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LELIUS (Caïus), consul romain, l'au 140 avant J. C. intime ami de Scipion l'Africain Je jeune, signala sa valeur en Espagne, dans la guerre contre Viria- | thus, général des Espagnols. Il ne se distingua pas moins par son goût pour l'éloquence et pour la poésie, et par la protection qu'il accorda à | ceux qui les cultivoient. On croit qu'il eut part aux Comédies de Té rence, le poëte le plus chatié qu'ait

eu le théatre de l'ancienne Rome.

Son éloquence éclata plusieurs fois dans le sénat en faveur de la veuve et de l'orphelin. Ce grand homme étoit modeste. N'ayant pas pu venir à bout de gagner une cause, il conseilla à ses parties d'avoir recours à Galba, son émule, et il fut le premier à le féliciter, lorsqu'il sut qu'il l'avoit gagnée. Scipion et lui se retiroient à la campagne. Il y a eu un autre LELIUS, consul roinain, 190 ans avant J. C. Il accompagna le premier Scipion l'Africain en Espagne et en Afrique, et eut part aux victoires remportées sur Asdrubal et sur Syphax.

LAER ou LAAR (Pierre de) surnommé Bamboche, peintre, né en 1613 à Laar, village proche de Naarden en Hollaude, mourut à Harlem l'an 1675. Le surnom de Bamboche lui fut donné à cause de la singulière conformation de sa figure, et encore parce qu'il est l'auteur du genre et des figures appelées Bambochades: dans sa plus tendre enfance, ou le trouvoit continuellement occupé à dessiner ce qu'il voyoit. Sa mémoire lui représentoit avec fidélité, même après bien du temps, les objets qu'il n'avoit vus qu'une seule fois. Il étoit d'ailleurs un des plus grand musiciens de son temps. Le chagrin qu'il eut de voir les ouvrages de Wouvenardes préférés aux siens causa sa mort. Ce peintre ne s'est exercé que

sur de petits sujets. Ce sont des Ioires, des Jeux d'enfans, des Chasses, des Paysages; mais il y a dans ses tableaux beaucoup de force, d'esprit et de grace. Le Musée Napoléon en possède plusieurs. LAERCE. V.Diogène-Laerce, no IV.

* I. LAET (Gaspard de), écrivain du 16e siècle, né à Looz ou Borchloen, capitale de l'ancien comté de Looz, réuni à l'évêché de Liège, étudia les mathématiques avec succès et fit des progrès si rapides dans la médecine,, qu'en 1512 il reçut le bonnet de docteur en cette faculté dans l'université de Louvain, où il fit imprimer en 1540 une espèce d'almanach en français, intitulé Progostination de Louvain, pour l'an M. D. X. L. Des Pays-Bas il vint en France, et y passa les dernieres années de sa vie, comme on en peut juger par l'édition qu'il donna à Rouen, en 1551, Progostination, pour l'an M. D. L. I.

+II. LAET (Jean de), fils du précédent, directeur de la compagnie des Indes, savant daus l'histoire et daus la géographie, naquit à Anvers, et y mourut en 1649. On a de lui, I. Novus orbis, seu descriptio India occidentalis, lib. XVIII, Elzévir, Leyde, in-folio, 1633. C'est une description du nouveau monde en dix-huit livres. Quoiqu'elle soit quelquefois inexacte elle a beaucoup servi aux géographes. Laët traduisit lui-même cet ouvrage en français. Cette version fidele, mais plate, parut en 1640, in-folio, à Leyde, sous le titre d'Histoire du NouveauMonde. II. Respublica Belgarum, in-24, assez exacte. III. Gallia, iu-24, moins estimée que la précédente. IV. De Regis Hispanic regnis et opibus, in-8°. V. Historia naturalis Brasilia G. Pisonis, in-fol., avec fig., Leyde, 1548. VI.

par

Turcici imperii status, in- 24. VII. Persia, seu Regni Persici status, in-24. Tous ces petits ouvrages, imprimés chez Elzévir, contiennent une description succincte des différens pays dont le royaume que le géographe parcourt est composé. On y parle des qualités du climat, des productions du terroir, du génie, de la religion, des mœurs des peuples, du gouvernement civil et politique, de la puissance et des richesses de l'état. Ce plan, qui est assez bon, a été mieux exécuté les géographes qui sont venus après Laet. Mais, quoique ces petits livres ne soient guère au-dessus du médiocre, on les recherche en faveur du nom et de la réputation de l'imprimeur. Un ouvrage plus considérable, imprimé aussi chez Elzévir, en 1649, in-folio, l'occupa sur la fin de ses jours; c'est l'édition de Vitruve, avec les notes de Philandre, de Bar- | baro, de Saumaise, accompagnée de plusieurs Traités de divers auteurs sur la même matière. Ce recueil est estimé.

