Concordat, qui décourage Spina. - Troisième projet au ca- - CHAPITRE IV. Débats sur le Concordat entre Bona- Le projet de Concordat du Premier Consul et son arrivée à -- CHAPITRE V. · Le Concordat de 1801.... Discus- Négociation de Consalvi sur un septième projet. Pages. 94 126 CHAPITRE VI. Ratification et publication du Concordat. 160 Bonaparte prépare au Concordat l'opinion, ainsi que les corps CHAPITRE VII. — Application du Concordat. régularisa- Légation du cardinal Caprara (24 août 1801) -- 203 CHAPITRE VIII. Rupture entre Napoléon et Pie VII..... 246 L'Empire (mai 1804). Bons rapports de l'empereur et du doctrine du Saint-Siège sur l'indépendance pontificale; CHAPITRE IX. Difficultés religieuses et Concordat de Premières conséquences de la rupture avec le Pape. Extrait du Concordat entre Léon X et François Ier (août 1516) approuvé par le concile de Latran et abrogeant la Pragmatique Sanction de Charles VII... Déclaration des IV articles de l'Église gallicane V. Projet de Concordat arrêté par les plénipotentiaires à la fin de la première conférence (14 juillet 1801).... Articles organiques de la Convention du 26 messidor Tableau de la circonscription des nouveaux arche- Cacault à Portalis (Rome, 14 mai 1802).. XV. Extrait des Mémoires du cardinal Pacca (1809; 1813- TABLE ONOSMATIQUE 372 383 L'ÉGLISE DE FRANCE. 26 36 ADDENDA `` P. XV-XVI. Sur la politique extérieure de Napoléon on pourra consulter Napoléon et l'Europe de Ed. Driault, dont le tome V et dernier est de 1926. Ce tome V : « La chute de l'Empire. 1812-1815» et le précédent : « Le Grand Empire. 1809 à 1812 » sont utiles pour les démêlés de l'empereur avec Pie VII. F. M. Kircheisen a publié, depuis 1911, cinq volumes d'une histoire sur l'empereur, qui en aura dix: Napoleon I. Sein Leben und seine Zeit. On y trouvera une importante bibliographie de cette époque. En 1927, il a écrit pour le grand public Napoleon 1. Ein Lebensbield, Stuttgart et Berlin. P. 74 et suiv. Sur Talleyrand, G. Lacour-Gayet, membre de l'Institut, vient de publier le premier volume (17541799) d'une biographie nouvelle et complète : Talleyrand, Paris, 1928, etc. Tous les témoignages accessibles, imprimés ou inédits, ont été compulsés avec soin et confrontés afin de retrouver la vérité dissimulée ou tronquée par les prétéritions, les réticences et les broderies des Mémoires, que Talleyrand écrivit, disait Sainte-Beuve « pour colorer sa vie et non pour la révéler ». On verra que ce n'est point afin d'assurer le maintien de la hiérarchie catholique contre le menaçant assaut du presbytérianisme qu'il sacra les trois premiers évêques constitutionnels, mais par passion politique, et crainte peut-être logique ment il complétait ainsi l'œuvre révolutionnaire à laquelle il s'était voué avec passion. P. 95 et suiv. Sur Cacault, voir A. Bourdeaut, François et Pierre Cacault. Les origines du Concordat et le musée des Beaux-Arts de Nantes, dans les Mémoires de la Société d'histoire de Bretagne, t. VIII, 1927. P. 255 et suiv. Depuis les prodiges de sa campagne d'Italie (1796-1797), Napoléon est obsédé par l'idée « d'être maître de la Méditerranée, but principal et constant de ma politique ; et sa politique espagnole ne sera que le complément de sa politique italienne. L'Italie tout entière et les rives illyriennes qui lui font face doivent lui appartenir. Lorsqu'à l'ère des grandeurs a succédé celle des égarements, il déclare à Lucchesini (8 septembre 1807): «Toute mon ambition est tournée du côté de l'Italie... Je veux tout le golfe Adriatique. Le Pape sera mon vassal; et je ferai la conquête de la Sicile. » La fin de l'indépendance du Saint-Siège, qui, exigeant certains tempéraments, se fera par étapes, est donc une conséquence de la politique italienne de l'empereur. Cf. Alb. Pingaud, La politique italienne de Napoléon Jer, dans Revue Historique de janvier 1927. |