Étude sur Victor Hugo ...

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E. Fasquelle, 1905 - Music - 342 pages
 

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Popular passages

Page 240 - J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Page 84 - Je sais que le fruit tombe au vent qui le secoue, Que l'oiseau perd sa plume et la fleur son parfum ; Que la création est une grande roue Qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un...
Page 44 - S'iront rajeunissant; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et refroidi sous ce soleil joyeux, Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde, immense et radieux ! Avril 1829.
Page 26 - L'Espagne me montrait ses couvents, ses bastilles; Burgos, sa cathédrale aux gothiques aiguilles; Irun, ses toits de bois; Vittoria, ses tours; Et toi, Valladolid, tes palais de familles, Fiers de laisser rouiller des chaînes dans leurs cours.
Page 230 - C'est le grand jour tremblant de midi, C'est, par un ciel d'automne attiédi, Le bleu fouillis des claires étoiles!
Page 54 - D'une merveilleuse clarté ! Il inonde de sa lumière Ville et désert, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs; A tous d'en haut il la dévoile ; Car la poésie est l'étoile Qui mène à Dieu rois et pasteurs.
Page 229 - Elle dit, la voix reconnue, Que la bonté c'est notre vie, Que de la haine et de l'envie Rien ne reste, la mort venue.
Page 23 - Moïse entre tes bras, Tes pleurs et tes transports ne te trahiront pas, Car Iphis n'est pas encor mère! Alors, tandis qu'heureuse et d'un pas triomphant, La vierge au roi farouche amenait l'humble enfant, Baigné des larmes maternelles, On entendait en chœur, dans les cieux étoilés, Des anges, devant Dieu de leurs ailes voilés, Chanter les lyres éternelles.
Page 91 - Aux premiers jours du monde, alors que la nuée, Surprise, contemplait chaque chose créée, Alors que sur le globe, où le mal avait crû, Flottait une lueur de l'éden disparu, Quand tout encor semblait être rempli d'aurore, Quand sur l'arbre du temps les ans venaient d'éclore, Sur la terre, où la chair avec l'esprit se fond...
Page 84 - Ait présente à l'esprit la sérénité sombre Des constellations ! Aujourd'hui, moi qui fus faible comme une mère . Je me courbe à vos pieds devant vos cieux ouverts.

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