Revue des deux mondes

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1892 - France
 

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Popular passages

Page 676 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 927 - II voit sans intérêt leur grandeur terrassée ; Et sa miséricorde à la fin s'est lassée : On ne voit plus pour nous ses redoutables mains De merveilles sans nombre effrayer les humains ; L'arche sainte est muette, et ne rend plus d'oracles.
Page 669 - C'est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses , En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes , Donne aux champs les moissons fertiles, Et , de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes , Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Page 440 - François, pour la victoire qu'il avoit euë sur les Suisses, il n'y avoit celuy qui ne regardast si son espée tenoit au fourreau, et qui ne se haussast sur les orteils pour se rendre plus bragard et de la riche taille.
Page 105 - La France, la Belgique, l'Italie et la Suisse sont constituées à l'état d'union pour ce qui regarde le poids, le titre, le module et le cours de leurs espèces monnayées d'or et d'argent.
Page 676 - Mais, ô loi rigoureuse à la race des hommes, C'est un point arrêté, que tout ce que nous sommes Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque également sous la tombe nous serre, Et les mieux établis au repos de la terre N'y sont qu'hôtes et passagers. Tout ce que la grandeur a de vains équipages, D'habillements de pourpre et de...
Page 443 - ... fragiles images d'une douleur que le temps emporte avec tout le reste; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend.
Page 677 - Je te salue, ô mort ! Libérateur céleste, Tu ne m'apparais point sous cet aspect funeste Que t'a prêté longtemps l'épouvante ou l'erreur; Ton bras n'est point armé d'un glaive destructeur, Ton front n'est point cruel, ton œil n'est point perfide ; AU secours des douleurs un Dieu clément te guide; Tu n'anéantis pas. tu délivres : ta main, Céleste messager, porte un flambeau divin ; Quand mon œil fatigué se ferme à la lumière...
Page 681 - La solitude Dans ce val solitaire et sombre, Le cerf, qui brame au bruit de l'eau, Penchant ses yeux dans un ruisseau, S'amuse à regarder son ombre.
Page 155 - L'ordre qui lie les hommes en société, ne les oblige pas seulement à ne nuire en rien par eux-mêmes à qui que ce soit, mais il oblige aussi chacun à tenir tout ce qu'il possède en un tel état que personne n'en reçoive ni mal, ni dommage...

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