III. LAET. Voyez ROLLWINCH.

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Commode ayant voulu le faire mourir avec quelques autres, celui-ci le prévint, et, de concert avec eux, lui fit donner du poison l'an 193. Lætus éleva à l'empire Pertinax; et trois mois après il le fit massacrer, parce qu'il rétablissoit trop sévèrement la discipline militaire, et que, par l'innocence et la droiture de ses mœurs, il lui reprochoit tacitement sa dissolution. Didier-Julien le punit de mort peu de temps après.

II. LÆTUS POMPONIUS. Voyez POMPONIUS, n° III.

LÆVINUS TORRENTIUS. Voyez TORRENTIUS.

† LÆVIUS, ancien poëte latin dont il ne nous reste seulement que deux vers dans Aulu-Gelle, et six dans Apulée. On croit qu'il vivoit avant Cicéron. Il a composé deux poëmes qui sont perdus, dont le premier étoit intitulé les Centaures, et le second Erotopagnia (les Jeux d'amour). Festus a cité le premier poëme; les deux vers cités par Aulu - Gelle, de même que les six cités par Apulée, sont du secoud poëme.

LAFAGE. V. FAGE et POILLY.

+ LAFARE ( Charles - Auguste, marquis de ), né an chateau de Valgorge dans le Vivarais en 1644, capitaine des gardes de Monsieur, et de son fils, depuis régent du royaume, plut à ce prince par l'enjoue

LÆTA, dame romaine, fille d'Albin grand-pontife, épousa, sur la fin du 4 siècle, Torax, fils de Ste Paule. Albin fut si touché de la vertu de son gendre et de la sagesse de sa fille, qu'il renonça au paganisme et embrassa la religion chrétienne. Læta fut mère d'une fille, nommée Paule comme son aïeule; c'est à cette occasion que saint Jérôinement de son imagination, la délicalui adressa une Epitre qui commence ainsi Apostolus Paule scribens ad Corinthios, etc., dans laquelle il lui donne des instructions pour l'éducation de celle enfant.

:

LÆTUS, capitaine de la garde prétorienne de l'empereur Commode, dans le 2e siècle, empècha que ce prince barbare ne fit brûler la ville de Rome, comme il l'avoit résolu.

tesse de son esprit, et les agrémens de son caractère. Son talent pour la poésie ne se développa, suivant l'auteur du Siècle de Louis XIV, qu'à l'age de près de 60 ans. Ce fut pour madame de Caylus qu'il fit ses premiers vers, et peut-être les plus délicats qu'on ait de lui:

M'abandonnant un jour à la tristesse,
Sans espérance et même sans désirs.

Je regrettois les sensibles plaisirs Dont la douceur enchanta ma jeunesse, etc. Ses autres Poésies respirent une douce liberté, une négligence aimable; mais le style en est incorrect et sans précision. C'étoit l'Amour, c'étoit Bacchus, plutôt qu'Apollon, qui inspiroit le marquis de Lafare. Les fruits de sa muse se trouvent à la suite des Poésies de l'abbé de Chaulieu, son ami (édition de Saint-Marc). L'abbé de Chaulieu lui inspira sans doute le goût des poésies légères, et avec lui cette liberté epicurienne qui se plaît à afficher l'insouciance dans la plupart de ses pièces. Ces deux hommes étoient faits l'un pour l'autre : mèmes inclinatious, même ardeur pour les plaisirs, même façon de penser, même génie. Il y avoit une parfaite sympathie dans tous leurs goûts et même dans leurs défauts. Le marquis de Lafare mourut en 1712. «Lafare n'est plus, écrivoit l'abbé de Chaulieu à inadame de Bouillon. J'ai vu mettre le comble aux amertumes de ma vie, par la mort du plus tendre et du plus fidèle ami qui fut jamais. Pendant quarante ans la raison n'a cessé d'approuver et de cimenter une union qu'un penchant aveugle avoit commencée. » Outre ses Poésies, on a de lui, des Mémoires et des Réflexions sur les | principaux événemens du règne de Louis XIV, in-12. Ils sont écrits avec beaucoup de sincérité et de liberté; mais cette liberté est quelquefois poussée trop loin. Le marquis de Lafare, qui, dans le commerce de la vie, étoit de la plus grande indulgence, n'a presque fait qu'une satire. Il étoit mécontent, passoit sa vie dans une société qui se, faisoit un mérite de condamner la cour: « Cette société, dit l'auteur déjà cité, fit, d'un homme trèsaimable, un historien quelquefois très-injuste. « Dans ces Mémoires, dit l'auteur de l'Esprit de la Fronde,

il

il n'y a guère qu'une douzaine de pages qui regardent la Fronde; mais autre, parce qu'elles sont d'un phices douze pages valent un livre d'un losophe. Ce n'est qu'un coup-d'œil, mais

l'aigle. On a encore de lui les pace coup-d'œil est celui de roles d'un opéra intitulé Panthée, que le duc d'Orléans mit en partie en musique.

a

* I. LAFARINA (Vincent), poëte, né à Palerine, mort en 1628, laissé les ouvrages suivans: Acta S. Venere; Carmina; Inscrip— tiones urbis Panormi; Rime, Tractatus de præstantia tabellionatus in regno Siciliæ.

