la belle Juliette à M. Récamier était de ceux que la religion catholique ellemême proclame nuls. Cédant à l'émotion du sentiment qu'elle inspirait au prince Auguste , Juliette écrivit...
Page 341 - L'anarchie la plus complète a pris la place de l'ancienne organisation. Ceux qui ont appris leur art se trouvent confondus avec ceux qui n'en ont pas la moindre notion. Presque partout on accorde des patentes également aux uns et aux autres.
Page ii - PARIS SOUS NAPOLÉON LA COUR ET LA VILLE LA VIE ET LA MORT CHAPITRE PREMIER FÊTES ET SOLENNITÉS PUBLIQUES I.
Page 128 - SM l'impératrice n'a point dit cela; elle connaît trop bien nos constitutions; elle sait trop bien que le premier représentant de la nation, c'est l'empereur; car tout pouvoir vient de Dieu et de la nation.
Page 369 - Paris décernaient, en 1801, à leur maire décédé des honneurs exceptionnels et durahles (2). Frochot avait compris que toute réforme sérieuse devait avoir pour point de départ l'extension et la transformation des cimetières. Son arrêté du 21 ventôse an IX, avant même de réglementer les pompes funèbres, commençait par décider qu'il serait établi, « hors de la ville de Paris, trois enclos de sépulture publique : le premier au nord, le second à l'est, le troisième au sud (3). »...
Page 5 - Français, et faire entrer au port le vaisseau de la république. » Oui , sire , de la république ! ce mot peut blesser les oreilles d'un monarque ordinaire. Ici le mot est à sa place devant celui dont le génie nous a fait jouir de la chose , dans le sens où la chose peut exister chez un grand peuple : vous avez fait plus que d'étendre les bornes de la république ; car vous l'avez constituée sur des bases solides.
Page 106 - Avant la mort du duc d'Enghien, la bonne société de Paris était presque toute en guerre ouverte avec Bonaparte ; mais aussitôt que le héros se fut changé en assassin, les royalistes se précipitèrent dans ses antichambres, et quelques mois après le...
Page 36 - ... cordons, suivant, pour se rendre au grand salon carré du Louvre disposé en chapelle, la galerie du musée, entre deux haies de spectateurs, hommes ou femmes, parés, brodés, revêtus de leur uniforme. Quand l'empereur, l'impératrice et le cortège furent passés, M. Mounier dit à l'oreille de M. de Barante : — Tout cela ne nous empêchera pas d'aller un de ces jours mourir en Bessarabie. M. Mounier savait à qui il parlait. Ce premier volume nous montre en M. de Barante un homme de beaucoup...

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