* II. LAFARINA (Louis), né à embrassa dans sa jeunesse la profesPalerme en 1597, mort en 1664, sion des armes, et occupa ensuite les charges les plus honorables de langues, et étoit très-versé dans sa patrie. Il possédoit beaucoup de les sciences. On a de lui, Canzoni ob urbe condito; Rimario sicisiciliane; de scriptoribus siculis liano, e rime; Discorsi politici, filosofici, e morali; Ragguagli di Parnasso; il Ministro di stato, etc.

+ LAFFICHARD (Thomas), à Ponflon Saint-Paul-de-Léon, et mort à Paris en 1698, diocèse de le 10 août 1753, a donné un grand nombre de pièces aux Français, aux Italiens et à l'Opéra comique; soit seul, soit en société avec Pannard et Vallois d'Orville. Celles qui sont imprimées et recueillies en un volume in-8°, eurent un succès passager. (Voyez la France littéraire, 1669, tom. 2). On lui doit encore plusieurs autres productions, que, I. Les Caprices romanesques, telles Amsterdam, 1745, in-12. ÍÍ. Le Songe de Clydamis, contenant un Voyage de Cythère, Amsterdam, 1732, in-12. III. Le Voyage interrompu, Paris, 1737, 2 parties in-1 2.

†ment imprimé en langue turque; mais il travailla presque en vain pour faire adopter à la Porte son système sur la défense des places.

IV. Le Pouvoir de la Beauté, 1755, in-12. Cet auteur avoit l'esprit plaisant et juste: s'il eût joint l'étude des règles à celle des poëtes dramatiques; qu'il eût fréquenté les gens du monde, et témoigné moins d'indifférence pour la célébrité; en un mot, s'il se fût plus occupé de son art et de la gloire qu'il procure, il avoit assez d'esprit et de gaieté pour se faire de la réputation dans un geure où il ne s'est exercé que par amu-style, soit pour l'art de présenter les faits. Laffrey est mort à Paris le 19 septembre 1794.

sement.

+ LAFFREY (Arnoux), né à Gap eu 1735, embrassa l'état ecclésiastique, vint jeune à Paris, et y publia le Siècle de Louis XV, 1776, 2 vol. in-8°. Cet ouvrage offre peu d'intérêt, soit pour le

et

* LAFFITE (N. de), petit-fils d'un lieutenant-général des armées +I. LAFITAU (Joseph-François), sous Louis XIV, né en 1740 à Clavé, né à Bordeaux d'un courtier de vin, petit domaine près de Moncrabeau, entra de bonne heure dans la comservit de boune heure avec distinc-pagnie de Jésus, où son goût pour tion. Envoyé en Turquie eu 1783, en qualité de major, il défendit le fort de Kinburn contre les troupes de l'impératrice Catherine II. Le sultan reconnut ses services par le ́don d'une épée magnifique. De retour en France, et devenu maréchal de camp, il commanda, en 1792, le corps du génie aux armées du nord, suivit Dumouriez à Ste-Menehould, et fit la brillante campagne de la Belgique. L'armée des Pyrénées orientales réclamoit son secours, elle auroit même cédé au nombre, si Laffite n'eût choisi une position avautageuse qui couvrit Baïonne et lui donna le moyen d'attendre des renforts. Ayant été compris dans le décret d'arrestation prononcé contre vingt officiers généraux, il en ressentit tant de chagrin, qu'on le trouva mort dans sa prison. Le lendemain arriva l'ordre de son élargissement et le brevet de général de division. On a de lui, I. Un excellent Mémoire, manuscrit sur la frontière du nord, présenté au ministre de la guerre en 1779, et bien accueilli. 11. Un Traité de castramétation et de fortification, pour II. LAFITAU ( Pierre-Franl'école qu'il avoit formée à Cons- çois), frère du précédent, né à tantinople, lequel fut magnifique-Bordeaux en 1685, dut sa fortune à

T. IX.

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les belles-lettres et pour l'histoire le tira de la foule. Sans avoir fait une fortune telle que celle de l'évêque de Sisteron, son frère, il avoit autant d'esprit que lui, plus de jugement et de savoir. Il se fit connoitre dans la république des lettres par quelques ouvrages: I. Les Mœurs des sauvages américains, comparées aux mœurs des premiers temps, Paris, 1724, 2 volumes in-4°, 4 vol. in-12. C'est un livre trèsestimable. L'auteur avoit été missionnaire parmi les Iroquois ; aussi n'avons-nous rien d'aussi exact sur ce sujet. Son Parallèle des anciens peuples avec les Américains est fort ingénieux, et suppose une grande connoissance de l'antiquité. II. Histoire des découvertes des Portugais dans le Nouveau – Monde, 1733, 2 vol. in-4°, et 1734, 4 vol. in-12: exacte et assez bien écrite. III. Remarques sur le Ginseng, Paris, 1728, in-12. IV. Histoire de Jean de Brienne, empereur de Constantinople, Paris, 1727, in-12. Lafitau mourut en 1755.

fripon, effronté, libertin, nullement hypocrite, mais très-scandaleux et grand constitutionnaire. Duclos appuie ce qu'il dit et le prouve par des lettres du cardinal Dubois et de l'abbé dé Tencin, depuis cardinal, à sa sœur. Celui-ci mandoit que Lafitau avoit mené la conduite la plus scandaleuse; qu'étant parti de Rome avec une maladie honteuse pour se rendre à Sisteron, siége de son évêché, il fut obligé de faire chez un chirurgien une quarantaine qui lui tint lieu de retraite au séminaire, etc. Comme Duclos n'étoit pas janséniste, on ne peut l'accuser d'ani mosité contre un évèque qui vivoit encore lorsque l'académicien écrivoit ses Mémoires.

* LAFITE (Marie-Elizabeth), morte à Londres au mois de novem

bre 1794, a traduit en français, d'a

bord en société avec Caillard et

son esprit. Admis fort jeune chez les jésuites, il s'y distingua par son talent pour la chaire. Ayant été envoyé à Roine pour entrer dans les négociations au sujet des querelles suscitées en France pour la bulle Unigenitus, il plut par ses bons mots à Clément XI, qui ne pouvoit se passer de lui. Lafitau sortit de son ordre, et fut nommé à l'évêché de Sisteron, à la prière de l'abbé Dubois, qui, lui ayant fait part du désir qu'il avoit d'ètre cardinal, dit Duclos, le payoit à Rome pour en préparer les voies. Le jésuite, qui avoit les mêmes vues prenoit l'argent et s'en servoit pour lui-même. L'abbé s'en aperçut, et n'étant pas encore assez puissant pour en prendre une vengeance qui eût dévoilé ses desseins, il résolut de s'en débarrasser, sous prétexte de récompenser ses services. Lafitan, si différent des anciens évêques, le fut, comme eux, malgré lui. Egalement éloigné de Rome et de la cour, il se vit relégué à Sisteron. Les commencemens de son épiscopat lui firent moins d'honneur que la fiu; s'étant peu à peu détaché du monde, il fut l'exemple de son clergé, ordonna des missions, assembla un synode, fonda un séminaire, et mourut au château de Lurs, le 5 avril 1764. On a de lui plusieurs ouvrages. I. His-in-12. IV. Vie et lettres de Gellert, toire de la Constitution Unigenitus, Utrecht, 1775, 3 vol. in-8°. en 2 vol. in-12, agréablement écrite. II. Histoire de Clément XI, en 2 vol. in-12. Il fait faire à son héros des miracles. (V. DUPIN, no IV.) III. Des Sermons assez médiocres, en 4 volum. in-12; son Sermon sur le Jeu est cependant estimé. IV. Retraite de quelques jours, in-12. V. Avis de direction, in-12. VI. Conférence pour les missions, in-12. VII. Lettres spirituelles, in VIII. La Vie et les Mystères de la sainte Vierge, 2 vol. in-12: 0uvrage plein de fausses traditions. Duclos donne au P. Lafitau le caractère d'un vrai valet de comédie;

- 12.

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Henri Renfner, les Essais sur la physiognomonie de J. G. Lavater, La Haye, 1781-1783, 3 v. in-4°, et du comte Struensée, Lausanne seule, I. Histoire de la conversion 1773, in-8°. II. Lettres sur différens sujets, Paris, 1735 et 1737, en 9 vol. in-12. III. Mémoires de Wieland, La Haye, 1775, 2 vol. mademoiselle de Sternheim, par

* LAFLIZE (Dominique), médecin à Nanci, où il naquit en 1736, et mourut le 23 janvier 1793, a publié, I. Méthode nouvelle et facile d'administrer le vif-argent aux personnes attaquées de la maladie vénérienne, traduite du latin de Plenk, Nanci, 1768, in-12. II. Dissertatio physiologica sistens raram placenta supra caput adhæsionem, Nanci, 1769, in-4°. III. De aquis Nanceïanis, 1770, in-4°. IV. Quaestiones medicæ, an in morbis acutis exanthemata sint critica, 1771, in-4°. V. Des Discours et des Mé

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